REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
PRIMATURE
CONSEIL NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA
Secretariat executif
COMMUNIQUE DE PRESSE
ATELIER D’ORIENTATION ET DE PLAIDOYER SUR LES DROITS HUMAINS ET VIH
Au Sénégal, d’importants efforts ont été consentis dans la lutte contre le Sida.
Diverses initiatives ont permis ainsi le maintien de la prévalence basse et stable dans la population générale, avec de nouvelles infections chez les adultes de 15 à 49 ans et une tendance au fléchissement de la féminisation de l’épidémie.
Toutefois, la question de la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/sida et les populations les plus exposées aux risques de contamination que sont les professionnelles du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les prisonniers et les consommateurs de drogue injectables, devient aujourd’hui une préoccupation majeure dans la riposte au VIH/sida dans le pays et les violations constatées sont des obstacles à la réalisation de l’objectif d’élimination du VIH d’ici 2030.
Ces populations de par leur vulnérabilité, sont souvent discriminées et marginalisées à cause de leur statut ou appartenance à un groupe spécifique, ce qui peut rendre leur accès à des services de prévention, de prise en charge et d’appui, difficile et problématique.
Conformément aux instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux, le plein exercice par chacun de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales, est un élément essentiel de l’action mondiale contre l’épidémie du VIH, y compris aux fins de la prévention, du traitement, des soins et du soutien.
Par conséquent, dans le cadre d’une approche-droit permettant de revisiter la Loi n° 2010-03 du 9 avril 2010 relative au VIH SIDA pour une meilleure application avec comme résultat, la reconnaissance, le respect et la réalisation des droits des populations clés et des détenus dans le contexte national de lutte contre le Sida.
C’est pourquoi, en relation avec le Ministère de la justice, le Centre de formation judiciaire (CFJ), l’Association des femmes juristes (AJS) , l’Association des femmes médecins (AFEMS) , l’Association des jeunes avocats et le Ministère de l’intérieur le CNLS organisent, du 06 au 08 Septembre 2017 , un atelier d’orientation et de plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte des droits humains des groupes vulnérables que sont les populations clés et les détenus dans la riposte au VIH.
Le but est d’orienter les acteurs de la riposte pour une intégration effective de l’approche-droits humains dans la lutte contre le VIH/SIDA, pour une meilleure prise en compte des droits des populations clés et des détenus.
Un Peuple – Un But – Une Foi
PRIMATURE
CONSEIL NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA
Secretariat executif
COMMUNIQUE DE PRESSE
ATELIER D’ORIENTATION ET DE PLAIDOYER SUR LES DROITS HUMAINS ET VIH
Au Sénégal, d’importants efforts ont été consentis dans la lutte contre le Sida.
Diverses initiatives ont permis ainsi le maintien de la prévalence basse et stable dans la population générale, avec de nouvelles infections chez les adultes de 15 à 49 ans et une tendance au fléchissement de la féminisation de l’épidémie.
Toutefois, la question de la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/sida et les populations les plus exposées aux risques de contamination que sont les professionnelles du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les prisonniers et les consommateurs de drogue injectables, devient aujourd’hui une préoccupation majeure dans la riposte au VIH/sida dans le pays et les violations constatées sont des obstacles à la réalisation de l’objectif d’élimination du VIH d’ici 2030.
Ces populations de par leur vulnérabilité, sont souvent discriminées et marginalisées à cause de leur statut ou appartenance à un groupe spécifique, ce qui peut rendre leur accès à des services de prévention, de prise en charge et d’appui, difficile et problématique.
Conformément aux instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux, le plein exercice par chacun de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales, est un élément essentiel de l’action mondiale contre l’épidémie du VIH, y compris aux fins de la prévention, du traitement, des soins et du soutien.
Par conséquent, dans le cadre d’une approche-droit permettant de revisiter la Loi n° 2010-03 du 9 avril 2010 relative au VIH SIDA pour une meilleure application avec comme résultat, la reconnaissance, le respect et la réalisation des droits des populations clés et des détenus dans le contexte national de lutte contre le Sida.
C’est pourquoi, en relation avec le Ministère de la justice, le Centre de formation judiciaire (CFJ), l’Association des femmes juristes (AJS) , l’Association des femmes médecins (AFEMS) , l’Association des jeunes avocats et le Ministère de l’intérieur le CNLS organisent, du 06 au 08 Septembre 2017 , un atelier d’orientation et de plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte des droits humains des groupes vulnérables que sont les populations clés et les détenus dans la riposte au VIH.
Le but est d’orienter les acteurs de la riposte pour une intégration effective de l’approche-droits humains dans la lutte contre le VIH/SIDA, pour une meilleure prise en compte des droits des populations clés et des détenus.