Je constate après tous ces jours de silence coupable de celles-ci, qu’à l’évidence Mme Awa Ndiaye n’a pas agi en solo, et comme le dit l’adage wolof : « le petit Maure ne rapporte que des propos entendus quelque part sous la tente », d’autant plus que le principal concerné devant qui cette hérésie a été débitée n’a pipé mot, bien au contraire. Je mesure maintenant le sens que ce dernier donnait au mot « mérite » il n y a guère, avec ce tour de passe-passe qui pourrait prendre dans ses calculs l’allure d’une autre nomination « méritée » à la tête du sénat par exemple, au lendemain d’un coup de chapeau constitutionnel magique qui pourrait faire du président de cette institution un intérimaire jusqu’à la fin de l’éventuel nouveau mandat. Un scenario parmi d’autres possibles.
Je voudrais juste dire à ces apprentis sorciers qui prennent les Sénégalais pour des demeurés, qu’une lecture simple des résultats des dernières élections municipales, leur aurait permis de comprendre que nos concitoyens ne sont pas dupes et que ce type de « ndiomborisme » n’a pas d’avenir au Sénégal, et que même au sein de notre parti le PDS, la grande majorité des militants n’est pas prête à voter par procuration en 2012 pour KARIM WADE malgré la position stratégique au sein de l’appareil d’Etat et les milliards mis à sa disposition et qu’il utilise si mal. Tout le monde sait que notre Président est âgé et qu’en toute responsabilité, nous du PDS devrons être les premiers à assumer le fait que son honorable trajectoire politique touche à sa fin, ce qui n’enlève rien à son mérite personnel et à son caractère exceptionnel qui fait que la plupart des personnes de son âge sont depuis longtemps hors-circuit alors qu’il tient encore bon. Alhamdoulillah. Mais ce n’est pas une raison suffisante qui convaincra l’électorat qu’il tiendra valablement un autre septennat à 86 ans, tout en sachant que le vrai candidat à l’affut s’apprête à usurper nos suffrages. Au lieu de jouer à la triche telle que suggérée par Madame, nous devons donc assumer en toute responsabilité la recherche au sein du PDS d’un candidat consensuel et compétitif qui nous mènera à la victoire tout en assurant à notre frère Secrétaire Général une sortie honorable loin des calculs hypocrites sans lendemain. Voilà le véritable débat qu’il faut poser en notre sein avec courage et responsabilité.
La vérité c’est que même les Sénégalais qui voudraient voter pour Wade, après cette déclaration d’Awa Ndiaye ne le feront plus, puisque le faire c’est élire Karim, ce qu’ils ont refusé aux dernières élections en l’envoyant au tapis dans son propre bureau de vote lorsqu’ils ont éventé la supercherie pour la Mairie de Dakar qui devait lui servir de tremplin dans sa marche vers le sommet.
Je voudrais terminer en disant à ces comploteurs du « concret », que la tension sociale au Sénégal est déjà suffisamment grave du fait des délestages, des inondations, du fuel douteux, de Global Voice, des problèmes à l’hôpital de Grand yoff, à l’Université Gaston Berger, et j’en passe, résultats de l’incompétence d’un personnel politique arrogant, pour agiter une bombe de ce genre qui n’a eu pour conséquence immédiate que la radicalisation de la Société civile qui ne demande maintenant ni plus ni moins que l’invalidation de la candidature même de Wade pour un troisième mandat.
Aujourd’hui au PDS comme hier au REWMI, nous n’avons jamais versé et nous ne verserons pas dans la langue de bois, nous continuerons donc à élever la voix chaque fois que nécessaire tout en restant vigilants sur le plan politique. QUI VIVRA VERRA.
Dr Abdoulaye NDOYE
PDS SAINT LOUIS
Je voudrais juste dire à ces apprentis sorciers qui prennent les Sénégalais pour des demeurés, qu’une lecture simple des résultats des dernières élections municipales, leur aurait permis de comprendre que nos concitoyens ne sont pas dupes et que ce type de « ndiomborisme » n’a pas d’avenir au Sénégal, et que même au sein de notre parti le PDS, la grande majorité des militants n’est pas prête à voter par procuration en 2012 pour KARIM WADE malgré la position stratégique au sein de l’appareil d’Etat et les milliards mis à sa disposition et qu’il utilise si mal. Tout le monde sait que notre Président est âgé et qu’en toute responsabilité, nous du PDS devrons être les premiers à assumer le fait que son honorable trajectoire politique touche à sa fin, ce qui n’enlève rien à son mérite personnel et à son caractère exceptionnel qui fait que la plupart des personnes de son âge sont depuis longtemps hors-circuit alors qu’il tient encore bon. Alhamdoulillah. Mais ce n’est pas une raison suffisante qui convaincra l’électorat qu’il tiendra valablement un autre septennat à 86 ans, tout en sachant que le vrai candidat à l’affut s’apprête à usurper nos suffrages. Au lieu de jouer à la triche telle que suggérée par Madame, nous devons donc assumer en toute responsabilité la recherche au sein du PDS d’un candidat consensuel et compétitif qui nous mènera à la victoire tout en assurant à notre frère Secrétaire Général une sortie honorable loin des calculs hypocrites sans lendemain. Voilà le véritable débat qu’il faut poser en notre sein avec courage et responsabilité.
La vérité c’est que même les Sénégalais qui voudraient voter pour Wade, après cette déclaration d’Awa Ndiaye ne le feront plus, puisque le faire c’est élire Karim, ce qu’ils ont refusé aux dernières élections en l’envoyant au tapis dans son propre bureau de vote lorsqu’ils ont éventé la supercherie pour la Mairie de Dakar qui devait lui servir de tremplin dans sa marche vers le sommet.
Je voudrais terminer en disant à ces comploteurs du « concret », que la tension sociale au Sénégal est déjà suffisamment grave du fait des délestages, des inondations, du fuel douteux, de Global Voice, des problèmes à l’hôpital de Grand yoff, à l’Université Gaston Berger, et j’en passe, résultats de l’incompétence d’un personnel politique arrogant, pour agiter une bombe de ce genre qui n’a eu pour conséquence immédiate que la radicalisation de la Société civile qui ne demande maintenant ni plus ni moins que l’invalidation de la candidature même de Wade pour un troisième mandat.
Aujourd’hui au PDS comme hier au REWMI, nous n’avons jamais versé et nous ne verserons pas dans la langue de bois, nous continuerons donc à élever la voix chaque fois que nécessaire tout en restant vigilants sur le plan politique. QUI VIVRA VERRA.
Dr Abdoulaye NDOYE
PDS SAINT LOUIS