Si les conclusions des réflexions d’une année, menées avec le concours des couches, catégories et segments de la société à travers les ateliers de discussions, d’échanges et de restitutions sur l’étendue du territoire national et à l’étranger au sein de la diaspora des Assises nationales qualifiées ainsi comme telles par les initiateurs sont appliquées, on peut s’attendre à une 5ème République plus vertueuse, où l’éthique et la morale structureront les actions et le comportement politiques et des politiques qui nous gouvernent.
Où l’Assemblée nationale, sera désormais le siège d’un pouvoir plus inclusif que par le passé à l’opposé d’une présidence solitaire, servi par un Exécutif totalitaire. Où les institutions de la République que le peuple s’est donné librement et utilement s’équilibreront tout en se complétant harmonieusement. Où les hommes et les femmes chargés de les animer seront vertueux.
Bref une République où le pouvoir politique restauré, resterait un simple outil mis à la disposition de mains propres, suffisamment compétentes ayant reçu démocratiquement mandat du peuple et non une fin en soi. Un outil au service de la satisfaction des besoins/aspirations des populations mortifiées jusqu’ici par une gouvernance dite libérale peu préoccupée des vices qui gangrènent le pays, sapent ses fondements, détruisent le tissu social.
Une charte de gouvernance démocratique donc à laquelle a invité hier, dimanche 24 mai à adhésion tout le monde, Amadou Makhtar Mbow, le président du comité national de pilotage des Assises nationales. Il a prié toutes les forces vives du Sénégal à s’accoler au consensus réalisé autour de la « Réglementationo ».
L’ancien Directeur général de l’Unesco a invité partis politiques, organisations de la société civile, intellectuels, notabilités et hommes et femmes de bonne volonté à signer le document, tout en leur demandant d’en être les vecteurs de diffusion large et intelligemment utile. Il a convié les partenaires au développement à inclure dans leur approche de notre pays désormais, la charte de gouvernance démocratique fruit du travail des Assises nationales.
Trois commissions transversales et huit thématiques ont planché pendant dix mois sur de nombreuses questions dont les institutions, la liberté, la citoyenneté, le monde rural, la politique économique. Un élan et un souci fondateur de réflexion et d’action qui tendent, selon les initiateurs à faire faire au pays un nouveau bond qualitatif dans sa trajectoire. Une cinquième république vertueuse avec la mise en place de nouvelles règles du jeu, à tous les niveaux de la vie nationale.
Ce que le général Mouhamadou Lamine Keïta a décliné à l’ouverture des travaux hier au Méridien président. En écho, Abdou Salam Fall, secrétaire général de la Commission scientifique indexera lui la « crise multiforme des valeurs » qui fait que les solidarités s’essoufflent.
Certes les promoteurs des Assises nationales en faisant l’état des lieux n’ont pu s’empêcher de faire le bilan de la gouvernance au Sénégal depuis 1960.
Une bonne partie des maux qu’ils réévaluent ainsi peuvent être imputés aux premiers gouverneurs, même si les successeurs libéraux les ont exacerbés. Il s’y ajoute que la question non évacuée de l’âge limite présidentiel atténue assurément la pertinence de la proposition d’empêcher les parents proches à devenir automatiquement président de la République. Mais, ils ont invité les Sénégalais à l’introspection à la projection d’une gouvernance saine et démocratique.
Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia rappelé récemment à son Seigneur et maître ainsi que les compagnons des premières heures s’évertuèrent à jeter les soubassements d’un Etat et d’une nation sénégalaise autour du triptyque : un peuple, un but, une foi. Abdou Diouf le dauphin d’abord constitutionnel, puis démocratique s’ingénia à moderniser l’Administration ainsi qu’à jeter les bases de l’Etat de droit.
On pouvait valablement s’attendre à ce que le troisième président du Sénégal consolidât la démocratie, nettoyât les écuries d’Augias, fondât l’économie et passât le témoin au regard de son âge et de son passé éreintant d’opposant pendant 26 ans. Si sa préoccupation de doter le pays et l’Afrique d’infrastructures structurantes est louable, on peine au Sénégal à comprendre les actes qu’il pose quotidiennement.
