« Electrique » (bis)
Très remonté, Serigne Bara de masquer à peine sa colère contre la Sénélec. Signe qu’il n’était pas content, c’est deux fois de suite qu’il s’est plaint en prononçant la même phrase : "gni dougnou dara ". Serigne Bara n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été incommodé. Les nombreux talibés présents sur les lieux ont critiqué la Sénélec qui a osé… délester le domicile du khalife de Touba surtout en cette période d'affluence et de canicule. « Gni dougnou dara ». En voilà un slogan qui risque de faire fureur si les populations s’en emparent. Et l’on espère bien que les « démenteurs » qui sont légion dans l’entourage du saint-homme ne vont pas se signaler avec des précisions, puisque cela s’est passé devant une bonne assistance qui a vu et entendu.
Tension
Piège électrique autour de Samuel Sarr. Les bruits les plus fous ont circulé hier lorsque le Président a convoqué plusieurs ministres au Palais pour avoir la bonne température sur les manifestations des populations contre les délestages. L’on a en effet cru que la tête de Samuel Sarr allait immédiatement « sauter ». Fausse alerte ? Le ministre de l’Energie n’est pas tout à fait sorti de l’ornière. En effet, si la tension persiste, Gorgui Wade, spécialiste des coups de fusibles, pourrait bien le sacrifier pour faire baisser la tension…électrique. Comme d’ailleurs, il a eu à le faire dans un passé très récent. Certaines sources n’écartent pas que Gorgui Wade casse complètement la baraque en profitant de cette affaire pour faire le grand ménage. A suivre de près.
Palais
Gorgui Wade est décidément très préoccupé par la déferlante humaine qui a pris possession des différentes artères de Dakar, hier, et saccagé des agences de la Sénélec, histoire de protester contre les délestages intempestifs. Et pour trouver une solution rapide à ce casse-tête chinois, il a immédiatement convoqué les autorités concernées par cette bombe à retardement. Nos satellites nous ont, en effet, signalé la tronche de «Der la science», du ministre de l’énergie, Samuel Sarr, du ministre de la Justice, Madické Niang, du ministre du Budget et du Monsieur com du gouvernement, l’ex-trotskiste, Abdou Aziz Sow. Et bien d’autres gros morceaux du régime. Et jusqu’à tard dans la nuit, ils discutaient à huis clos avec Gorgui Wade. Espérons seulement qu’après ce brainstorming, des mesures rapides vont être prises. Parce qu’à ce rythme, de mauvaises surprises sont vite arrivées.
Ismaëla Madior
Un bruit qui a rapidement fait le tour au Parti démocratique sénégalais (Pds), le nom du brillant constitutionnaliste Ismaéla Madior Fall, par ailleurs chef du Département de Sciences Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop a été cité dans l’affaire de la proposition de loi Sada Ndiaye. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il s’est susurré qu’il serait le rédacteur de la Proposition de loi controversée. Il faut que le débat a commencé à s’installer à l’issue de la première réunion de la Conférence des Présidents, lorsque des observations techniques ont été faites sur le libellé de la proposition de loi. Il s’est alors dit que le texte était en principe inattaquable ; son rédacteur étant réputé…calé.
Ismaéla Madior (bis)
Eh bien joint au téléphone, le Constitutionaliste nie être le rédacteur de la proposition de loi. « Je n’ai jamais écrit un texte pour le pouvoir. J’ai juste été consulté, comme je l’ai été lorsque la proposition de loi sur la prolongation du mandat des députés ». Ismaëla Madior de préciser que c’est un avis technique qu’il a donné. « j’ai dit que techniquement, il n y a pas de problème, mais qu’on ne devait pas utiliser la Constitution pour procéder à des réglements de comptes politiques ». Ismaéla Madior Fall de soutenir que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’est plus une loi mais une simple résolution depuis que le bicaméralisme a été institué avec une prééminence du Sénat sur l’Assemblée nationale.
Diop le maire
Mame Coumba Diop, vous la connaissez ? C’est la fille aînée de Mamadou Diop, l’ex-maire de Dakar. Elle nous a appelé, hier, après avoir lu l’interview que son père nous a accordée. Amère, elle l’était vraiment. Mais comme nous ne pouvons pas reproduire in extenso son coup de gueule (elle était tellement fâchée qu’elle a sûrement lâché des mots qui dépassaient sa pensée), nous vous disons seulement qu’elle est très remontée contre le colonel Moussa Diop pour le traitement qu’il aurait infligé à son père. «Si je le vois, je le…». On vous laisse simplement deviner le reste. «Ce qu’il a fait, c’est indigne. Mamadou Diop ne mérite pas cela. Il a été déshabillé et mis dans une cellule. C’est suite à une intervention d’un haut gradé de la gendarmerie que le colonel Moussa Fall a daigné le sortir».
