C’est la première fois que le ministre d’Etat, Djibo Kâ, s’exprime au sujet de « Contes et mécomptes de l’Anoci », le livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly, qui défraie la chronique au Sénégal depuis sa parution. Dans ce livre l’auteur révélait des fautes de gestion inouïes dans les comptes de l’agence, dirigée par l’actuel ministre d’Etat, Karim Wade et qui était chargée de manager l’organisation du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique.
Le journaliste, quelques mois après que le président du conseil de surveillance de l’Anoci eut brocardé l’organisation du dernier sommet de l’Oci tenu en 1991 sous le régime socialiste, alors que Djibo Kâ était chef de la diplomatie Sénégalaise, lui avait suggéré avec de sortir de sa réserve pour « rétablir la vérité des faits ». Ce qui a été fait, en partie, depuis dimanche dernier…
« Quand le livre est sorti, je l’ai lu une semaine après sa parution. Le reste, je le mets sur le compte de la liberté de la presse et de la démocratie », s’est contenté de déclarer le secrétaire général de l’Urd. « C’est dommage », écrit Latif Coulibaly dans son livre à la page 58, « que Djibo Leyti Kâ garde le silence sur les mensonges de Karim Wade, alors que lui-même, en collaboration avec le délégué général au sommet, le haut fonctionnaire Abdou Wahab Talla, et avec celle de nombreux autres fonctionnaires anonymes, a réalisé un travail remarquable pour la tenue du sommet de 1991. »
Pour justifier un débat avec le premier secrétaire du Ps, Ousmane Tanor Dieng, sur les ondes de « Wal Fadjri » -un coup médiatique qui a mal tourné -, le fils du président de la République avait avancé comme arguments la non tenue des justificatifs des dépenses liées au premier sommet de l’Oci tenu à Dakar.
« Monsieur le ministre d’Etat, avez-vous le droit de garder le silence, face aux mensonges d’un homme, n’ayant avec lui que la suffisance et la protection d’un père président, pour piétiner ce qui a été fait avant lui ? », se demandait encore le journaliste-écrivain. Loin de mettre un terme à la polémique, la sortie de Djibo Kâ ne fait que relancer la polémique. En clair, il dit que le journaliste a raison quand il dit que « le sommet de 1991 » a été bien organisé et un succès. Sur le reste ? En tout cas, qui ne dit rien conscent…
Le journaliste, quelques mois après que le président du conseil de surveillance de l’Anoci eut brocardé l’organisation du dernier sommet de l’Oci tenu en 1991 sous le régime socialiste, alors que Djibo Kâ était chef de la diplomatie Sénégalaise, lui avait suggéré avec de sortir de sa réserve pour « rétablir la vérité des faits ». Ce qui a été fait, en partie, depuis dimanche dernier…
« Quand le livre est sorti, je l’ai lu une semaine après sa parution. Le reste, je le mets sur le compte de la liberté de la presse et de la démocratie », s’est contenté de déclarer le secrétaire général de l’Urd. « C’est dommage », écrit Latif Coulibaly dans son livre à la page 58, « que Djibo Leyti Kâ garde le silence sur les mensonges de Karim Wade, alors que lui-même, en collaboration avec le délégué général au sommet, le haut fonctionnaire Abdou Wahab Talla, et avec celle de nombreux autres fonctionnaires anonymes, a réalisé un travail remarquable pour la tenue du sommet de 1991. »
Pour justifier un débat avec le premier secrétaire du Ps, Ousmane Tanor Dieng, sur les ondes de « Wal Fadjri » -un coup médiatique qui a mal tourné -, le fils du président de la République avait avancé comme arguments la non tenue des justificatifs des dépenses liées au premier sommet de l’Oci tenu à Dakar.
« Monsieur le ministre d’Etat, avez-vous le droit de garder le silence, face aux mensonges d’un homme, n’ayant avec lui que la suffisance et la protection d’un père président, pour piétiner ce qui a été fait avant lui ? », se demandait encore le journaliste-écrivain. Loin de mettre un terme à la polémique, la sortie de Djibo Kâ ne fait que relancer la polémique. En clair, il dit que le journaliste a raison quand il dit que « le sommet de 1991 » a été bien organisé et un succès. Sur le reste ? En tout cas, qui ne dit rien conscent…