Le Sénégal a donc besoin de sacrifice et non de goût du luxe et de parade de parvenus favorisés par le hasard. Le Sénégal n’a pas besoin de Sénat. Cela va sans dire ! Et Dieu sait qu’un Conseil économique et social est inutile et inopportun. Le train de vie de l’Etat est onéreux. Il doit être revu à la baisse pour l’intérêt national. Ce n’est pas encore impossible.
La présidence de la République pèse trop lourd sur le budget national et la Première Dame n’est point une Institution pour bénéficier d’un budget de l’Etat. Il est d’ailleurs étonnant de constater qu’au moment où des secteurs importants de la vie publique ont besoin de financements importants, l’Etat continue à étendre son train de vie préjudiciable aux finances. Le budget de l’inutile Sénat aurait pu servir à la lutte contre la pauvreté par des activités génératrices de revenus, à la lutte contre certaines endémies, à la lutte contre les inondations, à la réfection de certaines routes urbaines impraticables ou à une politique concluante contre l’insalubrité qui rend hideuse la physionomie de Dakar.
Il suffit simplement de procéder à une enquête d’opinion. On constatera que les Sénégalais, dans leur immense majorité, ne trouvent aucune utilité au Sénat. Que représentent alors pour eux un Conseil Economique et Social dont la nomination du Président est antérieure à l’existence de l’institution. L’opinion publique en était et en est encore choquée et indignée. C’est du jamais vu dans un Etat de droit sérieux et organisé. C’est qu’on en fait un peu trop dans ce pays avec les institutions et les finances publiques. On n’agit pas en homme d’Etat mais en toujours en Chef absolu.
Avant le Conseil Economique et Social (CES), c’était le Conseil de la République pour les Affaires Economiques et Sociales (CRAES) et avant le CRAES, c’était le CES.
En d’autres termes, on a assisté à une politique d’amusement, de pilotage à vue, de tâtonnement et de création d’espace de recasement de personnalités civiles ou sociale ou de politiciens inconnus du bataillon des grandes conquêtes démocratiques. Tout est comme une sauce gombo ! C’est pourquoi des personnes comme le journaliste Madior Fall de Sud Quotidien, ont refusé de siéger au Conseil Economique et Social, par principe et par éthique.
Pourtant, Wade est le destinataire privilégié des renseignements. Il est bien informé que les Sénégalais n’apprécient ni le Sénat ni le CES. Mais il détient l’absolue force exécutive et ne voit aucune autre force pouvant l’arrêter dans son élan néo patrimonial. Or, l’Etat sénégalais a besoin d’austérité. Il lui faut un nouveau train de vie modeste en phase avec la situation financière et sociale du pays.
On ne peut être un pays du tiers où le taux de croissance n’a point atteint ses lettres de noblesse et vouloir avoir un train de vie identique à celui des pays occidentaux développés. Les parades du régime Wade heurtent les citoyens. La France, une des grandes puissances mondiales a choisi l’austérité et la modestie. Or, le Sénégal refuse la réduction du train de vie de l’Etat. Gouverner, conçoit-on, c’est jouir de privilèges, dussent-ils être faramineux.
Déjà, le parc automobile de la Présidence est un assemblage de luxure. La voiture présidentielle de Wade est si luxueuse qu’on ne l’image pas à l’Elysée. Lors de la fête du 14 Juillet, Sarkozy, comme d’habitude, est monté dans une voiture simple et effacée. C’est que contrairement à l’Occident, le Sénégal a une conception trop jouissive du pouvoir. Les hommes politiques aussi.
Certes, un Etat démocratique a besoin d’institutions. Mais lorsque cet Etat souffre de croissance et fait face à une série de crises sociales, de situations urbaines déplorables, d’inflation, de flambée des prix, d’insalubrité ahurissante, il est préférable de suspendre la création de certaines institutions pour verser les budgets prévus dans des secteurs beaucoup plus utiles pour la Nation.
Le Sénégal peut donc bien se passer d’un Sénat et d’un Conseil Economique et Social. Personne n’a réclamé leur création. Ceux qui acceptent d’y siéger ne font ni plus ni moins que prendre des privilèges et en jouir sur le compte du contribuable. Le Sénat et le CES ne sont que de colossales machines bureaucratiques et politiciennes et des lieux de recasements politiciens. Tout le monde le sait et le dit. Et c’est n’est point glorieux ni pour l’Etat ni pour celles et ceux qui ont accepté d’y siéger.
