Amath Dansokho, Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a dénoncé, hier, à l’ouverture du colloque international sur « La crise globale et l’Afrique : quels changements ? », l’accaparement des ressources et richesses des pays africains par les oligarchies locales avec le concours des multinationales des pays développés et de la Chine. Il a estimé que cette situation a aggravé la crise en Afrique, installant le continent dans une instabilité.
M. Dansokho a soutenu que la crise actuelle est le résultat d’un capitalisme débridé. « Les turpitudes du capitalisme coûtent excessivement chères à l’humanité », a-t-il affirmé, en soulignant que ce sont les couches sociales les plus vulnérables qui ressentent le plus les contrecoups de la crise. Car celle-ci a accentué la dépendance alimentaire de l’Afrique et a aggravé la perte de la souveraineté économique du continent, 50 ans après l’indépendance de nos Etats.
Le Secrétaire général du Pit a préconisé une réponse politique. « Les artifices techniques ne suffisent plus, une réponse politique s’impose de plus en plus, particulièrement en Europe où les bases de l’Union ont atteint leurs limites sociales, pour mettre au devant de la scène son avenir même », a déclaré le Secrétaire général du Pit. Il a regretté, malgré les multiples et récurrentes remises en cause dont le capitalisme fait l’objet, l’impossibilité, pour le moment, d’une articulation de la résistance des populations.
« Tout se passe comme si l’aggravation de la crise faisait du capitalisme un horizon indépassable de l’histoire humaine ».
Amath Dansokho a indiqué que des penseurs capitalistes avaient alerté sur les dangers de la financiarisation à outrance de l’économie et de l’accumulation des richesses contre la création d’emplois. A ses yeux, c’est là que résident les causes essentielles de chômage toujours plus massif et de la politique de réduction du coût de la main-d’œuvre. Il a ajouté que cette politique s’est traduite par une baisse drastique du pouvoir d’achat des populations et un recul des acquis sociaux. A ce propos, il a dénoncé le projet de loi instituant des contrats à durée déterminée, renouvelables indéfiniment. Il s’est félicité de la levée générale de boucliers contre un tel texte qui a fait reculer, selon lui, le gouvernement. « Tout n’est pas gagné », a averti M. Dansokho.
Ce colloque est organisé en partenariat avec la Fondation Gabriel Péri, la Fondation Rosa Luxembourg, la revue « Recherches internationales », l’Association pour l’amitié des peuples d’Afrique et le Laboratoire d’études et de recherches philosophiques et sociales contemporaines sur l’Afrique et le monde de l’Ucad.
Mamadou GUEYE
M. Dansokho a soutenu que la crise actuelle est le résultat d’un capitalisme débridé. « Les turpitudes du capitalisme coûtent excessivement chères à l’humanité », a-t-il affirmé, en soulignant que ce sont les couches sociales les plus vulnérables qui ressentent le plus les contrecoups de la crise. Car celle-ci a accentué la dépendance alimentaire de l’Afrique et a aggravé la perte de la souveraineté économique du continent, 50 ans après l’indépendance de nos Etats.
Le Secrétaire général du Pit a préconisé une réponse politique. « Les artifices techniques ne suffisent plus, une réponse politique s’impose de plus en plus, particulièrement en Europe où les bases de l’Union ont atteint leurs limites sociales, pour mettre au devant de la scène son avenir même », a déclaré le Secrétaire général du Pit. Il a regretté, malgré les multiples et récurrentes remises en cause dont le capitalisme fait l’objet, l’impossibilité, pour le moment, d’une articulation de la résistance des populations.
« Tout se passe comme si l’aggravation de la crise faisait du capitalisme un horizon indépassable de l’histoire humaine ».
Amath Dansokho a indiqué que des penseurs capitalistes avaient alerté sur les dangers de la financiarisation à outrance de l’économie et de l’accumulation des richesses contre la création d’emplois. A ses yeux, c’est là que résident les causes essentielles de chômage toujours plus massif et de la politique de réduction du coût de la main-d’œuvre. Il a ajouté que cette politique s’est traduite par une baisse drastique du pouvoir d’achat des populations et un recul des acquis sociaux. A ce propos, il a dénoncé le projet de loi instituant des contrats à durée déterminée, renouvelables indéfiniment. Il s’est félicité de la levée générale de boucliers contre un tel texte qui a fait reculer, selon lui, le gouvernement. « Tout n’est pas gagné », a averti M. Dansokho.
Ce colloque est organisé en partenariat avec la Fondation Gabriel Péri, la Fondation Rosa Luxembourg, la revue « Recherches internationales », l’Association pour l’amitié des peuples d’Afrique et le Laboratoire d’études et de recherches philosophiques et sociales contemporaines sur l’Afrique et le monde de l’Ucad.
Mamadou GUEYE