La mairesse de Louga n’a pas été tendre avec le régime libéral suite à la décision gouvernementale d’interdire la mendicité dans les rues. Très remontée, Aminata Mbengue Ndiaye considère cette décision « cavalière ». Elle pense que tous les acteurs devraient être impliqués dans cette décision avant de dire que sous le règne du Parti Socialiste, plusieurs mesures avaient été prises pour accompagner les populations dans le cadre de la croisade contre la pauvreté. « Sous notre magistère, des dispositions avaient été prises afin de permettre aux populations défavorisées d’accepter et de s’approprier la politique que nous voulions instaurer. C’est ainsi que plusieurs plans d’action ont été concoctés avec les acteurs concernés », a-t-elle déclaré. Selon elle, ces mesures concernaient les personnes en situation de vulnérabilité, les personnes en situation de handicap etc.
S’agissant des personnes handicapées, elle soutient que les décisions prises allaient permettre aux cibles de mieux s’impliquer. « Le fond de dossier légué par notre régime avait déjà tracé la voie à suivre. Nous avions commencé à le faire en 1999, avant de quitter le gouvernement. Etant Ministre du Développement Social, nous avions, avec le président Rawane Mbaye, le défunt ministre Serigne Lamine Diop, Adja Dior Diop, l’Association des Imams et Oulémas du Sénégal, fait le tour des chefs religieux. Nous avions aussi rencontré l’ensemble des khalifes généraux pour discuter avec eux de la question de la mendicité, surtout celle des enfants », a-t-elle révélé.
Dans la foulée, elle signale que tous étaient favorables après discussion, au changement de cette situation. « Je pense que ça devrait normalement être une continuité. Malheureusement, ce n’est pas le cas », a-t-elle regretté. Face à cette situation, elle a pris le taureau par les cornes au niveau de la commune de Louga pour une meilleure prise en charge de cette couche défavorisée. « Quand nous avons vu qu’il y avait beaucoup d’enfants talibés qui ne bénéficiaient pas d’appui social et médical, on s’est réuni au niveau de la commission Genre et celle de l’Action Sociale, aussi avec la société civile et l’inspection de l’éducation des écoles, pour étudier la situation de ces enfants. Et c’est à l’issue de ces rencontres que nous avons élaboré une convention entre l’inspection de l’éducation et la commune de Louga pour la prise en charge, chaque année, de 2000 talibés », a-t-elle dit. Ces déclarations ont été faites en marge de la cérémonie de distribution de deux tonnes de sucre aux nécessiteux de Louga.
Gallaye Sène l'asquotidien
S’agissant des personnes handicapées, elle soutient que les décisions prises allaient permettre aux cibles de mieux s’impliquer. « Le fond de dossier légué par notre régime avait déjà tracé la voie à suivre. Nous avions commencé à le faire en 1999, avant de quitter le gouvernement. Etant Ministre du Développement Social, nous avions, avec le président Rawane Mbaye, le défunt ministre Serigne Lamine Diop, Adja Dior Diop, l’Association des Imams et Oulémas du Sénégal, fait le tour des chefs religieux. Nous avions aussi rencontré l’ensemble des khalifes généraux pour discuter avec eux de la question de la mendicité, surtout celle des enfants », a-t-elle révélé.
Dans la foulée, elle signale que tous étaient favorables après discussion, au changement de cette situation. « Je pense que ça devrait normalement être une continuité. Malheureusement, ce n’est pas le cas », a-t-elle regretté. Face à cette situation, elle a pris le taureau par les cornes au niveau de la commune de Louga pour une meilleure prise en charge de cette couche défavorisée. « Quand nous avons vu qu’il y avait beaucoup d’enfants talibés qui ne bénéficiaient pas d’appui social et médical, on s’est réuni au niveau de la commission Genre et celle de l’Action Sociale, aussi avec la société civile et l’inspection de l’éducation des écoles, pour étudier la situation de ces enfants. Et c’est à l’issue de ces rencontres que nous avons élaboré une convention entre l’inspection de l’éducation et la commune de Louga pour la prise en charge, chaque année, de 2000 talibés », a-t-elle dit. Ces déclarations ont été faites en marge de la cérémonie de distribution de deux tonnes de sucre aux nécessiteux de Louga.
Gallaye Sène l'asquotidien
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