Diop le maire (bis)
Restons avec l’affaire Mamadou Diop pour vous dire que durant cette même journée d’hier, nous avons entendu un autre son de cloche. Celui d’Abdoulaye Thiaw. Le jeune homme qui est au centre de cette affaire nous a rendu visite, hier, à la rédaction pour dire que contrairement à ce que le maire a dit, l’acte administratif qui leur a valu un déferrement émane bel et bien de la commune de Yoff. «C’est un proche collaborateur de Mamadou Diop, Aliou Ndiaye, qui me l’a remis contre remise d’une somme de 5 millions», dit-il. Il soutient également avoir partagé la chambre de sûreté de la section de recherches avec Diop le maire. «Mais, je dois à la vérité de dire qu’il n’était pas nu. On a juste ôté son grand boubou et son caftan, mais il gardait son pantalon et un sous-vêtement de couleur blanc. C’est moi qui étais en caleçon», témoigne-t-il. Parole d’un compagnon d’infortune.
Gendarmerie
La der dans cette affaire pour dire que la réaction de la Gendarmerie nationale dont on a fait cas hier n’émane pas stricto sensu du Service de presse de la Gendarmerie nationale, mais des services de la Section de recherches qui a piloté l’enquête sur l’affaire Mamadou Diop. Mais comme la Gendarmerie est une seule et même famille, on ose croire que ce que peut dire un service dans l’intérêt d’un corps ne saurait froisser la hiérarchie. Surtout lorsque c’est dans l’intérêt des hommes en bleu. Et pour leur bonne réputation.
Assemblée
La conférence des présidents s’est réunie hier juste après l’examen en procédure d’urgence de la proposition de loi Sada Ndiaye. Après quelques heures d’échanges, elle a « diligenté » le dossier et a fixé le calendrier. La commission technique a ensuite donné son aval. Place aujourd’hui à la plénière qui va voter la proposition de loi Sada Ndiaye. Après quoi, le Sénat va se réunir dans les jours à venir pour le même exercice. Et pour boucler la boucle, le congrès du Parlement va se réunir pour tourner définitivement la page Macky Sall.
Assemblée nationale (bis)
Restons à l’Assemblée nationale pour dire qu’hier lors de l’examen en procédure d’urgence de la proposition de loi Sada Ndiaye, il y a eu beaucoup de députés qui étaient visiblement très gênés de voter la proposition de loi. Certains, au lieu de lever la main pour montrer qu’ils sont pour cette proposition, pointaient un petit doigt dans l’air comme s’ils avaient honte pour leur acte. Par contre certains anti-Macky notoires n’ont affiché aucune gêne à lever la main. Pas besoin de revenir sur les noms. En tout cas, une chose est certaine, si le vote de la proposition de loi était secret, Macky Sall aurait alors toutes ses chances.
Levée du corps
La levée du corps de Ndeye Amy Niang, fille de l’oncle du Président de Rewmi aura lieu ce vendredi 10 octobre 2008 à 09 heures 00 à la clinique de la Dhuys à Bagnolet, Rue Pierre et Marie Curie. Une cérémonie à laquelle prendra part l’ex-Pm Idrissa Seck qui devrait raccompagner la dépouille mortelle de cette femme qui lui était près proche à Dakar et qui a rendu l’âme le 6 octobre dernier. Les étudiants de la diaspora autour de Idrissa Seck coaché par Alassane Thiam seront aussi de la partie.
Tapha Guèye
Tout est bien qui finit bien pour le « Tigre de Fass ». Le procureur a certes requis lundi une peine de 3 mois avec sursis. Le tribunal des flagrants délits a vidé, hier l’affaire opposant le tigre de Fass au policier Alioune Badara Ndao. Sur ce, le tribunal l’a reconnu coupable sur le délit d’outrage sur un agent assermenté. Aussi, l’a-t-il condamné à un mois avec sursis. Espérons qu’avec cette peine, Tapha restera dans le futur tranquille et respectueux des règles. Bon vent !
Stade Assane Diouf
Encore le stade Assane Diouf. Mais cette fois, il ne s’agit pas d’un problème foncier mais plutôt d’une mauvaise cohabitation entre sportifs. L’éternelle mauvaise cohabitation entre l’Asc Kussum et celle de Xandalu a failli tourner au vinaigre. La prompte intervention des flics a permis d’éviter le pire. Même s’ils ont bien eu du mal à tenir en respect par les manifestants au niveau de la médina. Les supporters des deux équipes ont ensuite investi la Rue 06 à coups de jets de pierre nourris au point que certains passants ont cru qu’il s’agissait là d’une manif’ contre les délestages.
