L’ancien capitaine des Lions, suivi par certains cadres en mal de performances et conscients que leur place est en jeu, comme Henri Camara et Frédéric Mendy, se sont dévoilés dans la presse en prenant position dans cette affaire. D’ailleurs, l’attaquant de Bastia, interpellé à ce sujet suite aux lettres d’excuses envoyées par les deux «cousins», a été plus direct en déclarant dans les colonnes du quotidien Stades du 26 septembre 2008 : «Le coach (Lamine Ndiaye) doit en discuter d’abord avec le groupe.»
En fait, la pression de certains cadres était devenue plus forte quand Niang et Diawara ont exprimé leur souhait de revenir en sélection, en envoyant des correspondances au Cnf. Mis au parfum de ce lobby, certains membres du Cnf ont tenté de jouer au sapeurs-pompiers, en insistant sur les contre-performances de l’équipe et sur le contexte marqué par ce match de tous les dangers contre la Gambie, qu’il faut impérativement gagner, avec tous les atouts en main.
L’EQUIPE NATIONALE, UN «CLUB FERME»
Mais, apparemment, Lamine Ndiaye avait déjà décidé de rouler pour les Diouf et Cie. C’est pourquoi il a été peu emballé à l’annonce par le vice-président du Cnf, Saër Seck, de l’envoi des courriers par Niang et Diawara, en déclarant à nos confrères de la Rts : «Il ne faut pas aller vite en besogne.»
La vérité est que le coach des Lions s’était déjà préparé à l’idée de ne pas sélectionner Niang et Diawara. Oubliant peut-être de tenir parole, après les propos tenus devant la presse, quand il insistait sur la nécessité pour le Marseillais et le Bordelais d’écrire à nouveau pour pouvoir être sélectionnés. Leurs lettres, estimait-il, devaient servir de garantie à leur désir de réintégrer la Tanière.
En zappant Mamadou Niang et Souleymane Diawara, Lamine Ndiaye a été incohérent dans sa démarche, si on se fie à ses propos et au contexte, pas du tout favorables pour se passer de joueurs qui jouent au haut niveau. Et de certains comme Demba Bâ, autour d’un bon début de saison avec Hoffenheim. Et qu’on ne nous parle pas de «continuité», ou d’une volonté de «maintenir un esprit d’équipe, de faire confiance à un groupe qui était là au départ». Ce discours pouvait passer si les Lions continuaient de caracoler à la tête du Groupe 6. Ce qui n’est plus le cas, pour avoir dégringolé de la première à la troisième place, suite à la gifle de Blida.
En roulant pour le clan Diouf, Lamine Ndiaye oublie qu’il n’a pas les mêmes intérêts que les joueurs. Demain, s’il y a clash, il sera le seul à en porter l’entière responsabilité. Il confirme du coup que les critères de sélection sont loin d’être sportifs. (N’est-ce pas Waïgo Ndiaye ?). Normal quand l’Equipe nationale se transforme en «club fermé».
Source le quotidien
En fait, la pression de certains cadres était devenue plus forte quand Niang et Diawara ont exprimé leur souhait de revenir en sélection, en envoyant des correspondances au Cnf. Mis au parfum de ce lobby, certains membres du Cnf ont tenté de jouer au sapeurs-pompiers, en insistant sur les contre-performances de l’équipe et sur le contexte marqué par ce match de tous les dangers contre la Gambie, qu’il faut impérativement gagner, avec tous les atouts en main.
L’EQUIPE NATIONALE, UN «CLUB FERME»
Mais, apparemment, Lamine Ndiaye avait déjà décidé de rouler pour les Diouf et Cie. C’est pourquoi il a été peu emballé à l’annonce par le vice-président du Cnf, Saër Seck, de l’envoi des courriers par Niang et Diawara, en déclarant à nos confrères de la Rts : «Il ne faut pas aller vite en besogne.»
La vérité est que le coach des Lions s’était déjà préparé à l’idée de ne pas sélectionner Niang et Diawara. Oubliant peut-être de tenir parole, après les propos tenus devant la presse, quand il insistait sur la nécessité pour le Marseillais et le Bordelais d’écrire à nouveau pour pouvoir être sélectionnés. Leurs lettres, estimait-il, devaient servir de garantie à leur désir de réintégrer la Tanière.
En zappant Mamadou Niang et Souleymane Diawara, Lamine Ndiaye a été incohérent dans sa démarche, si on se fie à ses propos et au contexte, pas du tout favorables pour se passer de joueurs qui jouent au haut niveau. Et de certains comme Demba Bâ, autour d’un bon début de saison avec Hoffenheim. Et qu’on ne nous parle pas de «continuité», ou d’une volonté de «maintenir un esprit d’équipe, de faire confiance à un groupe qui était là au départ». Ce discours pouvait passer si les Lions continuaient de caracoler à la tête du Groupe 6. Ce qui n’est plus le cas, pour avoir dégringolé de la première à la troisième place, suite à la gifle de Blida.
En roulant pour le clan Diouf, Lamine Ndiaye oublie qu’il n’a pas les mêmes intérêts que les joueurs. Demain, s’il y a clash, il sera le seul à en porter l’entière responsabilité. Il confirme du coup que les critères de sélection sont loin d’être sportifs. (N’est-ce pas Waïgo Ndiaye ?). Normal quand l’Equipe nationale se transforme en «club fermé».
Source le quotidien