Source Sen24heures.com
La présidence de la République pèse trop lourd sur le budget national et la Première Dame n’est point une Institution pour bénéficier d’un budget de l’Etat. Il est d’ailleurs étonnant de constater qu’au moment où des secteurs importants de la vie publique ont besoin de financements importants, l’Etat continue à étendre son train de vie préjudiciable aux finances. Le budget de l’inutile Sénat aurait pu servir à la lutte contre la pauvreté par des activités génératrices de revenus, à la lutte contre certaines endémies, à la lutte contre les inondations, à la réfection de certaines routes urbaines impraticables ou à une politique concluante contre l’insalubrité qui rend hideuse la physionomie de Dakar.
Il suffit simplement de procéder à une enquête d’opinion. On constatera que les Sénégalais, dans leur immense majorité, ne trouvent aucune utilité au Sénat. Que représentent alors pour eux un Conseil Economique et Social dont la nomination du Président est antérieure à l’existence de l’institution. L’opinion publique en était et en est encore choquée et indignée. C’est du jamais vu dans un Etat de droit sérieux et organisé. C’est qu’on en fait un peu trop dans ce pays avec les institutions et les finances publiques. On n’agit pas en homme d’Etat mais en toujours en Chef absolu.
Avant le Conseil Economique et Social (CES), c’était le Conseil de la République pour les Affaires Economiques et Sociales (CRAES) et avant le CRAES, c’était le CES.
En d’autres termes, on a assisté à une politique d’amusement, de pilotage à vue, de tâtonnement et de création d’espace de recasement de personnalités civiles ou sociale ou de politiciens inconnus du bataillon des grandes conquêtes démocratiques. Tout est comme une sauce gombo ! C’est pourquoi des personnes comme le journaliste Madior Fall de Sud Quotidien, ont refusé de siéger au Conseil Economique et Social, par principe et par éthique.
Pourtant, Wade est le destinataire privilégié des renseignements. Il est bien informé que les Sénégalais n’apprécient ni le Sénat ni le CES. Mais il détient l’absolue force exécutive et ne voit aucune autre force pouvant l’arrêter dans son élan néo patrimonial. Or, l’Etat sénégalais a besoin d’austérité. Il lui faut un nouveau train de vie modeste en phase avec la situation financière et sociale du pays.
On ne peut être un pays du tiers où le taux de croissance n’a point atteint ses lettres de noblesse et vouloir avoir un train de vie identique à celui des pays occidentaux développés. Les parades du régime Wade heurtent les citoyens. La France, une des grandes puissances mondiales a choisi l’austérité et la modestie. Or, le Sénégal refuse la réduction du train de vie de l’Etat. Gouverner, conçoit-on, c’est jouir de privilèges, dussent-ils être faramineux.
Déjà, le parc automobile de la Présidence est un assemblage de luxure. La voiture présidentielle de Wade est si luxueuse qu’on ne l’image pas à l’Elysée. Lors de la fête du 14 Juillet, Sarkozy, comme d’habitude, est monté dans une voiture simple et effacée. C’est que contrairement à l’Occident, le Sénégal a une conception trop jouissive du pouvoir. Les hommes politiques aussi.
Certes, un Etat démocratique a besoin d’institutions. Mais lorsque cet Etat souffre de croissance et fait face à une série de crises sociales, de situations urbaines déplorables, d’inflation, de flambée des prix, d’insalubrité ahurissante, il est préférable de suspendre la création de certaines institutions pour verser les budgets prévus dans des secteurs beaucoup plus utiles pour la Nation.
Le Sénégal peut donc bien se passer d’un Sénat et d’un Conseil Economique et Social. Personne n’a réclamé leur création. Ceux qui acceptent d’y siéger ne font ni plus ni moins que prendre des privilèges et en jouir sur le compte du contribuable. Le Sénat et le CES ne sont que de colossales machines bureaucratiques et politiciennes et des lieux de recasements politiciens. Tout le monde le sait et le dit. Et c’est n’est point glorieux ni pour l’Etat ni pour celles et ceux qui ont accepté d’y siéger.
Source Sen24heures.com