’’On a identifié ce problème (la contamination au plomb) dans le quartier Ngagne Diaw, mais il n’est pas dit que ça n’existe pas ailleurs. Donc il va falloir prendre des mesures énergiques et éviter de forcer les personnes qui sont dans cette zone-là à y rester’’, a dit le ministre en marge d’un conseil interministériel sur cette question. Depuis mars 2007, la contamination au plomb a fait dans le quartier Ngagne Diaw une vingtaine de morts, des enfants pour la plupart. ’’La situation est très grave, plus que vous ne pouvez l’imaginer. Nous entendons un certain nombre de personnes faire des déclarations par-ci et par-là, disant qu’ils n’accepteraient pas que les populations soient déplacées. Ils n’imaginent pas les risques qu’ils font courir à ceux à qui ils demandent de rester’’, a ajouté le ministre. I l a martelé, s’adressant aux journalistes : ‘’ce n’est pas viable, ce n’est pas possible. C’est comme si vous leur demandiez de rester dans une zone où il y a le feu et c’est pour cela que l’Etat va prendre ses responsabilités’’. ’’C’est un risque récurrent qui dure depuis un certain temps et aujourd’hui, il faut prendre nos responsabilités’’, a poursuivi le ministre, estimant que la contamination peut atteindre des ’’niveaux endémiques’’. ’’C’est une question de santé publique.
Ce n’est pas un problème de choix’’, a-t-il indiqué à propos de la délocalisation des populations. Il a fait savoir qu’un plan de communication est en cours d’exécution pour ‘’amener les populations à prendre conscience des risques’’ qu’elles courent en restant dans cette ’’zone contaminée’’. Les populations qui s’opposent à la décision de l’Etat de les délocaliser se soucient du risque de perdre leurs habitations, estime le ministre avant d’ajouter : ’’n’écoutons pas ceux qui sont en train de préserver leur toit.
Ce toit-là est (devenu) un danger pour eux.’’ Il n’a pas dit si le gouvernement prendra en charge le relogement des populations de Ngagne Diaw ou si des indemnisations sont prévues à cet effet. Aucune date n’est encore avancée pour la délocalisation des populations. Un comité interministériel a été mis sur pied mardi pour étudier le phénomène de l’intoxication au plomb. Il est constitué des techniciens de plusieurs ministères dont la Santé, l’Urbanisme et l’Urbanisme. Il se réunit chaque mardi à partir de 17 heures. ’’C’est vrai que nous ne sommes pas dans un Etat totalitaire où on va imposer des décisions.
Mais, c’est une question de salubrité publique. Et il va arriver un moment où, la concertation aidant, nous arriverons à (convaincre) les uns et les autres qu’ils ont intérêt’’ à quitter les lieux contaminés, a ajouté Abdoul Aziz Sow. Les eaux de pluie qui ont récemment envahi la localité de Thiaroye seront ’’traitées’’ afin de ne pas faciliter la contamination au plomb. Un plan ORSEC (Organisation des secours) prenant en charge l’évacuation des eaux de pluie est en cours dans plusieurs quartiers de la banlieue de Dakar dont Thiaroye, depuis début septembre.’’Les inondations viennent se greffer à ça, ce qui fait qu’il va falloir traiter les eaux, pas de la même façon que nous traitons les eaux des inondations classiques que nous envoyons dans la mer’’, a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Des experts étrangers sont venus s’enquérir de l’intoxication au plomb, selon le porte-parole du gouvernement
(APS) – La contamination au plomb dans le quartier Ngagne Diaw de Thiaroye (banlieue de Dakar) a fait venir au Sénégal des spécialistes en environnement et de la santé pour étudier les risques liés à ce phénomène, a annoncé mardi à Dakar le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Abdoul Aziz Sow.
’’Nous venons de recevoir des équipes de spécialistes venus du monde entier, qui viennent d’avoir un cas d’école sur lequel ils sont en train de travailler’’, a dit M. Sow au sortir d’un conseil interministériel consacré à la contamination au plomb qui, depuis mars 2007, a fait une vingtaine de morts chez les enfants de Ngagne Diaw. ’’Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on en parle au Sénégal pour la première fois…
Cela a fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds mondial pour l’environnement (FME) viennent pour étudier la question’’, a indiqué le ministre. Le conseil interministériel a été tenu pour que ‘’l’Etat prenne ses responsabilités’’, a dit le ministre, avant d’ajouter : ‘’prendre ses responsabilités c’est ne plus exposer les populations à ces risques’’ de contamination. Selon le porte-parole du gouvernement, des techniciens, experts et scientifiques des ministres en charge de l’Environnement, de la Santé, de la Famille et l’Urbanisme ont pris part au conseil interministériel.
