Après des décès de femmes qui avaient reçu ce traitement, l'Institut national du cancer (INCa) a recommandé, dans un courrier adressé à des professionnels de santé ce vendredi, d'éviter l'utilisation du médicament docétaxel dans le traitement du cancer du sein opérable.
Six femmes traitées par docétaxel ont été victimes d'« entérocolites » - inflammation simultanée des muqueuses de l'intestin grêle et du côlon -, et cinq d'entre elles sont décédées, avait indiqué cette semaine l'Agence du médicament (ANSM). Ceci avait donné lieu à l'ouverture d'une enquête de pharmacovigilance, ouverte en septembre 2016 par l'ANSM, touchant l'ensemble des médicaments contenant du docétaxel.
Ce vendredi, l'Institut national du cancer (INCa), avec l'Agence du médicament ANSM, ont recommandé par précaution d'« éviter temporairement » l'utilisation du médicament docétaxel dans le traitement du cancer du sein opérable.
Il existe une alternative, le paclitaxel (Taxol et génériques) et « l'ANSM veille à garantir (son) approvisionnement », souligne ce courrier adressé à des professionnels de santé. Par précaution, nombre de cancérologues avaient déjà devancé cette décision en passant à cette solution alternative du Taxol, remarque-t-on dans ce milieu médical.
Des investigations sont en cours
« Des investigations sont en cours » concernant ces décès et les effets indésirables graves du docétaxel, rappelle l'INCa dans le courrier, co-signé de l'ANSM, adressé dans l'après-midi de vendredi aux médecins des centres autorisés à traiter les patients atteints de cancer. Cette recommandation, intervient « après consultation des professionnels de santé », a-t-il indiqué.
« Cette recommandation ne concerne pas, à ce stade, l'utilisation du docétaxel dans ses autres indications thérapeutiques » (ndlr, cancers avancés, cancers du poumon, de la prostate etc.). « L'INCA et l'ANSM reviendront vers les professionnels de santé pour partager les résultats des différentes investigations actuellement menées et adapter en conséquence les mesures. »
« Dans le contexte particulier qui fait l'objet de cette recommandation, l'ANSM souligne l'importance de déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d'être en lien avec l'utilisation des spécialités à base de docétaxel et de paclitaxel », conclut ce texte disponible en ligne.
L'enquête de pharmacovigilance, ouverte en septembre 2016 par l'ANSM touche l'ensemble des médicaments contenant du docétaxel. Ses résultats seront présentés le 28 mars à un comité technique de l'agence du médicament.
ouest-france
Six femmes traitées par docétaxel ont été victimes d'« entérocolites » - inflammation simultanée des muqueuses de l'intestin grêle et du côlon -, et cinq d'entre elles sont décédées, avait indiqué cette semaine l'Agence du médicament (ANSM). Ceci avait donné lieu à l'ouverture d'une enquête de pharmacovigilance, ouverte en septembre 2016 par l'ANSM, touchant l'ensemble des médicaments contenant du docétaxel.
Ce vendredi, l'Institut national du cancer (INCa), avec l'Agence du médicament ANSM, ont recommandé par précaution d'« éviter temporairement » l'utilisation du médicament docétaxel dans le traitement du cancer du sein opérable.
Il existe une alternative, le paclitaxel (Taxol et génériques) et « l'ANSM veille à garantir (son) approvisionnement », souligne ce courrier adressé à des professionnels de santé. Par précaution, nombre de cancérologues avaient déjà devancé cette décision en passant à cette solution alternative du Taxol, remarque-t-on dans ce milieu médical.
Des investigations sont en cours
« Des investigations sont en cours » concernant ces décès et les effets indésirables graves du docétaxel, rappelle l'INCa dans le courrier, co-signé de l'ANSM, adressé dans l'après-midi de vendredi aux médecins des centres autorisés à traiter les patients atteints de cancer. Cette recommandation, intervient « après consultation des professionnels de santé », a-t-il indiqué.
« Cette recommandation ne concerne pas, à ce stade, l'utilisation du docétaxel dans ses autres indications thérapeutiques » (ndlr, cancers avancés, cancers du poumon, de la prostate etc.). « L'INCA et l'ANSM reviendront vers les professionnels de santé pour partager les résultats des différentes investigations actuellement menées et adapter en conséquence les mesures. »
« Dans le contexte particulier qui fait l'objet de cette recommandation, l'ANSM souligne l'importance de déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d'être en lien avec l'utilisation des spécialités à base de docétaxel et de paclitaxel », conclut ce texte disponible en ligne.
L'enquête de pharmacovigilance, ouverte en septembre 2016 par l'ANSM touche l'ensemble des médicaments contenant du docétaxel. Ses résultats seront présentés le 28 mars à un comité technique de l'agence du médicament.
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