Le préfet du département de Mvila dans la région du Sud du pays a menacé de destituer un chef traditionnel après que celui-ci lui a clairement dit que le cadeau du président Paul Biya »ne l’intéresse pas ». En effet, en vue de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, le gouvernement camerounais a entamé à travers tout le pays, une campagne de distribution de kits de lavage des mains composés de savons, de seaux, de gels hydroalcooliques et de masques.
Dans une vidéo, postée sur Twitter, on peut entendre le préfet dire : « Majesté, monsieur, le chef de village de Minkan, recevez ce don du chef de l’État. Il a bien voulu que ce don parvienne dans les coins les plus reculés du territoire de la République. Soyez donc le messager de la bonne nouvelle. (…). Portez ce message d’espoir qui voudrait qu’en respectant les mesures barrières, nos populations puissent se mettre à l’abri de toute contamination au Covid-19. »
Mais le chef du village, peu soucieux du protocole, répond en tenant fébrilement le seau que lui tend le préfet : « i[je remercie le chef de l’État. Mais hélas, moi je suis au fin fond de [l’arrondissement] Ebolowa. Et ça ne m’intéresse pas.]i » Et le préfet de le reprendre : « les actes du chef de l’État sont empreints du sceau de la souveraineté. On ne les critique pas, on ne les commente pas négativement. (…). Soyez un chef discipliné, sinon, on va vous enlever. »
A en croire un journaliste local, certains habitants ont dénoncé le caractère minimal du don. « Il y a des villages qui ont une population de plus de 200 ou 300 personnes qui se sont retrouvés avec six morceaux de savons et trois seaux par exemple », rapporte "France24".
Dans une vidéo, postée sur Twitter, on peut entendre le préfet dire : « Majesté, monsieur, le chef de village de Minkan, recevez ce don du chef de l’État. Il a bien voulu que ce don parvienne dans les coins les plus reculés du territoire de la République. Soyez donc le messager de la bonne nouvelle. (…). Portez ce message d’espoir qui voudrait qu’en respectant les mesures barrières, nos populations puissent se mettre à l’abri de toute contamination au Covid-19. »
Mais le chef du village, peu soucieux du protocole, répond en tenant fébrilement le seau que lui tend le préfet : « i[je remercie le chef de l’État. Mais hélas, moi je suis au fin fond de [l’arrondissement] Ebolowa. Et ça ne m’intéresse pas.]i » Et le préfet de le reprendre : « les actes du chef de l’État sont empreints du sceau de la souveraineté. On ne les critique pas, on ne les commente pas négativement. (…). Soyez un chef discipliné, sinon, on va vous enlever. »
A en croire un journaliste local, certains habitants ont dénoncé le caractère minimal du don. « Il y a des villages qui ont une population de plus de 200 ou 300 personnes qui se sont retrouvés avec six morceaux de savons et trois seaux par exemple », rapporte "France24".