Les populations n’ont d’autres solutions que de recourir aux puits et aux pompes "jambar" pour se procurer le liquide précieux. Elles sont des centaines de ménagères, accompagnées de leurs enfants, filles et garçons parfois, à faire des va-et-vient entre les puits et les demeures à longueur de journée et ce jusque tard dans la soirée. Ces puits sont pour l’essentiel situés dans des vergers et un peu éloignés des habitations. Mais cette distance, le chaud soleil, la canicule et parfois le tarissement momentanément de ces puits, n’entament en rien la détermination de ces dames à ramener la quantité d’eau nécessaire à la maison.
Les habitants de "Jahaay" ont été les premiers à être sevrés du liquide précieux par la Sde (Sénégalaises des eaux) depuis le jeudi 1 octobre. Ne pouvant plus supporter cette pénurie qui perdure, ces populations ont manifesté en début de semaine.
Seulement, si tous s’accordent qu’il faut verser un peu d’eau de javel dans ce liquide précieux, après l’avoir filtré avant de l’utiliser, la mesure et la quantité nécessaire pour la désinfection pose problème chez certains. Or, un rapport présenté il y a un peu plus d’un an lors d’un atelier du Pepam (Programme eau potable et assainissement pour le millénaire), montrait que "50 % de la nappe phréatique de la banlieue est polluée". Ce qui expose davantage ces populations en cette période d’inondation.
Cette pénurie ne laisse pas les pères de famille indifférents. C’est ainsi que certains, les mieux nantis, ont recours aux bouteilles d’eau minérale de 10 litres vendus dans les commerces, pour se désaltérer et même la cuisine. D’autres, à l’aide de leurs véhicules chargés de bidons, de seaux et même de petits fûts, vont chercher le liquide précieux dans des quartiers non concernés par la pénurie.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, un business se développe autour de ce manque d’eau prolongé. C’est ainsi que des charretiers proposent leurs services à différents ménages. Ces derniers puisent des fûts d’eau qu’il vendent à 700 francs Cfa l’unité
Des coupures d’eau sont très fréquentes dans cette partie de la banlieue dakaroise. Il ne se passe pas un mois sans que ces populations ne soient délestées du liquide précieux, au moins le temps d’un "week-end" sans préavis. Et c’est la deuxième fois que les habitants vivent une aussi longue pénurie d’eau en 2009 après celle du début de l’année qui avait également duré cinq jours.
Les habitants de "Jahaay" ont été les premiers à être sevrés du liquide précieux par la Sde (Sénégalaises des eaux) depuis le jeudi 1 octobre. Ne pouvant plus supporter cette pénurie qui perdure, ces populations ont manifesté en début de semaine.
Seulement, si tous s’accordent qu’il faut verser un peu d’eau de javel dans ce liquide précieux, après l’avoir filtré avant de l’utiliser, la mesure et la quantité nécessaire pour la désinfection pose problème chez certains. Or, un rapport présenté il y a un peu plus d’un an lors d’un atelier du Pepam (Programme eau potable et assainissement pour le millénaire), montrait que "50 % de la nappe phréatique de la banlieue est polluée". Ce qui expose davantage ces populations en cette période d’inondation.
Cette pénurie ne laisse pas les pères de famille indifférents. C’est ainsi que certains, les mieux nantis, ont recours aux bouteilles d’eau minérale de 10 litres vendus dans les commerces, pour se désaltérer et même la cuisine. D’autres, à l’aide de leurs véhicules chargés de bidons, de seaux et même de petits fûts, vont chercher le liquide précieux dans des quartiers non concernés par la pénurie.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, un business se développe autour de ce manque d’eau prolongé. C’est ainsi que des charretiers proposent leurs services à différents ménages. Ces derniers puisent des fûts d’eau qu’il vendent à 700 francs Cfa l’unité
Des coupures d’eau sont très fréquentes dans cette partie de la banlieue dakaroise. Il ne se passe pas un mois sans que ces populations ne soient délestées du liquide précieux, au moins le temps d’un "week-end" sans préavis. Et c’est la deuxième fois que les habitants vivent une aussi longue pénurie d’eau en 2009 après celle du début de l’année qui avait également duré cinq jours.