Des brassards rouges enroulés autour des têtes et des bras, des sifflets et des slogans. C’est le climat vécu hier par les travailleurs de l’hôpital général de Grand-Yoff (Hoggy). C’était à l’occasion de la marche de protestation organisée hier mardi par l’Intersyndicale des travailleurs de Hoggy. Sur les pancartes, on pouvait lire « Pour la nomination d’un chef de service de ressources humaines qui a le profil l’Etat doit augmenter la subvention. Suppression de logement du directeur, dotation correcte en médicaments et en consommables à tous les services, etc. »
De la porte de l’hôpital au rond point de Liberté 6, en passant par le Front de terre, les marcheurs en chœur ont réclamé de meilleures conditions de travail, le paiement de leurs indemnités et le départ du nouveau directeur.
D’après Saliou Badiane, le représentant du personnel et par ailleurs Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Santé (Sts), la marche se justifie par les nombreuses crises que traverse l’hôpital « On a un problème, on ne peut plus soigner normalement. C’est pourquoi nous marchons pour qu’on se fasse entendre par les autorités » « Le ministre a minimisé notre mouvement mais il faut qu’elle prenne ses responsabilités » a t –il déclaré.
Boubacar Danfakha, Chef du service de la consultation externe quant à lui a confié que « Toutes les structures de l’hôpital font face à des difficultés. Pourtant, soutient-il, Hoggy est un hôpital de niveau 3 qui répond à la demande des populations, au besoin de la sous-région et au besoin international sur le plan scientifique ». Et de poursuivre « notre problème est lié au système de gouvernance. Ce problème interpelle au premier chef le ministre de la santé. »
La marche d’hier a été organisée avec en même un arrêt total de travail dans tous les services de la structure à l’exception de celui des urgences et du bloc opératoire qui ont assuré un service minimum. Depuis plus de six mois, à la suite de la nomination du Colonel Babacar NGom à la tête de l’hôpital général de Grand Yoff, la crise de la structure sanitaire ne cesse de s’aggraver. Une situation favorisée, selon les travailleurs, par le laxisme du gouvernement et l’incompétence du directeur de l’hôpital.
source sud quotidien
De la porte de l’hôpital au rond point de Liberté 6, en passant par le Front de terre, les marcheurs en chœur ont réclamé de meilleures conditions de travail, le paiement de leurs indemnités et le départ du nouveau directeur.
D’après Saliou Badiane, le représentant du personnel et par ailleurs Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Santé (Sts), la marche se justifie par les nombreuses crises que traverse l’hôpital « On a un problème, on ne peut plus soigner normalement. C’est pourquoi nous marchons pour qu’on se fasse entendre par les autorités » « Le ministre a minimisé notre mouvement mais il faut qu’elle prenne ses responsabilités » a t –il déclaré.
Boubacar Danfakha, Chef du service de la consultation externe quant à lui a confié que « Toutes les structures de l’hôpital font face à des difficultés. Pourtant, soutient-il, Hoggy est un hôpital de niveau 3 qui répond à la demande des populations, au besoin de la sous-région et au besoin international sur le plan scientifique ». Et de poursuivre « notre problème est lié au système de gouvernance. Ce problème interpelle au premier chef le ministre de la santé. »
La marche d’hier a été organisée avec en même un arrêt total de travail dans tous les services de la structure à l’exception de celui des urgences et du bloc opératoire qui ont assuré un service minimum. Depuis plus de six mois, à la suite de la nomination du Colonel Babacar NGom à la tête de l’hôpital général de Grand Yoff, la crise de la structure sanitaire ne cesse de s’aggraver. Une situation favorisée, selon les travailleurs, par le laxisme du gouvernement et l’incompétence du directeur de l’hôpital.
source sud quotidien