Le nouveau président de la République a toujours clamé sa volonté de traiter les citoyens en toute «équité» et dans «une parfaite égalité devant la loi». L’heure est donc venue de traduire ses vœux pieux en actes concrets. Certes, des débuts ont été esquissés, avec l’arrestation de Cheikh Béthio Thioune sans tenir compte ni de son statut ni de son rang. Ce qui donne un sens certain à la fameuse phrase du candidat Macky Sall qui avait fait le buzz dans l’entre-deux tours : «Les citoyens sont égaux devant la loi». Pour autant, il ne faudrait pas s’arrêter à cela. Le bouchon devrait être poussé pour punir tous ceux qui ont eu une responsabilité quelconque dans la mort de citoyens. Les cas de tortures dénoncés depuis plus d’une décennie devraient être jugés car certains ont abouti à la perte en vies humaines. Les forces de l’ordre semblent, sur ce plan, jouir d’une certaine impunité. Un fait dont le président Macky a signé l’acte de mort dès son élection et délivré le permis d’inhumer lundi dernier à la salle des banquets.
Ce qui, d’ailleurs, ne serait pas de trop et mettrait en veilleuse la volonté d’Amnesty de traduire devant la Cour Pénale Internationale tous les auteurs d’actes répréhensibles et de flagrantes violations des droits de l’homme qui n’ont pas reçu de sanction de l’Etat sénégalais.
Tout de même, en s’érigeant en défenseur des droits de l’homme, Seydi Gassama et ses camarades ne devraient pas faire dans la sélection. Tous les cas de violation des droits humains devraient être pris en compte. Leur action devrait couvrir la notion de LIBERTE dans son sens intrinsèque. Qu’il s’agisse de liberté de commerce, de réunion, d’association, de circulation…, tout devrait y passer, sans aucune discrimination. Aussi, il semble intéressant de rappeler à ces défenseurs des droits de l’homme le cas de ces dizaines de personnes, arrêtées et jetées en prison depuis prés d’une année, alors qu’ils manifestaient. Même s’ils sont poursuivis pour des faits délictuels tels que le saccage de biens appartenant à autrui, ils mériteraient d’être jugés depuis longtemps, au lieu de subir une longue détention préventive, sans aucun appui. Il y va aussi de l’équité et de l’égalité devant la justice.
Abdoul Aziz Gaye
Ce qui, d’ailleurs, ne serait pas de trop et mettrait en veilleuse la volonté d’Amnesty de traduire devant la Cour Pénale Internationale tous les auteurs d’actes répréhensibles et de flagrantes violations des droits de l’homme qui n’ont pas reçu de sanction de l’Etat sénégalais.
Tout de même, en s’érigeant en défenseur des droits de l’homme, Seydi Gassama et ses camarades ne devraient pas faire dans la sélection. Tous les cas de violation des droits humains devraient être pris en compte. Leur action devrait couvrir la notion de LIBERTE dans son sens intrinsèque. Qu’il s’agisse de liberté de commerce, de réunion, d’association, de circulation…, tout devrait y passer, sans aucune discrimination. Aussi, il semble intéressant de rappeler à ces défenseurs des droits de l’homme le cas de ces dizaines de personnes, arrêtées et jetées en prison depuis prés d’une année, alors qu’ils manifestaient. Même s’ils sont poursuivis pour des faits délictuels tels que le saccage de biens appartenant à autrui, ils mériteraient d’être jugés depuis longtemps, au lieu de subir une longue détention préventive, sans aucun appui. Il y va aussi de l’équité et de l’égalité devant la justice.
Abdoul Aziz Gaye