C’est pourquoi le Pr. Iba Der Thiam avait déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale une demande de constitution d’une Commission d’enquête parlementaire de 9 membres, sur le coût élevé du loyer à Dakar.
« La Commission d’enquête parlementaire a pour objet de faire toute la lumière sur les prix pratiqués pour louer un logement dans la région de Dakar et déterminer les causes exactes des hausses anormales enregistrées ces temps derniers. Elle devra, également, s’intéresser aux agences de location formelles et informelles, aux réseaux de rabatteurs, aux conditions d’accès à ces fonctions, aux exigences qu’elles imposent aux usagers pour vérifier si les normes fixées sont compatibles avec la loi ou le règlement, aux fins de moraliser ce secteur, si le besoin s’en fait sentir », avait écrit Iba Der Thiam dans sa lettre. Selon le député, cette Commission d’enquête parlementaire dira, également, si les tarifs en cours sont compatibles avec le pouvoir d’achat moyen des populations et proposera, si nécessaire, des solutions pour conjurer les dérapages constatés.
Ville étroite dans ses limites naturelles, Dakar a toujours le défi de la demande immobilière à relever. Avec son aéroport international, hub en Afrique de l’Ouest, Dakar, ville ouverte vers le monde, est également siège de plusieurs institutions. Avec près de 30 % de la population du pays, Dakar fait face alors à une demande exponentielle de bâtiments à usage d’habitation, de commerce ou d’industrie. Ce qui est à l’origine de l’émergence de plusieurs bâtiments neufs. Mais, les populations constatent que l’émergence des immeubles et terrains à usage d’habitation n’a toujours aucun impact sur le coût élevé du loyer. Ici, le loyer est cher. Son prix augmente chaque année. Certains courtiers en profitent, naturellement, pour rendre la situation davantage confuse. C’est pourquoi les députés veulent y voir plus clair. Constituée de députés issus des différents groupes parlementaires, des non-inscrits ainsi que des membres de la société civile, cette commission se donne un délai de six mois pour présenter un rapport sur la question.
S.M. LE SOLEIL
« La Commission d’enquête parlementaire a pour objet de faire toute la lumière sur les prix pratiqués pour louer un logement dans la région de Dakar et déterminer les causes exactes des hausses anormales enregistrées ces temps derniers. Elle devra, également, s’intéresser aux agences de location formelles et informelles, aux réseaux de rabatteurs, aux conditions d’accès à ces fonctions, aux exigences qu’elles imposent aux usagers pour vérifier si les normes fixées sont compatibles avec la loi ou le règlement, aux fins de moraliser ce secteur, si le besoin s’en fait sentir », avait écrit Iba Der Thiam dans sa lettre. Selon le député, cette Commission d’enquête parlementaire dira, également, si les tarifs en cours sont compatibles avec le pouvoir d’achat moyen des populations et proposera, si nécessaire, des solutions pour conjurer les dérapages constatés.
Ville étroite dans ses limites naturelles, Dakar a toujours le défi de la demande immobilière à relever. Avec son aéroport international, hub en Afrique de l’Ouest, Dakar, ville ouverte vers le monde, est également siège de plusieurs institutions. Avec près de 30 % de la population du pays, Dakar fait face alors à une demande exponentielle de bâtiments à usage d’habitation, de commerce ou d’industrie. Ce qui est à l’origine de l’émergence de plusieurs bâtiments neufs. Mais, les populations constatent que l’émergence des immeubles et terrains à usage d’habitation n’a toujours aucun impact sur le coût élevé du loyer. Ici, le loyer est cher. Son prix augmente chaque année. Certains courtiers en profitent, naturellement, pour rendre la situation davantage confuse. C’est pourquoi les députés veulent y voir plus clair. Constituée de députés issus des différents groupes parlementaires, des non-inscrits ainsi que des membres de la société civile, cette commission se donne un délai de six mois pour présenter un rapport sur la question.
S.M. LE SOLEIL
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