Présentement, nos chers enfants s’apprêtent à affronter cet examen dans un contexte source d’inquiétude. En effet, comme si les débordements accompagnant la Coupe du monde de football ne suffisaient pas, la vie nationale est vivement cadencée par la campagne des élections locales, durant laquelle les mouvements de certains acteurs ‘‘politiciens’’ se singularisent par une pollution sonore et des actes de violence dont le point culminant, si rien n’est fait, va coïncider avec les dates des 24 et 25 juin prévues pour le CFEE. Pour les enfants, cet examen, le tout premier de leur cursus scolaire, demeure un moment crucial où ils ont besoin de sérénité, de concentration. Et, à cet égard, ils comprendraient mal que les adultes, qu’ils observent comme des références, se comportent d’une manière indifférente à l’importance d’un environnement sécurisé et de quiétude.
En réalité, toute la période couvrant les mois de juin et juillet est marquée par l’organisation de diverses activités d’évaluation dans notre système éducatif ; couronnant plusieurs mois de labeur ; dans des conditions souvent difficiles ; avec des investissements publics ; des sacrifices des familles mais surtout des efforts et espoirs des apprenants. Et pour ces derniers, les accompagner à travers la garantie d’un environnement favorable au parachèvement de leur année d’étude serait un minimum. C’est à cela que la COSYDEP invite tous les concitoyens, singulièrement les acteurs du ‘‘jeu’’ politique, lequel doit pouvoir se mener dans le respect des préoccupations des autres composantes de notre communauté nationale.
Enfin, il convient de rappeler à nos futurs élus que, dans les collectivités locales qui leur seront confiées, ils sont fortement attendus sur leur engagement effectif, au-delà des professions de foi, à faire de l’éducation et de la formation un secteur prioritaire du développement, à travers des plans et programmes participatifs et pertinents mais aussi des actions concrètes porteuses de changements qualitatifs.
Fait à Dakar, le 20 juin 2014
En réalité, toute la période couvrant les mois de juin et juillet est marquée par l’organisation de diverses activités d’évaluation dans notre système éducatif ; couronnant plusieurs mois de labeur ; dans des conditions souvent difficiles ; avec des investissements publics ; des sacrifices des familles mais surtout des efforts et espoirs des apprenants. Et pour ces derniers, les accompagner à travers la garantie d’un environnement favorable au parachèvement de leur année d’étude serait un minimum. C’est à cela que la COSYDEP invite tous les concitoyens, singulièrement les acteurs du ‘‘jeu’’ politique, lequel doit pouvoir se mener dans le respect des préoccupations des autres composantes de notre communauté nationale.
Enfin, il convient de rappeler à nos futurs élus que, dans les collectivités locales qui leur seront confiées, ils sont fortement attendus sur leur engagement effectif, au-delà des professions de foi, à faire de l’éducation et de la formation un secteur prioritaire du développement, à travers des plans et programmes participatifs et pertinents mais aussi des actions concrètes porteuses de changements qualitatifs.
Fait à Dakar, le 20 juin 2014