Rien n’arrête certaines femmes. Dominer les hommes semble être leur cheval de bataille dans ce monde où pourtant les recommandations Divines sont claires et nettes. Mais la société sénégalaise a ses traditions, belles mais aussi maléfiques. Beaucoup de femmes règnent en véritables maîtres chez elles. Le mari ou l’amant n’a pas son mot à dire. Il est doux comme un agneau, se laisse insulter, sans broncher. Sa fortune lui passe sous le nez. Il est quelquefois complètement déconnecté, sans réseau. Serigne Moussa Diop, faiseur de miracles pour les femmes, professe : « Une de mes recettes consiste à mettre une solution dans une boisson. Il y a aussi les talismans enfouis sous de grandes jarres. C’est ce sable placé dessous qui fait la bonne affaire. Nous pouvons aussi prendre le baobab. C’est un arbre majestueux et imposant. La femme sera toujours celle qui impose sa loi. Il suffit juste de faire une incision dans l’arbre et d’y placer le gris gris. À côté, il y aussi la boîte de lait. On prononce certaines phrases et le tour est joué. Sans oublier le liquide séminal qu’on met sur les chutes de tissu ». L’effet de ces solutions serait tel que le mari est toujours bouche bée. La femme peut aller et venir, avoir tous les cadeaux, bref avoir la main mise sur son époux. La cola blanche tout comme la corne de chèvre à attacher sous le lit sont aussi prisées. Serigne Moussa assure que la clientèle est toujours là. « Oui, surtout les filles de joie qui veulent avoir des maris européens. Le dimanche est un jour particulièrement favorable pour rencontrer un Blanc riche. Les autres jours sont propices, surtout quand on travaille avec ces personnes de couleur. C’est irréversible. Avec ces bains, vous êtes assurées de tomber sur un Blanc », assure-t-il. Des pratiques néfastes car avec des effets quelquefois indésirables
Les femmes sont partagées. Car la peur se greffe souvent à ces pratiques néfastes. Nafi Diagne, secrétaire se souvient « j’ai une voisine. Elle a des enfants très bien nantis. Mais son mari est paralysé et ne peut pas sortir pour aller se faire soigner. La raison, elle avait un talisman gardé dans un endroit secret et dont elle n’a plus souvenance. Le talisman devait mettre fin aux nombreuses sorties nocturnes du mari. Mais cela fait des années que le pauvre qui a plus de 78 ans, souffre. Il ne peut plus même aller voir un médecin. Mais puisque que ses enfants sont riches, c’est le docteur qui vient faire les consultations à domicile. Quelquefois, le mari lui crie, puisque maintenant je ne peux plus courir les femmes, retrouve le gris-gris, et d’appeler au secours ».
Poils de chien et de chat dans un fourneau ! Seydou est agent de gardiennage. « Vous savez, dit-il, les femmes oublient quelquefois que certains hommes ne se laissent pas faire. Un jour, je patrouillais et je suis tombé sur des jeunes. Je croyais qu’ils étaient des voleurs. Quand je me suis approché, ils ont paniqué. Criblés de questions, ils ont avoué être des mercenaires à la solde d’une dame. Cette dernière bien calée dans sa voiture suivait les prescriptions de son charlatan. Elle devait mettre trois talismans dans trois endroits différents. Sur un van posé sur des branches, puis un autre sur un mur très haut et enfin le troisième devait être enfoui profondément sous un arbre. Et vous voyez le résultat, son manège a été découvert. C’en est donc fini car le mari en question, est un homme très pieux. La femme a perdu et son temps et son argent ». Néné Tall fréquente assidûment les marabouts. « J’ai failli, révèle-t-elle, divorcer car mon mari draguait une fille cinq sur cinq Tous les jours, c’étaient des disputes, des insultes. Je le détestais et il suffisait que je le voie pour avoir un pincement au cœur. Une voisine m’a interpellée et m’a recommandé un grand marabout. Ce dernier m’a confessé que mon mari a bu du thé où l’on a mis du « noob ». Il m’a alors demandé de lui trouver des poils de chat et de chien. Ensuite je devais allumer un grand feu avec ces ingrédients en plus d’un « khatim ». Depuis ce jour, j’ai la paix, car vous savez que chien et chat ne font jamais bon ménage. Il n’a plus remis les pieds chez sa maîtresse. Et je touche du bois ».
