L'absence de diplôme est un sérieux handicap que trainent bon nombre de demandeurs d'emploi au Sénégal. Selon le Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'ouest de la Commission économique des Nations-Unies pour l'Afrique, «57% des demandeurs d'emploi n'ont pas de diplôme et 1,6% seulement sont titulaires d'un diplôme universitaire», Des résultats révélés par le rapport de travail de la réunion ad-hoc du groupe d'experts sur les stratégies de promotion de l'auto-emploi des jeunes en Afrique de l'Ouest, ouverte hier. D’autres indications sont également fournies sur les caractéristiques des demandeurs d'emploi au Sénégal.
Il y a plus d’hommes demandeurs d’emploi que de femmes
En effet, selon le document, il y’a davantage d’hommes (64%) que de femmes (36%) qui recherchent un emploi. Et parmi ces demandeurs, ceux âgés de 15 à 35 ans représentent 56%. Il est aussi fait état que la majorité des demandeurs d'emploi soit 53% n'ont pas fait d'études, tandis que 74% de ceux qui ont été scolarisés n’ont pas dépassé le stade du primaire et 87% la quatrième année du cycle secondaire. En ce qui concerne les régions où les demandeurs d'emplois sont plus importants, Dakar arrive en tête avec 21 %, suivie de Saint-Louis 15%, de Fatick et Kolda 10% chacune, de Thiès, Louga et Ziguinchor (9% chacune), de Diourbel et Kaolack (7%) et Tambacounda 4%.
Toujours selon le document, bon nombre des personnes considérées comme actives, c'est-à-dire ayant déjà un emploi, sont des travailleurs pauvres. Ainsi, il y a 28,8% de travailleurs pauvres vivant avec moins de l dollar américain par jour et 83% avec moins de 2 dollars américains par jour
28,8% des travailleurs sont pauvres et vivent avec moins de 1 dollar par jour
Si le Sénégal a enregistré «au cours de ces cinq dernières années l'une des meilleures performances économiques de l'Afrique sub-saharienne », cela « n'a pas généré suffisamment d'emplois décents en particulier pour les jeunes». Pour preuve, le taux de chômage reste élevé et est à 38%.
Ce taux de chômage «élevé et endémique des jeunes» que le Sénégal partage avec les pays de l'Afrique sub-saharienne ne constitue pas seulement «une entrave à l'éclosion de leurs potentiels », mais « fragilise également la stabilité et les perspectives de développement socioéconomique».
La faible productivité économique et la très faible transformation structurelle de l'économie, le grand écart entre l’offre et la demande d’emplois, les défis liés à l’employabilité des jeunes, le taux élevé d'analphabétisme, l'inadéquation entre le système éducatif et les besoins du marché de travail, les politiques publiques peu propices et peu incitatives passent pour être, selon le document, les causes directes et indirectes du chômage des jeunes et les défis de l'auto-emploi.
Source Le Populaire
Il y a plus d’hommes demandeurs d’emploi que de femmes
En effet, selon le document, il y’a davantage d’hommes (64%) que de femmes (36%) qui recherchent un emploi. Et parmi ces demandeurs, ceux âgés de 15 à 35 ans représentent 56%. Il est aussi fait état que la majorité des demandeurs d'emploi soit 53% n'ont pas fait d'études, tandis que 74% de ceux qui ont été scolarisés n’ont pas dépassé le stade du primaire et 87% la quatrième année du cycle secondaire. En ce qui concerne les régions où les demandeurs d'emplois sont plus importants, Dakar arrive en tête avec 21 %, suivie de Saint-Louis 15%, de Fatick et Kolda 10% chacune, de Thiès, Louga et Ziguinchor (9% chacune), de Diourbel et Kaolack (7%) et Tambacounda 4%.
Toujours selon le document, bon nombre des personnes considérées comme actives, c'est-à-dire ayant déjà un emploi, sont des travailleurs pauvres. Ainsi, il y a 28,8% de travailleurs pauvres vivant avec moins de l dollar américain par jour et 83% avec moins de 2 dollars américains par jour
28,8% des travailleurs sont pauvres et vivent avec moins de 1 dollar par jour
Si le Sénégal a enregistré «au cours de ces cinq dernières années l'une des meilleures performances économiques de l'Afrique sub-saharienne », cela « n'a pas généré suffisamment d'emplois décents en particulier pour les jeunes». Pour preuve, le taux de chômage reste élevé et est à 38%.
Ce taux de chômage «élevé et endémique des jeunes» que le Sénégal partage avec les pays de l'Afrique sub-saharienne ne constitue pas seulement «une entrave à l'éclosion de leurs potentiels », mais « fragilise également la stabilité et les perspectives de développement socioéconomique».
La faible productivité économique et la très faible transformation structurelle de l'économie, le grand écart entre l’offre et la demande d’emplois, les défis liés à l’employabilité des jeunes, le taux élevé d'analphabétisme, l'inadéquation entre le système éducatif et les besoins du marché de travail, les politiques publiques peu propices et peu incitatives passent pour être, selon le document, les causes directes et indirectes du chômage des jeunes et les défis de l'auto-emploi.
Source Le Populaire