C’est à croire qu’une haine viscérale existait entre les dames Seynabou Sène et Soda Mbaye qui sont toutes les deux voisines. Les faits qui se sont passés le 13 octobre dernier à Cambérène 1, le démontrent à suffisance. En effet, âgée de 36 ans, la dame Seynabou Sène n’avait eu pour seul tort, ce jour-là, que d’être entrée dans la cuisine où se trouvait Soda Mbaye (33 ans), mariée et mère de trois enfants. C’est d’ailleurs cette rencontre inopinée entre les deux qui a mis le feu aux poudres à telle enseigne qu’elles en sont venues aux mains.
À la barre où elles ont toutes les deux été invitées à dévoiler ce qui explique leur hostilité, Seynabou Sène, la plaignante, a déclaré que ce jour-là, son agression a eu lieu en début de matinée. C’était juste au moment où elle s’apprêtait à se rendre au marché, et après qu’elle s’est introduite dans la cuisine qu’elles partagent toutes les deux, pour y chercher son seau, qu’elle dit avoir été provoquée par la dame Soda Mbaye. Celle-ci, à l’en croire, a attendu qu’elle finisse de trouver l’objet qu’elle était venue chercher pour lui barrer volontairement la route. Poursuivant son récit, S. Sène a indiqué que c’est au moment où elle s’est penchée pour déposer sa pochette, afin d’éviter que sa voisine la surprenne, que celle-ci l’a bousculé violemment. Un geste qui a été à l’origine de la fracture de son bras droit et d’une plainte dans laquelle est joint un certificat médical attestant une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 60 jours. Suffisant pour que la partie civile réclame 500 000 francs Cfa en guise de dédommagement.
Seulement à la barre, la prévenue a réfuté les allégations de la plaignante en soutenant que c’est cette dernière qui, en sortant de la cuisine, l’a frappé la première avec le seau et que c’est lorsqu’elle l’a interpellé pour comprendre ce geste que S. Mbaye l’a injurié. Des insultes qu’elle n’a pas pu digérer, dira la prévenue, qui explique que c’est durant leur confrontation que la dame S. Sène a glissé sur les carreaux et s’est fracturée le bras.
Me Ndong, assurant la défense de la prévenue, a estimé que si sa cliente voulait réellement se mettre en travers du chemin de la partie civile, elle n’aurait pas attendu qu’elle sorte de la cuisine, mais l’aurait fait bien avant.
Le tribunal, après en avoir délibéré, a disqualifié le délit reproché à Soda Mbaye en blessure involontaire en la condamnant à 6 mois avec sursis, en plus de 200 000 francs Cfa à payer à la partie civile.
Mansoura Fall (Stagiaire) rewmi
À la barre où elles ont toutes les deux été invitées à dévoiler ce qui explique leur hostilité, Seynabou Sène, la plaignante, a déclaré que ce jour-là, son agression a eu lieu en début de matinée. C’était juste au moment où elle s’apprêtait à se rendre au marché, et après qu’elle s’est introduite dans la cuisine qu’elles partagent toutes les deux, pour y chercher son seau, qu’elle dit avoir été provoquée par la dame Soda Mbaye. Celle-ci, à l’en croire, a attendu qu’elle finisse de trouver l’objet qu’elle était venue chercher pour lui barrer volontairement la route. Poursuivant son récit, S. Sène a indiqué que c’est au moment où elle s’est penchée pour déposer sa pochette, afin d’éviter que sa voisine la surprenne, que celle-ci l’a bousculé violemment. Un geste qui a été à l’origine de la fracture de son bras droit et d’une plainte dans laquelle est joint un certificat médical attestant une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 60 jours. Suffisant pour que la partie civile réclame 500 000 francs Cfa en guise de dédommagement.
Seulement à la barre, la prévenue a réfuté les allégations de la plaignante en soutenant que c’est cette dernière qui, en sortant de la cuisine, l’a frappé la première avec le seau et que c’est lorsqu’elle l’a interpellé pour comprendre ce geste que S. Mbaye l’a injurié. Des insultes qu’elle n’a pas pu digérer, dira la prévenue, qui explique que c’est durant leur confrontation que la dame S. Sène a glissé sur les carreaux et s’est fracturée le bras.
Me Ndong, assurant la défense de la prévenue, a estimé que si sa cliente voulait réellement se mettre en travers du chemin de la partie civile, elle n’aurait pas attendu qu’elle sorte de la cuisine, mais l’aurait fait bien avant.
Le tribunal, après en avoir délibéré, a disqualifié le délit reproché à Soda Mbaye en blessure involontaire en la condamnant à 6 mois avec sursis, en plus de 200 000 francs Cfa à payer à la partie civile.
Mansoura Fall (Stagiaire) rewmi