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CONTRIBUTION DE LA SONATEL SUR LES RECETTES DE L’ETAT EN 2011 : 180 milliards de francs, soit 10% CONTRIBUTION DE LA SONATEL SUR LES RECETTES DE L’ETAT EN 2011 : 180 milliards de francs, soit 10%

Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Février 2012 à 13:59 | | 0 commentaire(s)|

En 2011, la Sonatel a versé dans les caisses de l’Etat du Sénégal, 180 milliards de francs Cfa, soit 10% des recettes enregistrées. Ce que révèle le directeur général adjoint du groupe Sonatel, Jérôme Hénique, dans une interview accordée à challenge.fr.


CONTRIBUTION DE LA SONATEL SUR LES RECETTES DE L’ETAT EN 2011 : 180 milliards de francs, soit 10% CONTRIBUTION DE LA SONATEL SUR LES RECETTES DE L’ETAT EN 2011 : 180 milliards de francs, soit 10%
Une contribution importante qui lui vaut malheureusement pas, un traitement de faveur. «Nous sommes beaucoup plus taxés que les autres secteurs de l’économie du pays, ce qui est contradictoire avec le fait qu’on est parmi les plus gros contributeurs de la croissance. Le groupe Sonatel, c’est plus de 100.000 emplois indirects au Sénégal et dans les trois autres pays et plus de 10% des recettes de l’Etat sénégalais. En 2011, nous avons versé plus de 180 milliards de francs Cfa (275 millions d’euros environ) à l’Etat. Au-delà de la Tva et l’impôt sur les sociétés, Sonatel doit payer une redevance sur l’utilisation du réseau téléphonique, qui a augmenté de 2 à 5% l’an dernier et une contribution au développement de l’énergie et des télécoms, à hauteur de 3% de son chiffre d’affaires. L’Etat a décidé, par ailleurs, de surtaxer les appels entrants de l’étranger, en figeant les prix par décret, avec une augmentation de 75%. Une minute d’appel de France au Sénégal coûte désormais 141 francs Cfa (21 centimes), dont 49 vont à l’Etat sénégalais si c’est un appel mobile et 75 s’il s’agit du fixe». Une dernière décision qui a pour conséquence fustige-t-il, de faire chuter
le nombre de minutes entrant au Sénégal, de 25% depuis le début de l’année. Les 180 milliards de francs Cfa versés en 2011 dans les caisses de l’Etat, il prévoit également leur baisse si cette mesure n’est pas abandonnée. Ça «va toucher moins d’impôts, moins de taxes et moins de dividendes. On se bat contre cette pression fiscale». Autre constat révélé par l’interview du directeur adjoint de Sonatel, c’est la part des recharges dans les consommations. «Le client est habitué à consommer de cette façon-là. En fonction de ce qu’il a dans la poche, il achète des recharges. A 95%, le marché, c’est le prépayé. On n’en est pas à l’étape du post payé, sauf pour les professionnels et quelques clients Premium, qui peuvent avoir la Livebox, la télé Orange, etc. Mais dans l’entrée de marché et le milieu de marché, c’est le prépayé qui domine, que ce soit pour la voix ou l’Internet mobile».
Awa DABO (Stagiaire)