Ils ont jusqu'au 24 novembre 2011 pour vider les lieux. Les familles établies sur le chemin de l'autoroute à péage "doivent plier bagages. Le 24, ce sera un espace nu pour faire place aux travaux de l'Apix".
En assemblée générale samedi à Diaksao, le collectif des affectés de l'autoroute à péage ont exprimé leur indignation. Selon le président du collectif de Diaksao Ablaye Sarr, l"Apix persiste dans sa démarche de vouloir "nous donner 17000 F pour les actes de vente et 40.000 pour les TF (Titre foncier). Ce que nous réfutons toujours". Pour ce dernier, il faut batailler ferme, pour obtenir gain de cause, dans la mesure où les maisons ne doivent pas être bradées par leur propriétaires.
Continuant à exprimer son courroux, A. Sarr a appelé ses camarades et autres membres des familles victimes de dire non car, dit-il "l"Apix n'a pas le droit de nous priver de logement. Nous sommes prêts à mourir sous les bulldozers si les autorités ne reviennent pas sur leur décision". En effet, toutes les familles concernées étaient présentes, avec des pancartes, invitant l'État à "ne pas toucher à leur terrain" ou à "dire non pour les
17000". Au courant de la rencontre, le président a soutenu que la sensibilisation sera de mise comme l"Apix communique tout le temps à travers la presse.
Appel aux boycott
L'Apix ouvrira un bureau de paiement le 15 novembre prochain pour procéder à la remise des sommes d'argent , ou indemnités des affectées des travaux. A en croire A. Sarr, que nul ne se présente pour aller récupérer des sommes aussi dérisoires soient-elles.
"Nous n'avons pas de voitures 4x4, ni de comptes en banque, mais nous résisterons par tous les moyens afin de rester dans nos droits" dit-il.
Une autre affaire qui, selon l'adjoint , Mamadou Thior, est loin d'être de la corruption. Au fait des portables, du carburant et du crédit avaient été remis au différents présidents des collectifs. Selon ce dernier, tout a été signé et c'est l'Apix elle-même, pour les joindre qui le leur a donné, sur des bases claires. "C'est dans la plus grande transparence que tout ceci a eu lieu. Et nous l'avons reçu lors du séminaire à Saly. Ce qui est loin d'être de la corruption" soutient-il.
Tentative de division
Pour A. Sarr et Cie, l'Apix cherche à les diviser par tous les moyens. En effet, Explique M. Thior, il y a des responsables qui sont appelés au téléphone et on ne sait pourquoi. Tout ceci, selon lui est une tentative de semer la division au sein même des collectifs.
Par ailleurs, le coordonnateur des sept (7) collectifs, Daouda Mamadou Gueye a invité le président de la République à prendre une dicision car "il faut trouver des solutions et de permettre à tout un chacun de retrouver son havre de paix". S'agissant de la question de la violence, il indique que "les jeunes sont incontrôlables et ne souhaitent pas en arriver la".
Dans tous les cas, l'affaire prend une tournure assez importante. Et les populations sont décidées à y aller jusqu'au bout, quitte à y laisser leur vie.
Pape Mbaye Leral.net
En assemblée générale samedi à Diaksao, le collectif des affectés de l'autoroute à péage ont exprimé leur indignation. Selon le président du collectif de Diaksao Ablaye Sarr, l"Apix persiste dans sa démarche de vouloir "nous donner 17000 F pour les actes de vente et 40.000 pour les TF (Titre foncier). Ce que nous réfutons toujours". Pour ce dernier, il faut batailler ferme, pour obtenir gain de cause, dans la mesure où les maisons ne doivent pas être bradées par leur propriétaires.
Continuant à exprimer son courroux, A. Sarr a appelé ses camarades et autres membres des familles victimes de dire non car, dit-il "l"Apix n'a pas le droit de nous priver de logement. Nous sommes prêts à mourir sous les bulldozers si les autorités ne reviennent pas sur leur décision". En effet, toutes les familles concernées étaient présentes, avec des pancartes, invitant l'État à "ne pas toucher à leur terrain" ou à "dire non pour les
17000". Au courant de la rencontre, le président a soutenu que la sensibilisation sera de mise comme l"Apix communique tout le temps à travers la presse.
Appel aux boycott
L'Apix ouvrira un bureau de paiement le 15 novembre prochain pour procéder à la remise des sommes d'argent , ou indemnités des affectées des travaux. A en croire A. Sarr, que nul ne se présente pour aller récupérer des sommes aussi dérisoires soient-elles.
"Nous n'avons pas de voitures 4x4, ni de comptes en banque, mais nous résisterons par tous les moyens afin de rester dans nos droits" dit-il.
Une autre affaire qui, selon l'adjoint , Mamadou Thior, est loin d'être de la corruption. Au fait des portables, du carburant et du crédit avaient été remis au différents présidents des collectifs. Selon ce dernier, tout a été signé et c'est l'Apix elle-même, pour les joindre qui le leur a donné, sur des bases claires. "C'est dans la plus grande transparence que tout ceci a eu lieu. Et nous l'avons reçu lors du séminaire à Saly. Ce qui est loin d'être de la corruption" soutient-il.
Tentative de division
Pour A. Sarr et Cie, l'Apix cherche à les diviser par tous les moyens. En effet, Explique M. Thior, il y a des responsables qui sont appelés au téléphone et on ne sait pourquoi. Tout ceci, selon lui est une tentative de semer la division au sein même des collectifs.
Par ailleurs, le coordonnateur des sept (7) collectifs, Daouda Mamadou Gueye a invité le président de la République à prendre une dicision car "il faut trouver des solutions et de permettre à tout un chacun de retrouver son havre de paix". S'agissant de la question de la violence, il indique que "les jeunes sont incontrôlables et ne souhaitent pas en arriver la".
Dans tous les cas, l'affaire prend une tournure assez importante. Et les populations sont décidées à y aller jusqu'au bout, quitte à y laisser leur vie.
Pape Mbaye Leral.net