En réaction à la décision du président du Cng, le Dr Alioune Sarr, d’exiger que les médias payent pour couvrir les manifestations de lutte, un promoteur de lutte s’est fait entendre. Il se nomme Lass Productions et estime qu’Alioune Sarr n’a pas le droit de prendre des décisions sans consulter ceux qui gravitent autour de la lutte, à savoir les promoteurs, lutteurs, managers, amateurs et journalistes. Pour lui, « le promoteur qui achète sa licence pour la lutte est le propriétaire du produit du spectacle, donc c'est à lui que revient toutes les charges liées à l'événement et, forcément, les retombées ». Lass Production trouve que cette décision d’Alioune Sarr, relevant de la boulimie financière, est « inadmissible, incohérente et inacceptable ». Il dit être convaincu que le président du Cng et ceux qui l’appuient dans cette décision ne cherchent pas à développer la lutte, mais « à se faire de l'argent par des pratiques que nous connaissons tous ». Reconnaissant le rôle majeur que joue la presse dans les grands évènements, Lass Production signale que les promoteurs et les sponsors ont besoin de la presse pour vendre leurs évènements. Par conséquent, conclut le promoteur de Grand Yoff, c’est ingrat de vouloir conditionner la presse en l’obligeant à payer pour couvrir les combats de lutte.
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