Très remonté, Serigne Bara de masquer à peine sa colère contre la Sénélec. Signe qu’il n’était pas content, c’est deux fois de suite qu’il s’est plaint en prononçant la même phrase : "gni dougnou dara ". Serigne Bara n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été incommodé. Les nombreux talibés présents sur les lieux ont critiqué la Sénélec qui a osé… délester le domicile du khalife de Touba surtout en cette période d'affluence et de canicule. « Gni dougnou dara ». En voilà un slogan qui risque de faire fureur si les populations s’en emparent. Et l’on espère bien que les « démenteurs » qui sont légion dans l’entourage du saint-homme ne vont pas se signaler avec des précisions, puisque cela s’est passé devant une bonne assistance qui a vu et entendu.
Tension
Piège électrique autour de Samuel Sarr. Les bruits les plus fous ont circulé hier lorsque le Président a convoqué plusieurs ministres au Palais pour avoir la bonne température sur les manifestations des populations contre les délestages. L’on a en effet cru que la tête de Samuel Sarr allait immédiatement « sauter ». Fausse alerte ? Le ministre de l’Energie n’est pas tout à fait sorti de l’ornière. En effet, si la tension persiste, Gorgui Wade, spécialiste des coups de fusibles, pourrait bien le sacrifier pour faire baisser la tension…électrique. Comme d’ailleurs, il a eu à le faire dans un passé très récent. Certaines sources n’écartent pas que Gorgui Wade casse complètement la baraque en profitant de cette affaire pour faire le grand ménage. A suivre de près.
Palais
Gorgui Wade est décidément très préoccupé par la déferlante humaine qui a pris possession des différentes artères de Dakar, hier, et saccagé des agences de la Sénélec, histoire de protester contre les délestages intempestifs. Et pour trouver une solution rapide à ce casse-tête chinois, il a immédiatement convoqué les autorités concernées par cette bombe à retardement. Nos satellites nous ont, en effet, signalé la tronche de «Der la science», du ministre de l’énergie, Samuel Sarr, du ministre de la Justice, Madické Niang, du ministre du Budget et du Monsieur com du gouvernement, l’ex-trotskiste, Abdou Aziz Sow. Et bien d’autres gros morceaux du régime. Et jusqu’à tard dans la nuit, ils discutaient à huis clos avec Gorgui Wade. Espérons seulement qu’après ce brainstorming, des mesures rapides vont être prises. Parce qu’à ce rythme, de mauvaises surprises sont vite arrivées.
Ismaëla Madior
Un bruit qui a rapidement fait le tour au Parti démocratique sénégalais (Pds), le nom du brillant constitutionnaliste Ismaéla Madior Fall, par ailleurs chef du Département de Sciences Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop a été cité dans l’affaire de la proposition de loi Sada Ndiaye. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il s’est susurré qu’il serait le rédacteur de la Proposition de loi controversée. Il faut que le débat a commencé à s’installer à l’issue de la première réunion de la Conférence des Présidents, lorsque des observations techniques ont été faites sur le libellé de la proposition de loi. Il s’est alors dit que le texte était en principe inattaquable ; son rédacteur étant réputé…calé.
Ismaéla Madior (bis)
Eh bien joint au téléphone, le Constitutionaliste nie être le rédacteur de la proposition de loi. « Je n’ai jamais écrit un texte pour le pouvoir. J’ai juste été consulté, comme je l’ai été lorsque la proposition de loi sur la prolongation du mandat des députés ». Ismaëla Madior de préciser que c’est un avis technique qu’il a donné. « j’ai dit que techniquement, il n y a pas de problème, mais qu’on ne devait pas utiliser la Constitution pour procéder à des réglements de comptes politiques ». Ismaéla Madior Fall de soutenir que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’est plus une loi mais une simple résolution depuis que le bicaméralisme a été institué avec une prééminence du Sénat sur l’Assemblée nationale.
Diop le maire
Mame Coumba Diop, vous la connaissez ? C’est la fille aînée de Mamadou Diop, l’ex-maire de Dakar. Elle nous a appelé, hier, après avoir lu l’interview que son père nous a accordée. Amère, elle l’était vraiment. Mais comme nous ne pouvons pas reproduire in extenso son coup de gueule (elle était tellement fâchée qu’elle a sûrement lâché des mots qui dépassaient sa pensée), nous vous disons seulement qu’elle est très remontée contre le colonel Moussa Diop pour le traitement qu’il aurait infligé à son père. «Si je le vois, je le…». On vous laisse simplement deviner le reste. «Ce qu’il a fait, c’est indigne. Mamadou Diop ne mérite pas cela. Il a été déshabillé et mis dans une cellule. C’est suite à une intervention d’un haut gradé de la gendarmerie que le colonel Moussa Fall a daigné le sortir».
