Fréquemment et pendant de longues heures, les Saint-Louisiens (ils ne sont pas les seuls) sont délestés tous les jours d’électricité. Les populations n’en peuvent plus de continuer à supporter les affres des intempestives et longues coupures de courant. Surtout en cette période de Coupe du monde. « Il nous est très difficile de suivre intégralement une rencontre. Lors du match Espagne-Allemagne, nous n’avons suivi qu’une seule mi-temps à cause des coupures. Cette situation ne peut plus continuer », avertit Baye Diagne, qui s’offusque par la même occasion de la détérioration des produits. Privés de la demi-finale qui a opposé l’Allemagne à l’Espagne, des jeunes sont entrés dans une colère noire et ont voulu le faire payer à la Senelec. Insultes à la bouche, Pape Samba Diop, habitant Guet-Ndar, s’emporte : « comment peut-on être privé de courant en cette période de chaleur et de Coupe du monde ? ». D’autres jeunes venus à sa rescousse enragent et avertissent : « nous avons suffisamment de moyens pour y faire face ». Passant de la parole aux actes, les jeunes ont immédiatement emprunté le pont Moustapha Malick Gaye, direction l’agence régionale de la Senelec. « Nous n’en pouvons plus, les bougies coûtent cher et ne sont pas à la portée de toutes les bourses », fulmine Rama Sène.
Même sentiment pour la commerçante Seynabou Diop qui se plaint de la baisse drastique de son chiffre d’affaires. Aussi, déclare-t-elle :« on en a mare de ces délestages ; les pertes sont énormes, on est obligé de payer du carburant pour faire marcher les machines qui ne durent pas longtemps ». Ayant certainement eu vent du plan de riposte des populations de Guet-Ndar, la direction de la Senelec n’a pas tardé à réagir. Elle a abdiqué illico presto, en rétablissant le courant dans le quartier. Mais les coiffeurs, commerçants, tailleurs et autres acteurs du secteur informel déplorent cette situation et protestent contre les longues coupures d’électricité notées depuis quelque temps au niveau de la Commune. « Nos recettes ont considérablement chuté. Depuis quelque temps, nous ne pouvons plus effectuer convenablement notre travail, à cause des délestages », souligne la coiffeuse Mame Mbacké Ndiaye. Tailleur au marché Ndar Toute, Ismaëla prédit, pour sa part, la baisse des recettes pour les acteurs du secteur informel.
En attendant une solution définitive, les dénonciations fusent de partout. Les populations de Guet Ndar promettent de battre le macadam, si cette situation se répétait à nouveau. Plusieurs quartiers sont plongés dans la pénombre, dès la tombée de la nuit.
Gallaye SÈNE
Même sentiment pour la commerçante Seynabou Diop qui se plaint de la baisse drastique de son chiffre d’affaires. Aussi, déclare-t-elle :« on en a mare de ces délestages ; les pertes sont énormes, on est obligé de payer du carburant pour faire marcher les machines qui ne durent pas longtemps ». Ayant certainement eu vent du plan de riposte des populations de Guet-Ndar, la direction de la Senelec n’a pas tardé à réagir. Elle a abdiqué illico presto, en rétablissant le courant dans le quartier. Mais les coiffeurs, commerçants, tailleurs et autres acteurs du secteur informel déplorent cette situation et protestent contre les longues coupures d’électricité notées depuis quelque temps au niveau de la Commune. « Nos recettes ont considérablement chuté. Depuis quelque temps, nous ne pouvons plus effectuer convenablement notre travail, à cause des délestages », souligne la coiffeuse Mame Mbacké Ndiaye. Tailleur au marché Ndar Toute, Ismaëla prédit, pour sa part, la baisse des recettes pour les acteurs du secteur informel.
En attendant une solution définitive, les dénonciations fusent de partout. Les populations de Guet Ndar promettent de battre le macadam, si cette situation se répétait à nouveau. Plusieurs quartiers sont plongés dans la pénombre, dès la tombée de la nuit.
Gallaye SÈNE