C’est sans doute, ce qu’ont compris de bonnes volontés, qui sont en train de mener d’intenses négociations secrètes pour éviter justement que le pays en arrive là. A toutes les parties, elles demandent des concessions.
Du côté du pouvoir, elles attendent le retrait immédiat des mesures aussi décriées que le découpage administratif arbitraire d’Alioune Sow, l’organisation des élections hors le giron Ousmane Ngom et collaborateurs, tandis que du côté de Benno, ils demandent aux alliés de revoir les ambitions à la baisse, en s’en remettant à la sagesse populaire, et non au
verdict du Conseil Constitutionnel qui, de toute façon, fera du bruit, que la candidature de Wade soit acceptée ou rejetée.
Arguant que le dernier mot pourrait revenir au peuple sénégalais par la magie des urnes, et que si les gens ne veulent plus de Wade, ils auront tout le loisir de l’envoyer directement à la retraire le 28 Février 2012, ces militants d’une paix stable reconnaissent par ailleurs que Wade a fait des efforts. Des efforts qui militent en faveur du maintien de la tranquillité du front social (avec l’organisation des élections confiée à Cheikh Gueye et le gel de la réforme administrative), et qui demandent à leur tour, que l’opposition ne fasse pas une fixation sur le retrait de la candidature de Wade avant l’heure.
Va-t-on alors vers un nouveau tournant de l’affaire ? Ce qui est sûr, c’est que quand Abdoulaye Wade dit qu’il sera candidat au prochain scrutin présidentiel, il y a bien des raisons de le croire. Surtout maintenant qu’il est revigoré par le succès de son meeting. Ce n’est pas le genre à démissionner.
Cheikh Ba
Du côté du pouvoir, elles attendent le retrait immédiat des mesures aussi décriées que le découpage administratif arbitraire d’Alioune Sow, l’organisation des élections hors le giron Ousmane Ngom et collaborateurs, tandis que du côté de Benno, ils demandent aux alliés de revoir les ambitions à la baisse, en s’en remettant à la sagesse populaire, et non au
verdict du Conseil Constitutionnel qui, de toute façon, fera du bruit, que la candidature de Wade soit acceptée ou rejetée.
Arguant que le dernier mot pourrait revenir au peuple sénégalais par la magie des urnes, et que si les gens ne veulent plus de Wade, ils auront tout le loisir de l’envoyer directement à la retraire le 28 Février 2012, ces militants d’une paix stable reconnaissent par ailleurs que Wade a fait des efforts. Des efforts qui militent en faveur du maintien de la tranquillité du front social (avec l’organisation des élections confiée à Cheikh Gueye et le gel de la réforme administrative), et qui demandent à leur tour, que l’opposition ne fasse pas une fixation sur le retrait de la candidature de Wade avant l’heure.
Va-t-on alors vers un nouveau tournant de l’affaire ? Ce qui est sûr, c’est que quand Abdoulaye Wade dit qu’il sera candidat au prochain scrutin présidentiel, il y a bien des raisons de le croire. Surtout maintenant qu’il est revigoré par le succès de son meeting. Ce n’est pas le genre à démissionner.
Cheikh Ba