Un comité interministériel a été mis sur pied le même jour et doit se réunir à 17 heures en vue de prendre ‘’des décisions majeures et mûries qui permettent de pouvoir préserver les populations’’ de ces risques. ’’C’est un ensemble de mesures et de décisions que l’Etat doit prendre au quotidien pour éviter aux populations de vivre dans ce risque permanent’’, a-t-il préconisé, ajoutant que ’’c’est pour cela que ce comité a été mis en place.’’
Ce n’est pas un problème de choix’’, a-t-il indiqué à propos de la délocalisation des populations. Il a fait savoir qu’un plan de communication est en cours d’exécution pour ‘’amener les populations à prendre conscience des risques’’ qu’elles courent en restant dans cette ’’zone contaminée’’. Les populations qui s’opposent à la décision de l’Etat de les délocaliser se soucient du risque de perdre leurs habitations, estime le ministre avant d’ajouter : ’’n’écoutons pas ceux qui sont en train de préserver leur toit.
Ce toit-là est (devenu) un danger pour eux.’’ Il n’a pas dit si le gouvernement prendra en charge le relogement des populations de Ngagne Diaw ou si des indemnisations sont prévues à cet effet. Aucune date n’est encore avancée pour la délocalisation des populations. Un comité interministériel a été mis sur pied mardi pour étudier le phénomène de l’intoxication au plomb. Il est constitué des techniciens de plusieurs ministères dont la Santé, l’Urbanisme et l’Urbanisme. Il se réunit chaque mardi à partir de 17 heures. ’’C’est vrai que nous ne sommes pas dans un Etat totalitaire où on va imposer des décisions.
Mais, c’est une question de salubrité publique. Et il va arriver un moment où, la concertation aidant, nous arriverons à (convaincre) les uns et les autres qu’ils ont intérêt’’ à quitter les lieux contaminés, a ajouté Abdoul Aziz Sow. Les eaux de pluie qui ont récemment envahi la localité de Thiaroye seront ’’traitées’’ afin de ne pas faciliter la contamination au plomb. Un plan ORSEC (Organisation des secours) prenant en charge l’évacuation des eaux de pluie est en cours dans plusieurs quartiers de la banlieue de Dakar dont Thiaroye, depuis début septembre.’’Les inondations viennent se greffer à ça, ce qui fait qu’il va falloir traiter les eaux, pas de la même façon que nous traitons les eaux des inondations classiques que nous envoyons dans la mer’’, a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Des experts étrangers sont venus s’enquérir de l’intoxication au plomb, selon le porte-parole du gouvernement
(APS) – La contamination au plomb dans le quartier Ngagne Diaw de Thiaroye (banlieue de Dakar) a fait venir au Sénégal des spécialistes en environnement et de la santé pour étudier les risques liés à ce phénomène, a annoncé mardi à Dakar le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Abdoul Aziz Sow.
’’Nous venons de recevoir des équipes de spécialistes venus du monde entier, qui viennent d’avoir un cas d’école sur lequel ils sont en train de travailler’’, a dit M. Sow au sortir d’un conseil interministériel consacré à la contamination au plomb qui, depuis mars 2007, a fait une vingtaine de morts chez les enfants de Ngagne Diaw. ’’Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on en parle au Sénégal pour la première fois…
Cela a fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds mondial pour l’environnement (FME) viennent pour étudier la question’’, a indiqué le ministre. Le conseil interministériel a été tenu pour que ‘’l’Etat prenne ses responsabilités’’, a dit le ministre, avant d’ajouter : ‘’prendre ses responsabilités c’est ne plus exposer les populations à ces risques’’ de contamination. Selon le porte-parole du gouvernement, des techniciens, experts et scientifiques des ministres en charge de l’Environnement, de la Santé, de la Famille et l’Urbanisme ont pris part au conseil interministériel.
Un comité interministériel a été mis sur pied le même jour et doit se réunir à 17 heures en vue de prendre ‘’des décisions majeures et mûries qui permettent de pouvoir préserver les populations’’ de ces risques. ’’C’est un ensemble de mesures et de décisions que l’Etat doit prendre au quotidien pour éviter aux populations de vivre dans ce risque permanent’’, a-t-il préconisé, ajoutant que ’’c’est pour cela que ce comité a été mis en place.’’