Les experts des droits de l’homme des Nations unies demandent la libération du principal dirigeant d’opposition Maurice Kamto et celle de tous ceux arrêtés lors de manifestations organisées par l’opposition le mois dernier.
Dans un communiqué, les experts de l’ONU appellent Yaoundé à libérer le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, bloqué chez lui depuis le 22 septembre. Officiellement, il ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt ou d’assignation à résidence, mais selon ses avocats, il ne peut pas sortir de chez lui. Sa résidence est encerclée par une centaine d’éléments de la gendarmerie et de la police. Et les autorités lui ont verbalement signifié une interdiction de quitter son domicile.
Pour ses avocats, cette assignation à résidence est illégale, ils ont d’ailleurs saisi la justice. Le gouvernement, lui, n’a pas communiqué sur le sujet. Mais il y a quelques jours, une source gouvernementale faisait remarquer que les forces de maintien de l’ordre sont sur la voie publique. Et qu’à aucun moment, elles n’ont pénétré dans son domicile.
Dans leur communiqué, les experts indiquent que l’assignation à résidence du leader du MRC pourrait constituer une privation de liberté. Les experts ont fait part de leurs préoccupations aux autorités, rappelant qu’en vertu du droit international, tout individu a le droit d’organiser et de participer à des réunions pacifiques.
Les experts appellent également à libération de toutes les personnes arrêtés lors de manifestations organisées par l’opposition le mois dernier, se disant extrêmement préoccupés par ces arrestations massives. Selon eux, plus de 500 personnes auraient été arrêtées suite aux marches du 22 septembre à Douala et Yaoundé.
Dans un communiqué, les experts de l’ONU appellent Yaoundé à libérer le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, bloqué chez lui depuis le 22 septembre. Officiellement, il ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt ou d’assignation à résidence, mais selon ses avocats, il ne peut pas sortir de chez lui. Sa résidence est encerclée par une centaine d’éléments de la gendarmerie et de la police. Et les autorités lui ont verbalement signifié une interdiction de quitter son domicile.
Pour ses avocats, cette assignation à résidence est illégale, ils ont d’ailleurs saisi la justice. Le gouvernement, lui, n’a pas communiqué sur le sujet. Mais il y a quelques jours, une source gouvernementale faisait remarquer que les forces de maintien de l’ordre sont sur la voie publique. Et qu’à aucun moment, elles n’ont pénétré dans son domicile.
Dans leur communiqué, les experts indiquent que l’assignation à résidence du leader du MRC pourrait constituer une privation de liberté. Les experts ont fait part de leurs préoccupations aux autorités, rappelant qu’en vertu du droit international, tout individu a le droit d’organiser et de participer à des réunions pacifiques.
Les experts appellent également à libération de toutes les personnes arrêtés lors de manifestations organisées par l’opposition le mois dernier, se disant extrêmement préoccupés par ces arrestations massives. Selon eux, plus de 500 personnes auraient été arrêtées suite aux marches du 22 septembre à Douala et Yaoundé.