Quels sont les signes d’une colique néphrétique ?
Environ 10% de la population souffrira un jour d'un calcul rénal
La présence d’un calcul rénal est souvent révélée par une colique néphrétique. La colique néphrétique se manifeste par une crise de douleurs subites, particulièrement violentes et spasmodiques. De telles douleurs se localisent dans le dos, sur un côté, et peuvent irradier dans le bas du ventre, vers l’aine, voire aussi vers un testicule ou la vulve. D’autres symptômes sont typiquement associés à cette douleur.
Les signes de la colique néphrétique :
Douleurs insoutenables spasmodiques.
Mictions douloureuses, brûlures.
Nausées.
Vomissements.
Fièvre.
La présence de sang dans les urines est l’autre signe pouvant indiquer la présence d’un calcul dans les voies urinaires.
Comment détecte-t-on un calcul rénal ?
L’imagerie médicale (échographie abdominale, radio ou scanner) permet de détecter la présence d’un calcul et de définir sa position exacte (dans le rein, l’urètre, la vessie).
On peut également injecter un produit de contraste avant une radio (urographie intraveineuse) afin de voir si le calcul fait obstacle dans les voies urinaires.
Quel est le traitement d'une colique néphrétique ?
Pour soulager la victime d’une colique néphrétique, on lui administre de puissants médicaments antidouleurs. En cas d’infection urinaire, un antibiotique s’impose.
Ensuite, il faut traiter la cause, c’est-à-dire éliminer le calcul rénal.
Celui-ci peut s’évacuer tout seul, en buvant beaucoup d’eau.
À défaut, on peut recourir à la lithotripsie extracorporelle, qui consiste à envoyer des ondes de chocs à travers la peau et les tissus, afin de pulvériser le calcul. L’indication de la lithotripsie dépend de la taille du calcul, de sa nature et de sa localisation.
Sinon, la chirurgie s’impose. Il existe globalement deux techniques, dont les indications, là encore, dépendent de la taille et de la localisation du calcul :
La néphrolitotomie percutanée : à travers de petites incisions, le chirurgien introduit des instruments miniatures, une fibre optique, voire un laser, pour aller ponctionner le calcul directement dans le rein ou le pulvériser sur place.
L’urétéroscopie : un endoscope souple est introduit par les voies naturelles jusque dans le rein afin d’y déloger le calcul.
Lorsque le calcul rénal est récupéré, celui-ci est analysé afin d’en déterminer la composition, information utile pour prévenir les récidives de calculs rénaux.
Calculs rénaux : quelle prévention ?
La prévention repose essentiellement sur la consommation d’une grande quantité de liquide, de l’eau essentiellement, à répartir tout au long de la journée, idéalement la nuit également.
Le régime alimentaire permet également de prévenir les récidives de calculs rénaux. Les recommandations alimentaires dépendent du type de calcul, c’est-à-dire de sa composition minérale et protéique.
On distingue ainsi les calculs de calcium (phosphate de calcium, oxalate de calcium), de struvite (magnésium et ammoniaque), les calculs d’acide urique et de cystine. Mais les plus fréquents sont les calculs d’acide urique et les calculs d’oxalate de calcium.
Ainsi, selon les cas, les compléments en calcium peuvent être déconseillés, tandis que la consommation de certaines protéines est à limiter (viande, poisson, volaille) ou d’autres types d’aliments qui augmentent le taux d’acide urique (bière, brocoli, rhubarbe, betterave, chocolat, noix, épinards, blé, asperges, oseille…).
La mise en place des mesures préventives se fait en collaboration avec l’urologue, voire avec un nutritionniste.
Les facteurs de risque
Les antécédents personnels et familiaux de calculs rénaux.
Les antécédents d’infections urinaires fréquentes.
Le sexe masculin.
Les problèmes rénaux.
Les troubles du métabolisme comme l’hyperparathyroïdie, l’hypercalciurie, l’hyperoxalurie, la maladie de coeliaque, etc.
Une maladie polykystique des reins.
Certains médicaments dont les diurétiques et les anti-acides à base de calcium, les sulfamides, certains antiviraux...
Les antécédents de crises de goutte fréquentes.
L’hypertension.
Le diabète de type de 2.
Une mauvaise hydratation.
La sédentarité.
Une alimentation excessive en protéine ou en sel.
