Les lendemains de défaite ont la particularité d’être cauchemardesque pour les vaincus. Les maires sortants, membres de la Coalition Sopi 2009, ne diront pas le contraire. Pour eux, qui ont eu à gérer les municipalités et autres Collectivités locales du pays, durant sept longues années, voici venu le moment de rendre compte. Et, les équipes qui vont leur succéder aimeraient bien avoir une idée de l’actif et du passif de leurs prédécesseurs. Histoire de savoir sur quelles bases entamer leur mandat et mener à bien la mission confiée à eux par les populations.
Hier, le leader en second de l’Afp, tête de liste de la Coalition Bennoo siggil Senegaal au scrutin proportionnel à la municipalité de Kaolack, a annoncé la couleur. Madieyna Diouf a appelé à un audit de la gestion de la précédente équipe municipale de la capitale du Saloum.
Sous l’Alternance, le mandat des maires libéraux et autres présidents de Conseils ruraux sortants a été rythmé par pas mal de scandales fonciers. Ceux-ci ont abouti à leur comparution devant les tribunaux voire à l’incarcération de nombre d’entre eux. Le dernier cas en date est celui du maire sortant de la commune d’arrondissement de Grand-Yoff, qui était en passe d’être placé, ces derniers jours, sous mandat de dépôt, après avoir échappé de peu à la prison, il y a quelques mois.
La gestion des ordures dans la capitale sénégalaise, avec le contrat léonin signé entre la ville de Dakar et la société française de ramassage des ordures, avait fini de scandaliser plus d’un. D’ailleurs, le 20 novembre 2006, Le Quotidien indiquait que, dans un contrat de prestations signé par cette entreprise française de ramassage des ordures avec l’Entente intercommunautaire de Dakar, (Cadak-Car), ces deux parties se sont mises d’accord pour que les litiges résultant dudit contrat se règlent au Maroc, et non au Sénégal ou en France. Et dans le même temps ; l’article 12.3 indique que «le présent contrat est régi par la loi de la République du Sénégal». On n’a, d’ailleurs, pas manqué de se demander depuis quand les juridictions marocaines régissent les lois sénégalaises.
Dans le domaine de la santé, la ville de Dakar, à titre d’exemple, n’a pas véritablement posé des actes allant dans le sens de rendre plus pérenne l’hôpital Abass Ndao, hérité de la gestion du maire socialiste d’alors, Mamadou Diop. Alors que la santé fait partie des compétences transférées. En pleine campagne électorale, Pape Diop, l’édile sortant, a annoncé sa décision de ne plus assurer la tutelle administrative de cet établissement de santé. Comme s’il était sûr de sa reconduction à la tête de la ville de Dakar. Le premier magistrat libéral de la capitale avait argué qu’il avait injecté une enveloppe financière de 100 millions de francs Cfa dans le fonctionnement de l’hôpital Abass Ndao. Mais, les syndicalistes de ladite structure hospitalière avaient détourné cet argent à des fins personnelles. Des accusations rejetées, du reste, par les syndicalistes
source le quotidien
Hier, le leader en second de l’Afp, tête de liste de la Coalition Bennoo siggil Senegaal au scrutin proportionnel à la municipalité de Kaolack, a annoncé la couleur. Madieyna Diouf a appelé à un audit de la gestion de la précédente équipe municipale de la capitale du Saloum.
Sous l’Alternance, le mandat des maires libéraux et autres présidents de Conseils ruraux sortants a été rythmé par pas mal de scandales fonciers. Ceux-ci ont abouti à leur comparution devant les tribunaux voire à l’incarcération de nombre d’entre eux. Le dernier cas en date est celui du maire sortant de la commune d’arrondissement de Grand-Yoff, qui était en passe d’être placé, ces derniers jours, sous mandat de dépôt, après avoir échappé de peu à la prison, il y a quelques mois.
La gestion des ordures dans la capitale sénégalaise, avec le contrat léonin signé entre la ville de Dakar et la société française de ramassage des ordures, avait fini de scandaliser plus d’un. D’ailleurs, le 20 novembre 2006, Le Quotidien indiquait que, dans un contrat de prestations signé par cette entreprise française de ramassage des ordures avec l’Entente intercommunautaire de Dakar, (Cadak-Car), ces deux parties se sont mises d’accord pour que les litiges résultant dudit contrat se règlent au Maroc, et non au Sénégal ou en France. Et dans le même temps ; l’article 12.3 indique que «le présent contrat est régi par la loi de la République du Sénégal». On n’a, d’ailleurs, pas manqué de se demander depuis quand les juridictions marocaines régissent les lois sénégalaises.
Dans le domaine de la santé, la ville de Dakar, à titre d’exemple, n’a pas véritablement posé des actes allant dans le sens de rendre plus pérenne l’hôpital Abass Ndao, hérité de la gestion du maire socialiste d’alors, Mamadou Diop. Alors que la santé fait partie des compétences transférées. En pleine campagne électorale, Pape Diop, l’édile sortant, a annoncé sa décision de ne plus assurer la tutelle administrative de cet établissement de santé. Comme s’il était sûr de sa reconduction à la tête de la ville de Dakar. Le premier magistrat libéral de la capitale avait argué qu’il avait injecté une enveloppe financière de 100 millions de francs Cfa dans le fonctionnement de l’hôpital Abass Ndao. Mais, les syndicalistes de ladite structure hospitalière avaient détourné cet argent à des fins personnelles. Des accusations rejetées, du reste, par les syndicalistes
source le quotidien