Thé et le lait, agents de liaison Bada Faye confesse :« J’avais une copine pendant les années de braises ; je suis parti en voyage et je suis revenu deux ans après. J’avais mis un jean, de belles chaussures de sport et j’avais grossi, sans oublier le parfum. Dès que j’ai franchi le seuil de la maison de ma bien aimée, toute la famille s’est levée, étonnée, car j’étais métamorphosé. J’ai souri. Jadis on m’accueillait avec des quolibets mais cette après-midi-là, c’était le sourire. Je m’installais au salon, quand une heure plus tard, la fille, tremblant comme une feuille, m’apporta un verre de lait caillé, avec des tranches d’ananas. Le temps que j’aille remettre un billet à la maman, c’était l’horreur. De grosses fourmis venaient d’entourer le verre, mystérieusement. Un autre cri plus strident fusa. La maman en a perdu et son foulard et un futur gendre. Je remerciais le Ciel et ma mère. Depuis, je suis méfiant. J’ai dit à ma femme de ne jamais essayer ce genre de pratique, car je veux sauver ma progéniture ». Anna Diagne se satisfait des prouesses de son marabout. « Mon mari, confie-t-elle m’a carrément avoué son penchant pour les femmes. Il a signé la monogamie mais il aime draguer pour rompre la monotonie. J’ai pu trouver un remède après un système de renseignement parfait sur ses mouvements Quand il commence à s’intéresser à une fille, je prends ma voiture. J’ai ainsi l’adresse et tout. Je vais voir alors mon marabout qui est très fort. La fille a été mariée le même soir. Ensuite, elle a fait cap chez son époux en Europe. Elle n’a plus remis les pieds au Sénégal et ce depuis dix ans. N’est-ce pas que le bonheur dans le foyer vaut tous les sacrifices ».
L’islam, la clé L’imam Moustapha Bitèye condamne ces pratiques nébuleuses et invite les femmes à se référer à l’islam. « Les recommandations du Seigneur existent depuis Adam et Eve, argue-t-il. Et tous les hommes et femmes ont comme ancêtre ce couple modèle. Dans le mariage, deux principes de base sont importants et forment la charpente : amour et compassion. N’est-ce pas que l’union fait la force ? Et l’amour qui est le principe premier dans le mariage engendre toujours la compassion. Mais dans un couple, il faut toujours se méfier de Satan car il est partout et il est notre ennemi. C’est pourquoi toute femme qui cherche la bénédiction dans son ménage ne doit pas chercher à être au-dessus de son époux. Il y a des prières pour fortifier le ménage et cela n’est pas néfaste. Dans la vie de tous les jours, il faut tout faire pour éviter les mauvaises pratiques. Et je vais vous raconter une histoire, celle d’une femme qui voulait conquérir son époux. Elle s’en est ouvert à son marabout qui lui a recommandé une seule chose : le lait d’une lionne ».
