Ces soldats répondent à une vidéo qui avait créé l‘émoi au Cameroun et au-delà, en juillet 2018. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo montrait une exécution sommaire menée par des soldats en tenue militaire du Cameroun contre deux femmes, dont l’une avec un bébé attachée au dos, accusées d’appartenir à la secte islamiste Boko Haram. Conduits sur une parcelle nue et aride, les deux femmes et l’enfant avaient froidement été abattus.
Si Yaoundé avait initialement réfuté les accusations l’accablant, le gouvernement a fini par ouvrir une instruction visant sept soldats. Lundi, six d’eux présents au tribunal ont reconnu avoir participé à la tuerie, mais ont accusé leur commandant d’avoir donné l’ordre d’ouvrir le feu, rapportent des sources judiciaires à Reuters sous le couvert de l’anonymat. Des accusations démenties par le commandant. Pour l’heure, aucune indication n’a été faite sur la durée du procès, déjà reporté début janvier.
Depuis plusieurs années, le Cameroun se bat pour éradiquer le groupe djihadiste Boko Haram qui a finit par s’ancrer dans l’Extrême-Nord du pays où il tente d‘établir un califat islamique. Une rude bataille au cours de laquelle le Cameroun est couramment accusé par des organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, d’abus systématiques dont la torture ou des exécutions extrajudiciaires. Faux ! Rétorque le gouvernement.
L’intrusion de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad a coûté la vie à plus de 30 000 personnes et déplacé des millions de personne au cours de la dernière décennie, parties principalement du Cameroun, du Niger et du Tchad.
Si Yaoundé avait initialement réfuté les accusations l’accablant, le gouvernement a fini par ouvrir une instruction visant sept soldats. Lundi, six d’eux présents au tribunal ont reconnu avoir participé à la tuerie, mais ont accusé leur commandant d’avoir donné l’ordre d’ouvrir le feu, rapportent des sources judiciaires à Reuters sous le couvert de l’anonymat. Des accusations démenties par le commandant. Pour l’heure, aucune indication n’a été faite sur la durée du procès, déjà reporté début janvier.
Depuis plusieurs années, le Cameroun se bat pour éradiquer le groupe djihadiste Boko Haram qui a finit par s’ancrer dans l’Extrême-Nord du pays où il tente d‘établir un califat islamique. Une rude bataille au cours de laquelle le Cameroun est couramment accusé par des organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, d’abus systématiques dont la torture ou des exécutions extrajudiciaires. Faux ! Rétorque le gouvernement.
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