Le drapeau homosexuel
La condamnation des neuf homosexuels sénégalais à huit ans de prison ferme par la justice sénégalais crée une grande émotion en France. L’affaire est même portée au plus haut sommet de l’Etat puisque c’est en Conseil des ministres d’hier, que Nicolas Sarkozy, président de la République française, a fait part de sa “vive émotion, sa préoccupation“. Quant à la ministre de Santé de l’Hexagone, elle s’est dite “carrément indignée“ selon nos confrères de Radio France internationale qui ont relayé l’information. Roselyne Bachelot a demandé à son confrère des Affaires étrangères (Bernard Kouchner, Ndlr) d’intervenir auprès des autorités sénégalaises pour “obtenir la libération des neuf homosexuels emprisonnés au Sénégal“.
D’ailleurs, le Quai d’Orsay (siège du ministère des Affaires étrangères françaises) dit également condamner ses peines de prison “sans vouloir interférer dans le fonctionnement de la justice sénégalaise“. La diplomatie française rappelle même qu’elle vient de déposer à l’Organisation des Nations Unies (ONU), une déclaration réclamant la “dépénalisation universelle de l’homosexualité“. Le 18 décembre dernier, Rama Yade défendait à l’ONU la dépénalisation universelle de l’homosexualité, rappelle-t-on.
Depuis cette date, soixante six (66) pays ont déjà dit qu’ils étaient pour. Les homosexuels sénégalais avaient été condamnés pour “acte impudique, contre-nature et association de malfaiteurs“. Cette dernière accusation a sans nul doute alourdi la peine.
Mais depuis, des ONG de défense des droits de l’homme et de lutte contre le sida, entre autres Amnesty International, Eve, la FIDH, (le nombre est passé à six actuellement selon Rfi) poussent Paris à réagir et appellent directement au Sénégal pour demander l’abrogation de la loi criminalisant l’homosexualité. Ces ONG rappellent que la peur qui pousse les homosexuels à se cacher, a des “effets désastreux en matière de prévention du Sida“. La majorité des neuf condamnés fait d’ailleurs partie d’associations de lutte contre le sida dans la communauté homosexuelle.
La question figurait aussi en bonne place dans la dernière conférence internationale sur le Sida, tenue du 3 au 7 décembre dernier à Dakar. Par ailleurs, Eric Chevalier, porte-parole du Quai d’Orsay, a tenu à préciser le point de vue de Paris. “Nous savons qu’il s’agit d’un procès de justice sénégalaise. Donc, nous ne souhaitons pas interférer dans la procédure de justice. Mais nous souhaitons pouvoir dire clairement la grande préoccupation que nous avons devant ces condamnations.
Des condamnations en plus de personnes qui au sein de l’Association Aid travaillent à la prévention, travaillent à la lutte contre l’épidémie“, estime-t-il. Et d’ajouter, “on croit comprendre qu’il y aura une procédure d’appel et on espère qu’elle permettra la libération“. “D’ailleurs, fait-il remarquer, nous participons aussi au travail européen de sensibilisation des autorités sénégalaises“. “Une nouvelle fois, nous sommes très attentifs, parce que ces personnes participent à lutte contre cette épidémie et le Sénégal d’ailleurs a beaucoup fait pour lutter contre l’épidémie et à maintenir sa diffusion à un niveau relativement bas“. Ce qui selon lui constitue “une raison additionnelle pour dire que nous souhaitons une issue heureuse de cette situation“.
D’ailleurs, le Quai d’Orsay (siège du ministère des Affaires étrangères françaises) dit également condamner ses peines de prison “sans vouloir interférer dans le fonctionnement de la justice sénégalaise“. La diplomatie française rappelle même qu’elle vient de déposer à l’Organisation des Nations Unies (ONU), une déclaration réclamant la “dépénalisation universelle de l’homosexualité“. Le 18 décembre dernier, Rama Yade défendait à l’ONU la dépénalisation universelle de l’homosexualité, rappelle-t-on.
Depuis cette date, soixante six (66) pays ont déjà dit qu’ils étaient pour. Les homosexuels sénégalais avaient été condamnés pour “acte impudique, contre-nature et association de malfaiteurs“. Cette dernière accusation a sans nul doute alourdi la peine.
Mais depuis, des ONG de défense des droits de l’homme et de lutte contre le sida, entre autres Amnesty International, Eve, la FIDH, (le nombre est passé à six actuellement selon Rfi) poussent Paris à réagir et appellent directement au Sénégal pour demander l’abrogation de la loi criminalisant l’homosexualité. Ces ONG rappellent que la peur qui pousse les homosexuels à se cacher, a des “effets désastreux en matière de prévention du Sida“. La majorité des neuf condamnés fait d’ailleurs partie d’associations de lutte contre le sida dans la communauté homosexuelle.
La question figurait aussi en bonne place dans la dernière conférence internationale sur le Sida, tenue du 3 au 7 décembre dernier à Dakar. Par ailleurs, Eric Chevalier, porte-parole du Quai d’Orsay, a tenu à préciser le point de vue de Paris. “Nous savons qu’il s’agit d’un procès de justice sénégalaise. Donc, nous ne souhaitons pas interférer dans la procédure de justice. Mais nous souhaitons pouvoir dire clairement la grande préoccupation que nous avons devant ces condamnations.
Des condamnations en plus de personnes qui au sein de l’Association Aid travaillent à la prévention, travaillent à la lutte contre l’épidémie“, estime-t-il. Et d’ajouter, “on croit comprendre qu’il y aura une procédure d’appel et on espère qu’elle permettra la libération“. “D’ailleurs, fait-il remarquer, nous participons aussi au travail européen de sensibilisation des autorités sénégalaises“. “Une nouvelle fois, nous sommes très attentifs, parce que ces personnes participent à lutte contre cette épidémie et le Sénégal d’ailleurs a beaucoup fait pour lutter contre l’épidémie et à maintenir sa diffusion à un niveau relativement bas“. Ce qui selon lui constitue “une raison additionnelle pour dire que nous souhaitons une issue heureuse de cette situation“.