Face à la détermination des manifestants qui bloquent le centre de la capitale Ottawa depuis plus de dix jours, un mouvement semblait s'engager, mardi 8 février, au Canada, pour assouplir les restrictions sanitaires contre le Covid-19 parmi les plus strictes au monde.
Certaines provinces ont ainsi annoncé de nouveaux allégements : la Saskatchewan et l'Alberta (centre), vont carrément renoncer au passeport vaccinal, estimant que "les avantages ne l'emportent plus sur les coûts". Et pour la première fois depuis la mise en place de nouvelles restrictions liées à la vague Omicron, le Québec a annoncé un calendrier détaillé des allègements à venir.
Même si l'épicentre se trouve à Ottawa, tout le pays est secoué par ce mouvement. Baptisé "Convoi de la liberté", il visait, à l'origine, à protester contre la décision d'obliger les camionneurs à être vaccinés pour franchir la frontière avec les États-Unis. Mais il s'est rapidement transformé en mouvement contre les mesures sanitaires dans leur ensemble et contre le gouvernement.
Un pont frontalier bloqué
Dans le centre d'Ottawa, entre 400 et 500 camions occupaient toujours les rues, mardi, pour s'opposer aux mesures sanitaires, une situation "hors de contrôle" pour la ville, qui a déclenché ce week-end l'état d'urgence. Les camionneurs, qui ont l'interdiction depuis lundi de klaxonner après une décision de justice, ont trouvé une autre façon de se faire entendre : faire vrombir les moteurs de leurs poids lourd, rendant l'air irrespirable.
Certaines provinces ont ainsi annoncé de nouveaux allégements : la Saskatchewan et l'Alberta (centre), vont carrément renoncer au passeport vaccinal, estimant que "les avantages ne l'emportent plus sur les coûts". Et pour la première fois depuis la mise en place de nouvelles restrictions liées à la vague Omicron, le Québec a annoncé un calendrier détaillé des allègements à venir.
Même si l'épicentre se trouve à Ottawa, tout le pays est secoué par ce mouvement. Baptisé "Convoi de la liberté", il visait, à l'origine, à protester contre la décision d'obliger les camionneurs à être vaccinés pour franchir la frontière avec les États-Unis. Mais il s'est rapidement transformé en mouvement contre les mesures sanitaires dans leur ensemble et contre le gouvernement.
Un pont frontalier bloqué
Dans le centre d'Ottawa, entre 400 et 500 camions occupaient toujours les rues, mardi, pour s'opposer aux mesures sanitaires, une situation "hors de contrôle" pour la ville, qui a déclenché ce week-end l'état d'urgence. Les camionneurs, qui ont l'interdiction depuis lundi de klaxonner après une décision de justice, ont trouvé une autre façon de se faire entendre : faire vrombir les moteurs de leurs poids lourd, rendant l'air irrespirable.