CLR/UJTL MALICOUNDA Les jeunes libéraux montent au créneau pour dénoncer la boulimie foncière qui règne dans leur localité. ils réclament l'instauration d'une délégation spéciale

« Nous demandons au président de la république Macky Sall de mettre sous audit le Conseil rural de Malicounda, et à l’issue duquel audit, d’y installer une délégation spéciale, » Tel est le vœu déclaré des jeunes du comité local rural de l’Ujtl de Malicounda, par la voix de leur SG, Ousmane Gningue. Ces jeunes sont montés au créneau pour tirer à boulets rouges sur les conseillers ruraux de leur localité. Ils ont dévoilé ce souhait au cours d’un point de presse tenu ce weekend à Warang. Et pour causes : « Nous avons fait un constat qui porte sur la gabegie doublée d’une boulimie foncière, causé par une mauvaise gestion du conseil rural, » fustige Ousmane Gningue SG du CLR Malicounda. Ousmane et ses camarades décrie la dilapidation des terres de leur circonscription. Ce qui est, selon eux, l’œuvre d’une équipe rurale constituée essentiellement de conseillers sans profession. « 95% des conseillers ruraux de Malicounda n’ont aucune qualification professionnelle et n’exercent aucun métier. Et pourtant, ils sont tous riches. Chacun d’eux dispose de très belles villas de luxe, et conduit de voitures de classe, »constate le chef de file des jeunes libéraux, qui s’interroge « Où est-ce qu’ils ont trouvé tout cet argent ? » et donne sa réponse « ils l’ont bien sûr volé. Parce qu’à chaque fois qu’il y a lotissement, au lieu d’examiner les demandes déposées, ils se partagent entre eux les terrains lotis, »accuse Ousmane Gningue, qui relève qu’au moment où ces gens s’enrichissent de la vente des terres, il existe des priorité de développement qui hantent le sommeil de la population. Sur le plan de la santé Malicounda ne dispose pas de poste de santé « C’est la maternité qui n’est qu’une seule pièce qui fait office en même temps de salle de consultation pour les patients. Beaucoup de villages souffrent de manque de courant et d’établissement scolaires. Les jeunes ne disposent pas d’aires de jeu, … la liste est longue, » se désole Ousmane. Les jeunes ont déclaré que ce point de presse est le premier jalon d’une lutte qu’ils comptent mener jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

SOURCE:MK (Petitecote.net)