La propension qu’on lui prête de se faire succéder par son fils n’aide pas également à l’inscrire au panthéon de notre histoire. Prendra-t-il en compte la réflexion d’une partie non négligeable de ses compatriotes ou se contentera-t-il comme au début de considérer le travail de ces fils du pays comme dirigé contre lui et son pouvoir ? En vérité, une dynamique est enclenchée, elle devrait aller à termes.
Où l’Assemblée nationale, sera désormais le siège d’un pouvoir plus inclusif que par le passé à l’opposé d’une présidence solitaire, servi par un Exécutif totalitaire. Où les institutions de la République que le peuple s’est donné librement et utilement s’équilibreront tout en se complétant harmonieusement. Où les hommes et les femmes chargés de les animer seront vertueux.
Bref une République où le pouvoir politique restauré, resterait un simple outil mis à la disposition de mains propres, suffisamment compétentes ayant reçu démocratiquement mandat du peuple et non une fin en soi. Un outil au service de la satisfaction des besoins/aspirations des populations mortifiées jusqu’ici par une gouvernance dite libérale peu préoccupée des vices qui gangrènent le pays, sapent ses fondements, détruisent le tissu social.
Une charte de gouvernance démocratique donc à laquelle a invité hier, dimanche 24 mai à adhésion tout le monde, Amadou Makhtar Mbow, le président du comité national de pilotage des Assises nationales. Il a prié toutes les forces vives du Sénégal à s’accoler au consensus réalisé autour de la « Réglementationo ».
L’ancien Directeur général de l’Unesco a invité partis politiques, organisations de la société civile, intellectuels, notabilités et hommes et femmes de bonne volonté à signer le document, tout en leur demandant d’en être les vecteurs de diffusion large et intelligemment utile. Il a convié les partenaires au développement à inclure dans leur approche de notre pays désormais, la charte de gouvernance démocratique fruit du travail des Assises nationales.
Trois commissions transversales et huit thématiques ont planché pendant dix mois sur de nombreuses questions dont les institutions, la liberté, la citoyenneté, le monde rural, la politique économique. Un élan et un souci fondateur de réflexion et d’action qui tendent, selon les initiateurs à faire faire au pays un nouveau bond qualitatif dans sa trajectoire. Une cinquième république vertueuse avec la mise en place de nouvelles règles du jeu, à tous les niveaux de la vie nationale.
Ce que le général Mouhamadou Lamine Keïta a décliné à l’ouverture des travaux hier au Méridien président. En écho, Abdou Salam Fall, secrétaire général de la Commission scientifique indexera lui la « crise multiforme des valeurs » qui fait que les solidarités s’essoufflent.
Certes les promoteurs des Assises nationales en faisant l’état des lieux n’ont pu s’empêcher de faire le bilan de la gouvernance au Sénégal depuis 1960.
Une bonne partie des maux qu’ils réévaluent ainsi peuvent être imputés aux premiers gouverneurs, même si les successeurs libéraux les ont exacerbés. Il s’y ajoute que la question non évacuée de l’âge limite présidentiel atténue assurément la pertinence de la proposition d’empêcher les parents proches à devenir automatiquement président de la République. Mais, ils ont invité les Sénégalais à l’introspection à la projection d’une gouvernance saine et démocratique.
Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia rappelé récemment à son Seigneur et maître ainsi que les compagnons des premières heures s’évertuèrent à jeter les soubassements d’un Etat et d’une nation sénégalaise autour du triptyque : un peuple, un but, une foi. Abdou Diouf le dauphin d’abord constitutionnel, puis démocratique s’ingénia à moderniser l’Administration ainsi qu’à jeter les bases de l’Etat de droit.
On pouvait valablement s’attendre à ce que le troisième président du Sénégal consolidât la démocratie, nettoyât les écuries d’Augias, fondât l’économie et passât le témoin au regard de son âge et de son passé éreintant d’opposant pendant 26 ans. Si sa préoccupation de doter le pays et l’Afrique d’infrastructures structurantes est louable, on peine au Sénégal à comprendre les actes qu’il pose quotidiennement.
La propension qu’on lui prête de se faire succéder par son fils n’aide pas également à l’inscrire au panthéon de notre histoire. Prendra-t-il en compte la réflexion d’une partie non négligeable de ses compatriotes ou se contentera-t-il comme au début de considérer le travail de ces fils du pays comme dirigé contre lui et son pouvoir ? En vérité, une dynamique est enclenchée, elle devrait aller à termes.