Abdoulaye Balde a fustigé le retard accusé dans le décret d'application de l'Acte III de la Décentralisation. Conséquence, les collectivités locales ont du mal à suivre. "Les nouvelles collectivités locales créées, à savoir les villes, les communes rurales et les départements connaissent des difficultés dans la continuité des services publiques du fait de leur obligation de voter un nouveau budget pour les mois de l'année qui restent. En tout cas, les travailleurs municipaux n'ont pas encore été payés", a dit le président de l'Ams, selon EnQuête.
Secoué, le ministre des Collectivités locales de répliquer : "Nous étions tous dans les comités de pilotage et j'ai l'impression que les élus locaux ne suivent pas les réformes. Nous avons commencé la réforme et nous avions dit qu'après les élections locales, les discussions vont continuer et c'est ce qu'on a fait ; et cela nous a permis d'avoir ce cadre constitutionnel". Me Omar Youm de rappeler, d'après nos confrères, que ce sont les élus locaux qui avaient proposé cette réforme dans un document écrit présenté au chef d'état. Selon lui, ce sont les maires qui ont établi le rapport entre la ville et les anciennes communes d'arrondissement. Le ministre des Collectivités locales estime que « quand il y a des réformes qui font que les villes ne gèrent plus les centres de santé, les écoles..., naturellement, les personnes recrutées par la ville pour exercer dans ces secteurs doivent suivre le transfèrement des nouvelles compétences ».
Le ministre poursuit en ce qui concerne le non-paiement des salaires aux agents municipaux pour s'interroger : "Je prends à témoin les inspecteurs du Trésor ; il y a un budget de plus d'1 milliard 400 millions pour les 19 communes de Dakar. Vous recevez des droits et vous ne voulez pas exécuter les obligations. Est-ce le percepteur qui est dans son bureau qui doit faire le virement et les fiches de paie ? C'est le maire qui doit le faire. Et s'il ne le fait pas, qui est donc le responsable ?".
Finalement, indique le journal, c'est le ministre de l'Economie et des Finances Amadou Bâ qui va apaiser la tension en demandant aux élus locaux de se conformer à l'acte III et de privilégier la concertation avec leur ministre de tutelle.
Secoué, le ministre des Collectivités locales de répliquer : "Nous étions tous dans les comités de pilotage et j'ai l'impression que les élus locaux ne suivent pas les réformes. Nous avons commencé la réforme et nous avions dit qu'après les élections locales, les discussions vont continuer et c'est ce qu'on a fait ; et cela nous a permis d'avoir ce cadre constitutionnel". Me Omar Youm de rappeler, d'après nos confrères, que ce sont les élus locaux qui avaient proposé cette réforme dans un document écrit présenté au chef d'état. Selon lui, ce sont les maires qui ont établi le rapport entre la ville et les anciennes communes d'arrondissement. Le ministre des Collectivités locales estime que « quand il y a des réformes qui font que les villes ne gèrent plus les centres de santé, les écoles..., naturellement, les personnes recrutées par la ville pour exercer dans ces secteurs doivent suivre le transfèrement des nouvelles compétences ».
Le ministre poursuit en ce qui concerne le non-paiement des salaires aux agents municipaux pour s'interroger : "Je prends à témoin les inspecteurs du Trésor ; il y a un budget de plus d'1 milliard 400 millions pour les 19 communes de Dakar. Vous recevez des droits et vous ne voulez pas exécuter les obligations. Est-ce le percepteur qui est dans son bureau qui doit faire le virement et les fiches de paie ? C'est le maire qui doit le faire. Et s'il ne le fait pas, qui est donc le responsable ?".
Finalement, indique le journal, c'est le ministre de l'Economie et des Finances Amadou Bâ qui va apaiser la tension en demandant aux élus locaux de se conformer à l'acte III et de privilégier la concertation avec leur ministre de tutelle.