Dompter une lionne et traire son lait
La bonne dame s’en ouvre aux bergers. Ces derniers écarquillent des yeux et lui montrent le chemin. Ils conduisent la femme jusqu’à une clairière où une lionne venait de mettre bas. Le lendemain, elle retourne sur les lieux et trouve toujours la féline. Elle repart pour revenir le lendemain avec une bassine pleine d’eau. La femme se cache et voit que la lionne avait soif. Pendant une semaine, elle s’acquitte de cette tâche. La bassine d’eau toujours remplie et au même endroit. La semaine d’après, elle s’aperçoit que l’animal commence à remuer la queue. Bon signe. Une confiance commence à régner entre la femme et la lionne. C’est alors que la dame change de stratégie. La bassine est maintenant posée devant l’animal et sa progéniture. Pendant encore une semaine. Quinze jours sont ainsi passés. Le 16 ème jour, elle adopte une autre méthode. De la viande. Et le 17 è jour, encore de la viande. Mais c’est au moment où la lionne s’en donne à cœur joie, qu’elle sort sa petite bouteille pour prélever le liquide précieux. C’est ce jour-là, que la femme prit congé de la lionne. Elle s’en est sortie indemne. « Elle venait d’accomplir un miracle sur une lionne, reconnaît M.Bitèye, l’animal le plus redoutable, craint par la faune et par l’homme. Plus besoin alors pour la femme de rechercher autre chose. Elle n’a qu’à adopter le même scénario avec son mari pour atteindre la perfection ». Plus besoin d’amulettes ou de potions dangereuses, car certains hommes ne se laissent plus mener par le bout du nez. Eux aussi ont leurs antidotes…
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Les femmes sont partagées. Car la peur se greffe souvent à ces pratiques néfastes. Nafi Diagne, secrétaire se souvient « j’ai une voisine. Elle a des enfants très bien nantis. Mais son mari est paralysé et ne peut pas sortir pour aller se faire soigner. La raison, elle avait un talisman gardé dans un endroit secret et dont elle n’a plus souvenance. Le talisman devait mettre fin aux nombreuses sorties nocturnes du mari. Mais cela fait des années que le pauvre qui a plus de 78 ans, souffre. Il ne peut plus même aller voir un médecin. Mais puisque que ses enfants sont riches, c’est le docteur qui vient faire les consultations à domicile. Quelquefois, le mari lui crie, puisque maintenant je ne peux plus courir les femmes, retrouve le gris-gris, et d’appeler au secours ».
Poils de chien et de chat dans un fourneau ! Seydou est agent de gardiennage. « Vous savez, dit-il, les femmes oublient quelquefois que certains hommes ne se laissent pas faire. Un jour, je patrouillais et je suis tombé sur des jeunes. Je croyais qu’ils étaient des voleurs. Quand je me suis approché, ils ont paniqué. Criblés de questions, ils ont avoué être des mercenaires à la solde d’une dame. Cette dernière bien calée dans sa voiture suivait les prescriptions de son charlatan. Elle devait mettre trois talismans dans trois endroits différents. Sur un van posé sur des branches, puis un autre sur un mur très haut et enfin le troisième devait être enfoui profondément sous un arbre. Et vous voyez le résultat, son manège a été découvert. C’en est donc fini car le mari en question, est un homme très pieux. La femme a perdu et son temps et son argent ». Néné Tall fréquente assidûment les marabouts. « J’ai failli, révèle-t-elle, divorcer car mon mari draguait une fille cinq sur cinq Tous les jours, c’étaient des disputes, des insultes. Je le détestais et il suffisait que je le voie pour avoir un pincement au cœur. Une voisine m’a interpellée et m’a recommandé un grand marabout. Ce dernier m’a confessé que mon mari a bu du thé où l’on a mis du « noob ». Il m’a alors demandé de lui trouver des poils de chat et de chien. Ensuite je devais allumer un grand feu avec ces ingrédients en plus d’un « khatim ». Depuis ce jour, j’ai la paix, car vous savez que chien et chat ne font jamais bon ménage. Il n’a plus remis les pieds chez sa maîtresse. Et je touche du bois ».
