Alors que la Campagne électorale bat son plein sur le terrain, la nouvelle race de politiciens logée dans la «Génération du concret» affûte ses armes. Comme annoncé par le maire de Dakar, Pape Diop, Karim Wade qui est investi sur la liste proportionnelle de la ville de Dakar devrait bientôt descendre sur le terrain politique pour battre campagne comme les autres candidats de la Coalition Sopi 2009. Enfin ! diront certainement les sceptiques à l’idée de voir le fils du président de la République briguer la municipalité de Dakar.
Selon des sources proches de la «Génération du concret», le président de l’Anoci, annoncé comme étant en mission à l’étranger pour l’intérêt de Dakar, rentre à Dakar mardi prochain, pour dérouler une stratégie déjà «mûrement réfléchie», destinée à mieux toucher l’électorat dakarois. Convaincus que la stratégie des foules ne favorise pas une bonne perception des messages qui sont véhiculés au cours des meetings, les «concrétistes» vont initier des «rencontres de quartier» pour recueillir les avis des populations locales. Ainsi, les différents corps de métier vont être consultés à l’occasion de fora thématiques, les sonder sur la manière dont ils voudraient que leur commune ou leur quartier soit géré. Une véritable «stratégie novatrice», selon les penseurs de la «Génération du concret», et qui va consister à laisser la parole aux électeurs, pour déboucher sur une grande rencontre où les populations, face à leurs futurs élus, vont faire l’esquisse du cadre de vie qu’ils souhaitent.
La «Génération du concret» est convaincue que cette stratégie, qualifiée de rupture, est la mieux adaptée au contexte actuel et à ce type d’élection, qui requiert la participation de la communauté. Ce sera l’occasion pour Karim Wade et ses colistiers, qui n’auront en fin de compte, qu’une petite semaine pour battre leur campagne, de construire avec les populations locales, un projet de société «pertinent» et qui va engager tout le monde. Il ne sera pas question pour la «Génération du concret» de gérer seule les affaires de la cité, assure-t-on. Mais plutôt, sur la base d’un «contrat de mandature» de bénéficier du soutien des populations qui, en retour, auront un droit de regard sur l’action municipale.
Cependant, si les Dakarois attendent de voir le président de l’Anoci sur le terrain après la fin de la première quinzaine de la campagne, l’on se pose la question de savoir si en l’espace d’une semaine seulement, les «concrétistes», qui mènent une campagne parallèle à celle de la Coalition Sopi, vont boucler leur programme de campagne. Même s’ils assurent avoir entamé leurs rencontres de quartier depuis un moment – la dernière devant se tenir aujourd’hui aux Parcelles Assainies – on peut se demander s’ils vont pouvoir atteindre tous les électeurs potentiels avant la fin de la campagne.
Par ailleurs, on se demande en quoi les rencontres de quartier, telles que présentées par les fidèles de M. Wade fils, tranchent vraiment avec ce que font les candidats des autres coalitions de partis, qui font également du porte-à-porte.
source le quotidien
Selon des sources proches de la «Génération du concret», le président de l’Anoci, annoncé comme étant en mission à l’étranger pour l’intérêt de Dakar, rentre à Dakar mardi prochain, pour dérouler une stratégie déjà «mûrement réfléchie», destinée à mieux toucher l’électorat dakarois. Convaincus que la stratégie des foules ne favorise pas une bonne perception des messages qui sont véhiculés au cours des meetings, les «concrétistes» vont initier des «rencontres de quartier» pour recueillir les avis des populations locales. Ainsi, les différents corps de métier vont être consultés à l’occasion de fora thématiques, les sonder sur la manière dont ils voudraient que leur commune ou leur quartier soit géré. Une véritable «stratégie novatrice», selon les penseurs de la «Génération du concret», et qui va consister à laisser la parole aux électeurs, pour déboucher sur une grande rencontre où les populations, face à leurs futurs élus, vont faire l’esquisse du cadre de vie qu’ils souhaitent.
La «Génération du concret» est convaincue que cette stratégie, qualifiée de rupture, est la mieux adaptée au contexte actuel et à ce type d’élection, qui requiert la participation de la communauté. Ce sera l’occasion pour Karim Wade et ses colistiers, qui n’auront en fin de compte, qu’une petite semaine pour battre leur campagne, de construire avec les populations locales, un projet de société «pertinent» et qui va engager tout le monde. Il ne sera pas question pour la «Génération du concret» de gérer seule les affaires de la cité, assure-t-on. Mais plutôt, sur la base d’un «contrat de mandature» de bénéficier du soutien des populations qui, en retour, auront un droit de regard sur l’action municipale.
Cependant, si les Dakarois attendent de voir le président de l’Anoci sur le terrain après la fin de la première quinzaine de la campagne, l’on se pose la question de savoir si en l’espace d’une semaine seulement, les «concrétistes», qui mènent une campagne parallèle à celle de la Coalition Sopi, vont boucler leur programme de campagne. Même s’ils assurent avoir entamé leurs rencontres de quartier depuis un moment – la dernière devant se tenir aujourd’hui aux Parcelles Assainies – on peut se demander s’ils vont pouvoir atteindre tous les électeurs potentiels avant la fin de la campagne.
Par ailleurs, on se demande en quoi les rencontres de quartier, telles que présentées par les fidèles de M. Wade fils, tranchent vraiment avec ce que font les candidats des autres coalitions de partis, qui font également du porte-à-porte.
source le quotidien