Le Conseil national du patronat du Sénégal (Cnp) qui met en œuvre depuis 2002 un programme de mise à niveau destiné a rendre plus compétitives les entreprises sénégalaises, a procédé, hier, à l'évaluation de la phase pilote. Ce qui lui a permis de mesurer son efficacité et de tirer les leçons de cette première expérience sur les entreprises, avant d'entamer, la seconde phase du programme qui va couvrir la période 2010-2014.
Parlant du programme dont la phase pilote a nécessité un investissement de 10,9 milliards sur 5 ans, Amadou Lamine Ndiaye, directeur du Bureau de mise à niveau (Bmn), a expliqué le principe du programme. «C'est de permettre aux entreprises sénégalais de réaliser les gains de compétitivité et les choix stratégiques nécessaires pour affronter, dans les meilleures conditions, la concurrence étrangère sur le marché local, dans la sous-région et dans les autres marchés internationaux. Pour ce faire, le Bmn a engagé des réformes
organisationnelles et techniques visant à renforcer l’efficacité du dispositif d'appui mis en place.
Président de la Commission «énergie, environnement et développement durable» du Cnp, Ameth Amar qui dirigeait l'atelier d'informations et d'échanges avec le Bureau de mise à niveau (Bmn) a indiqué que «près de 200 entreprises évoluant dans tous les secteurs de l'économie nationale, à l'exception des services financiers, des services collectifs et individuels, des activités immobilières, de location, et de commerce import-export, devraient bénéficier de la seconde phase de ce programme. Il s'agira d'une part de versement des primes incitatives à l'investissement décidé par le comité de pilotage. D'autre part de consentir des prêts à un taux concessionnel pour le traitement des déchets, la production propre, la production d'énergie renouvelable, l'économie et l'efficacité énergétique».
Pour cette seconde phase, M. Amar renseigne qu'une subvention de 10,5 millions d'euros (près de 6,8 milliards de francs Cfa) ont été mobilisés. Cette enveloppe est constituée d'une contribution de l'Agence française de développement (Afd) pour 5,5 millions d'euros, et pour 5 millions d'euros d'une participation de l'Union européenne (Ue). De même, une ligne de crédit de 8 millions d'euros (5,24 milliards de francs Cfa) à taux préférentiel de l'Afd logée à la Société générale de banque du Sénégal (Sgbs) a été obtenue pour la mise aux normes environnementales et la maîtrise de l'énergie dans les entreprises. Toute cette ligne de crédit doit permettre une mise à niveau globale des entreprises.
Youssoupha MINE (Stagiaire)
Source Le Populaire
Parlant du programme dont la phase pilote a nécessité un investissement de 10,9 milliards sur 5 ans, Amadou Lamine Ndiaye, directeur du Bureau de mise à niveau (Bmn), a expliqué le principe du programme. «C'est de permettre aux entreprises sénégalais de réaliser les gains de compétitivité et les choix stratégiques nécessaires pour affronter, dans les meilleures conditions, la concurrence étrangère sur le marché local, dans la sous-région et dans les autres marchés internationaux. Pour ce faire, le Bmn a engagé des réformes
organisationnelles et techniques visant à renforcer l’efficacité du dispositif d'appui mis en place.
Président de la Commission «énergie, environnement et développement durable» du Cnp, Ameth Amar qui dirigeait l'atelier d'informations et d'échanges avec le Bureau de mise à niveau (Bmn) a indiqué que «près de 200 entreprises évoluant dans tous les secteurs de l'économie nationale, à l'exception des services financiers, des services collectifs et individuels, des activités immobilières, de location, et de commerce import-export, devraient bénéficier de la seconde phase de ce programme. Il s'agira d'une part de versement des primes incitatives à l'investissement décidé par le comité de pilotage. D'autre part de consentir des prêts à un taux concessionnel pour le traitement des déchets, la production propre, la production d'énergie renouvelable, l'économie et l'efficacité énergétique».
Pour cette seconde phase, M. Amar renseigne qu'une subvention de 10,5 millions d'euros (près de 6,8 milliards de francs Cfa) ont été mobilisés. Cette enveloppe est constituée d'une contribution de l'Agence française de développement (Afd) pour 5,5 millions d'euros, et pour 5 millions d'euros d'une participation de l'Union européenne (Ue). De même, une ligne de crédit de 8 millions d'euros (5,24 milliards de francs Cfa) à taux préférentiel de l'Afd logée à la Société générale de banque du Sénégal (Sgbs) a été obtenue pour la mise aux normes environnementales et la maîtrise de l'énergie dans les entreprises. Toute cette ligne de crédit doit permettre une mise à niveau globale des entreprises.
Youssoupha MINE (Stagiaire)
Source Le Populaire