Diop le maire (bis)
Restons avec l’affaire Mamadou Diop pour vous dire que durant cette même journée d’hier, nous avons entendu un autre son de cloche. Celui d’Abdoulaye Thiaw. Le jeune homme qui est au centre de cette affaire nous a rendu visite, hier, à la rédaction pour dire que contrairement à ce que le maire a dit, l’acte administratif qui leur a valu un déferrement émane bel et bien de la commune de Yoff. «C’est un proche collaborateur de Mamadou Diop, Aliou Ndiaye, qui me l’a remis contre remise d’une somme de 5 millions», dit-il. Il soutient également avoir partagé la chambre de sûreté de la section de recherches avec Diop le maire. «Mais, je dois à la vérité de dire qu’il n’était pas nu. On a juste ôté son grand boubou et son caftan, mais il gardait son pantalon et un sous-vêtement de couleur blanc. C’est moi qui étais en caleçon», témoigne-t-il. Parole d’un compagnon d’infortune.
Gendarmerie
La der dans cette affaire pour dire que la réaction de la Gendarmerie nationale dont on a fait cas hier n’émane pas stricto sensu du Service de presse de la Gendarmerie nationale, mais des services de la Section de recherches qui a piloté l’enquête sur l’affaire Mamadou Diop. Mais comme la Gendarmerie est une seule et même famille, on ose croire que ce que peut dire un service dans l’intérêt d’un corps ne saurait froisser la hiérarchie. Surtout lorsque c’est dans l’intérêt des hommes en bleu. Et pour leur bonne réputation.
Assemblée
La conférence des présidents s’est réunie hier juste après l’examen en procédure d’urgence de la proposition de loi Sada Ndiaye. Après quelques heures d’échanges, elle a « diligenté » le dossier et a fixé le calendrier. La commission technique a ensuite donné son aval. Place aujourd’hui à la plénière qui va voter la proposition de loi Sada Ndiaye. Après quoi, le Sénat va se réunir dans les jours à venir pour le même exercice. Et pour boucler la boucle, le congrès du Parlement va se réunir pour tourner définitivement la page Macky Sall.
Assemblée nationale (bis)
Restons à l’Assemblée nationale pour dire qu’hier lors de l’examen en procédure d’urgence de la proposition de loi Sada Ndiaye, il y a eu beaucoup de députés qui étaient visiblement très gênés de voter la proposition de loi. Certains, au lieu de lever la main pour montrer qu’ils sont pour cette proposition, pointaient un petit doigt dans l’air comme s’ils avaient honte pour leur acte. Par contre certains anti-Macky notoires n’ont affiché aucune gêne à lever la main. Pas besoin de revenir sur les noms. En tout cas, une chose est certaine, si le vote de la proposition de loi était secret, Macky Sall aurait alors toutes ses chances.
Levée du corps
La levée du corps de Ndeye Amy Niang, fille de l’oncle du Président de Rewmi aura lieu ce vendredi 10 octobre 2008 à 09 heures 00 à la clinique de la Dhuys à Bagnolet, Rue Pierre et Marie Curie. Une cérémonie à laquelle prendra part l’ex-Pm Idrissa Seck qui devrait raccompagner la dépouille mortelle de cette femme qui lui était près proche à Dakar et qui a rendu l’âme le 6 octobre dernier. Les étudiants de la diaspora autour de Idrissa Seck coaché par Alassane Thiam seront aussi de la partie.
Tapha Guèye
Tout est bien qui finit bien pour le « Tigre de Fass ». Le procureur a certes requis lundi une peine de 3 mois avec sursis. Le tribunal des flagrants délits a vidé, hier l’affaire opposant le tigre de Fass au policier Alioune Badara Ndao. Sur ce, le tribunal l’a reconnu coupable sur le délit d’outrage sur un agent assermenté. Aussi, l’a-t-il condamné à un mois avec sursis. Espérons qu’avec cette peine, Tapha restera dans le futur tranquille et respectueux des règles. Bon vent !
Stade Assane Diouf
Encore le stade Assane Diouf. Mais cette fois, il ne s’agit pas d’un problème foncier mais plutôt d’une mauvaise cohabitation entre sportifs. L’éternelle mauvaise cohabitation entre l’Asc Kussum et celle de Xandalu a failli tourner au vinaigre. La prompte intervention des flics a permis d’éviter le pire. Même s’ils ont bien eu du mal à tenir en respect par les manifestants au niveau de la médina. Les supporters des deux équipes ont ensuite investi la Rue 06 à coups de jets de pierre nourris au point que certains passants ont cru qu’il s’agissait là d’une manif’ contre les délestages.