Manifestations interdites et réprimées au Cameroun ce mardi 22 septembre, à l'appel du MRC. Le parti de l'opposant Maurice Kamto dénonce un climat d'intimidation. Le gouvernement répond que les manifestants ont enfreint la loi.
Le MRC proteste après l'arrestation de son trésorier, de son porte-parole également, mais aussi de plusieurs dizaines d'autres personnes ayant répondu à son appel à manifester ce mardi. Le parti de l'opposant Maurice Kamto avait appelé au rassemblement, notamment pour demander le départ du pouvoir du président Paul Biya.
Le parti d’opposition dénonce un climat d'intimidation, qui a débuté même avant les manifestations. Et deux jours plus tard, il est difficile, selon Wilfried Ekanga, un des conseillers de Maurice Kamto, d’établir le nombre exact de personnes interpellées : « Il est un peu compliqué d’établir un chiffre précis, parce qu’il y en a qui ont été enlevés avant les manifestations, avant les marches, c’est-à-dire le 20, le 21 novembre, et ils ont été conduits vers une destination inconnue. Il y en a qui se sont mis à l’abri par peur de représailles. Approximativement, on dénombre 100 à 120 personnes. Trois ou quatre jours avant les marches, c’est-à-dire à partir du 17-18 septembre, on avait déjà des villes militarisées. On avait l’impression que le pays était en état de siège. »
Du côté du gouvernement, on répond que les marches avaient été interdites et que les manifestants avaient bravé la loi. « Je voudrais rappeler déjà que la démocratie s’accommode mal avec le non-respect de la loi. La manifestation a été interdite, la loi doit donc s’appliquer. Et je voudrais dire quand même que l’appel à l’insurrection n’est pas un programme politique. Quand on parle de nombre de manifestants, on ne peut pas prévoir qu’il y aura dix manifestants ou 100 000. Donc je crois que les forces de l’ordre doivent faire leur travail pour protéger les biens et les citoyens. Vous savez que lors des manifestations, lorsqu’on casse, lorsqu’on brûle, on ne sait jamais qui va assumer, qui va payer, qui va réparer », a déclaré Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du RDPC, le parti au pouvoir, et ministre du Travail et de la Sécurité sociale.
Le MRC proteste après l'arrestation de son trésorier, de son porte-parole également, mais aussi de plusieurs dizaines d'autres personnes ayant répondu à son appel à manifester ce mardi. Le parti de l'opposant Maurice Kamto avait appelé au rassemblement, notamment pour demander le départ du pouvoir du président Paul Biya.
Le parti d’opposition dénonce un climat d'intimidation, qui a débuté même avant les manifestations. Et deux jours plus tard, il est difficile, selon Wilfried Ekanga, un des conseillers de Maurice Kamto, d’établir le nombre exact de personnes interpellées : « Il est un peu compliqué d’établir un chiffre précis, parce qu’il y en a qui ont été enlevés avant les manifestations, avant les marches, c’est-à-dire le 20, le 21 novembre, et ils ont été conduits vers une destination inconnue. Il y en a qui se sont mis à l’abri par peur de représailles. Approximativement, on dénombre 100 à 120 personnes. Trois ou quatre jours avant les marches, c’est-à-dire à partir du 17-18 septembre, on avait déjà des villes militarisées. On avait l’impression que le pays était en état de siège. »
Du côté du gouvernement, on répond que les marches avaient été interdites et que les manifestants avaient bravé la loi. « Je voudrais rappeler déjà que la démocratie s’accommode mal avec le non-respect de la loi. La manifestation a été interdite, la loi doit donc s’appliquer. Et je voudrais dire quand même que l’appel à l’insurrection n’est pas un programme politique. Quand on parle de nombre de manifestants, on ne peut pas prévoir qu’il y aura dix manifestants ou 100 000. Donc je crois que les forces de l’ordre doivent faire leur travail pour protéger les biens et les citoyens. Vous savez que lors des manifestations, lorsqu’on casse, lorsqu’on brûle, on ne sait jamais qui va assumer, qui va payer, qui va réparer », a déclaré Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du RDPC, le parti au pouvoir, et ministre du Travail et de la Sécurité sociale.