Etc.
Environ 10% de la population souffrira un jour d'un calcul rénal
La présence d’un calcul rénal est souvent révélée par une colique néphrétique. La colique néphrétique se manifeste par une crise de douleurs subites, particulièrement violentes et spasmodiques. De telles douleurs se localisent dans le dos, sur un côté, et peuvent irradier dans le bas du ventre, vers l’aine, voire aussi vers un testicule ou la vulve. D’autres symptômes sont typiquement associés à cette douleur.
Les signes de la colique néphrétique :
Douleurs insoutenables spasmodiques.
Mictions douloureuses, brûlures.
Nausées.
Vomissements.
Fièvre.
La présence de sang dans les urines est l’autre signe pouvant indiquer la présence d’un calcul dans les voies urinaires.
Comment détecte-t-on un calcul rénal ?
L’imagerie médicale (échographie abdominale, radio ou scanner) permet de détecter la présence d’un calcul et de définir sa position exacte (dans le rein, l’urètre, la vessie).
On peut également injecter un produit de contraste avant une radio (urographie intraveineuse) afin de voir si le calcul fait obstacle dans les voies urinaires.
Quel est le traitement d'une colique néphrétique ?
Pour soulager la victime d’une colique néphrétique, on lui administre de puissants médicaments antidouleurs. En cas d’infection urinaire, un antibiotique s’impose.
Ensuite, il faut traiter la cause, c’est-à-dire éliminer le calcul rénal.
Celui-ci peut s’évacuer tout seul, en buvant beaucoup d’eau.
À défaut, on peut recourir à la lithotripsie extracorporelle, qui consiste à envoyer des ondes de chocs à travers la peau et les tissus, afin de pulvériser le calcul. L’indication de la lithotripsie dépend de la taille du calcul, de sa nature et de sa localisation.
Sinon, la chirurgie s’impose. Il existe globalement deux techniques, dont les indications, là encore, dépendent de la taille et de la localisation du calcul :
La néphrolitotomie percutanée : à travers de petites incisions, le chirurgien introduit des instruments miniatures, une fibre optique, voire un laser, pour aller ponctionner le calcul directement dans le rein ou le pulvériser sur place.
L’urétéroscopie : un endoscope souple est introduit par les voies naturelles jusque dans le rein afin d’y déloger le calcul.
Lorsque le calcul rénal est récupéré, celui-ci est analysé afin d’en déterminer la composition, information utile pour prévenir les récidives de calculs rénaux.
Calculs rénaux : quelle prévention ?
La prévention repose essentiellement sur la consommation d’une grande quantité de liquide, de l’eau essentiellement, à répartir tout au long de la journée, idéalement la nuit également.
Le régime alimentaire permet également de prévenir les récidives de calculs rénaux. Les recommandations alimentaires dépendent du type de calcul, c’est-à-dire de sa composition minérale et protéique.
On distingue ainsi les calculs de calcium (phosphate de calcium, oxalate de calcium), de struvite (magnésium et ammoniaque), les calculs d’acide urique et de cystine. Mais les plus fréquents sont les calculs d’acide urique et les calculs d’oxalate de calcium.
Ainsi, selon les cas, les compléments en calcium peuvent être déconseillés, tandis que la consommation de certaines protéines est à limiter (viande, poisson, volaille) ou d’autres types d’aliments qui augmentent le taux d’acide urique (bière, brocoli, rhubarbe, betterave, chocolat, noix, épinards, blé, asperges, oseille…).
La mise en place des mesures préventives se fait en collaboration avec l’urologue, voire avec un nutritionniste.
Les facteurs de risque
Les antécédents personnels et familiaux de calculs rénaux.
Les antécédents d’infections urinaires fréquentes.
Le sexe masculin.
Les problèmes rénaux.
Les troubles du métabolisme comme l’hyperparathyroïdie, l’hypercalciurie, l’hyperoxalurie, la maladie de coeliaque, etc.
Une maladie polykystique des reins.
Certains médicaments dont les diurétiques et les anti-acides à base de calcium, les sulfamides, certains antiviraux...
Les antécédents de crises de goutte fréquentes.
L’hypertension.
Le diabète de type de 2.
Une mauvaise hydratation.
La sédentarité.
Une alimentation excessive en protéine ou en sel.
Etc.