Thé et le lait, agents de liaison Bada Faye confesse :« J’avais une copine pendant les années de braises ; je suis parti en voyage et je suis revenu deux ans après. J’avais mis un jean, de belles chaussures de sport et j’avais grossi, sans oublier le parfum. Dès que j’ai franchi le seuil de la maison de ma bien aimée, toute la famille s’est levée, étonnée, car j’étais métamorphosé. J’ai souri. Jadis on m’accueillait avec des quolibets mais cette après-midi-là, c’était le sourire. Je m’installais au salon, quand une heure plus tard, la fille, tremblant comme une feuille, m’apporta un verre de lait caillé, avec des tranches d’ananas. Le temps que j’aille remettre un billet à la maman, c’était l’horreur. De grosses fourmis venaient d’entourer le verre, mystérieusement. Un autre cri plus strident fusa. La maman en a perdu et son foulard et un futur gendre. Je remerciais le Ciel et ma mère. Depuis, je suis méfiant. J’ai dit à ma femme de ne jamais essayer ce genre de pratique, car je veux sauver ma progéniture ». Anna Diagne se satisfait des prouesses de son marabout. « Mon mari, confie-t-elle m’a carrément avoué son penchant pour les femmes. Il a signé la monogamie mais il aime draguer pour rompre la monotonie. J’ai pu trouver un remède après un système de renseignement parfait sur ses mouvements Quand il commence à s’intéresser à une fille, je prends ma voiture. J’ai ainsi l’adresse et tout. Je vais voir alors mon marabout qui est très fort. La fille a été mariée le même soir. Ensuite, elle a fait cap chez son époux en Europe. Elle n’a plus remis les pieds au Sénégal et ce depuis dix ans. N’est-ce pas que le bonheur dans le foyer vaut tous les sacrifices ».
L’islam, la clé L’imam Moustapha Bitèye condamne ces pratiques nébuleuses et invite les femmes à se référer à l’islam. « Les recommandations du Seigneur existent depuis Adam et Eve, argue-t-il. Et tous les hommes et femmes ont comme ancêtre ce couple modèle. Dans le mariage, deux principes de base sont importants et forment la charpente : amour et compassion. N’est-ce pas que l’union fait la force ? Et l’amour qui est le principe premier dans le mariage engendre toujours la compassion. Mais dans un couple, il faut toujours se méfier de Satan car il est partout et il est notre ennemi. C’est pourquoi toute femme qui cherche la bénédiction dans son ménage ne doit pas chercher à être au-dessus de son époux. Il y a des prières pour fortifier le ménage et cela n’est pas néfaste. Dans la vie de tous les jours, il faut tout faire pour éviter les mauvaises pratiques. Et je vais vous raconter une histoire, celle d’une femme qui voulait conquérir son époux. Elle s’en est ouvert à son marabout qui lui a recommandé une seule chose : le lait d’une lionne ».
Dompter une lionne et traire son lait
La bonne dame s’en ouvre aux bergers. Ces derniers écarquillent des yeux et lui montrent le chemin. Ils conduisent la femme jusqu’à une clairière où une lionne venait de mettre bas. Le lendemain, elle retourne sur les lieux et trouve toujours la féline. Elle repart pour revenir le lendemain avec une bassine pleine d’eau. La femme se cache et voit que la lionne avait soif. Pendant une semaine, elle s’acquitte de cette tâche. La bassine d’eau toujours remplie et au même endroit. La semaine d’après, elle s’aperçoit que l’animal commence à remuer la queue. Bon signe. Une confiance commence à régner entre la femme et la lionne. C’est alors que la dame change de stratégie. La bassine est maintenant posée devant l’animal et sa progéniture. Pendant encore une semaine. Quinze jours sont ainsi passés. Le 16 ème jour, elle adopte une autre méthode. De la viande. Et le 17 è jour, encore de la viande. Mais c’est au moment où la lionne s’en donne à cœur joie, qu’elle sort sa petite bouteille pour prélever le liquide précieux. C’est ce jour-là, que la femme prit congé de la lionne. Elle s’en est sortie indemne. « Elle venait d’accomplir un miracle sur une lionne, reconnaît M.Bitèye, l’animal le plus redoutable, craint par la faune et par l’homme. Plus besoin alors pour la femme de rechercher autre chose. Elle n’a qu’à adopter le même scénario avec son mari pour atteindre la perfection ». Plus besoin d’amulettes ou de potions dangereuses, car certains hommes ne se laissent plus mener par le bout du nez. Eux aussi ont leurs antidotes…
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