Ils sont près de 7.000 émigrés vivant au Gabon à dormir dans les prisons. Depuis 10 jours, c'est la chasse aux étrangers au pays d'Ali Bongo. Les ressortissants sénéga lais crient leur désarroi et sup plient le président Wade de réagir.
Les Sénégalais qui vivent au Gabon sont fatigués. Ils sont tra qués jusque dans leurs maisons par la police qui exige des cartes de séjour qui coûtent 872.000 francs. Marie Tylor Sané que nous avons jointe depuis Libreville raconte : «Cela fait des jours que je n'ose pas franchir le seuil de ma porte. Tellement, je crains qu'on m'embarque», geint cette ména gère qui réside dans le pays de Bongo, depuis 2 ans. Désespérée, cette jeune dame demande de l’aide au président Abdoulaye Wade, «qu'il nous envoie un avion pour qu'on retourne chez nous. On n'en peut plus de ce contrôle fou. Hier, une femme a été arrachée à son bébé de 2 ans et acheminée en prison. Les hommes de tenue l'ont trouvée devant la porte de sa mai son. Pour vous dire combien on souffre. Les Sénégalais les plus malchanceux sont expulsés au Nigéria ou au Cameroun.»
Pour ce commerçant qui requiert l'anonymat, la situation est inquiétante. «On nous maltraite, martèle-t-il, hier, la police est venue fouiller dans mes cham bres. Et personne n'ose réagir au risque de se voir matraquer. Ils sont 7.000 prisonniers dont des dizaines de Sénégalais à être parqués dans un hangar. Trois étrangers dont deux Camerounais sont décédés.»
Selon cet émigré Sénégalais qui comptabilise 30 années de séjour, ils sont accablés. Et ce qui les écœure le plus, c'est qu'ils n'ont ni «ambassadeur encore moins de consul pour nous aider Abdoulaye Wade n'a rien fait pour nous. Nos compatriotes qui sont capturés souffrent et on n'ose pas leur apporter des médicaments surtout les diabétiques qui n'ont pas mangé depuis des jours. C'est vraiment difficile.»
Ndeye Awa LO
Source Walf Grand Place
Les Sénégalais qui vivent au Gabon sont fatigués. Ils sont tra qués jusque dans leurs maisons par la police qui exige des cartes de séjour qui coûtent 872.000 francs. Marie Tylor Sané que nous avons jointe depuis Libreville raconte : «Cela fait des jours que je n'ose pas franchir le seuil de ma porte. Tellement, je crains qu'on m'embarque», geint cette ména gère qui réside dans le pays de Bongo, depuis 2 ans. Désespérée, cette jeune dame demande de l’aide au président Abdoulaye Wade, «qu'il nous envoie un avion pour qu'on retourne chez nous. On n'en peut plus de ce contrôle fou. Hier, une femme a été arrachée à son bébé de 2 ans et acheminée en prison. Les hommes de tenue l'ont trouvée devant la porte de sa mai son. Pour vous dire combien on souffre. Les Sénégalais les plus malchanceux sont expulsés au Nigéria ou au Cameroun.»
Pour ce commerçant qui requiert l'anonymat, la situation est inquiétante. «On nous maltraite, martèle-t-il, hier, la police est venue fouiller dans mes cham bres. Et personne n'ose réagir au risque de se voir matraquer. Ils sont 7.000 prisonniers dont des dizaines de Sénégalais à être parqués dans un hangar. Trois étrangers dont deux Camerounais sont décédés.»
Selon cet émigré Sénégalais qui comptabilise 30 années de séjour, ils sont accablés. Et ce qui les écœure le plus, c'est qu'ils n'ont ni «ambassadeur encore moins de consul pour nous aider Abdoulaye Wade n'a rien fait pour nous. Nos compatriotes qui sont capturés souffrent et on n'ose pas leur apporter des médicaments surtout les diabétiques qui n'ont pas mangé depuis des jours. C'est vraiment difficile.»
Ndeye Awa LO
Source Walf Grand Place