Il n’y a toujours pas de fumée blanche aux cheminées de la permanence de l’Alliance pour la République. Le candidat à la Présidentielle de la coalition Benno Bokk Yakaar, n’est pas toujours connu. Le mystère se prolonge donc même si, à entendre les mille et une spéculations autour de la question, l’éventail du choix du chef de l’Etat s’est fortement rétréci autour du binôme Amadou Bâ-Abdoulaye Daouda Diallo.
Ce jeudi, les différents candidats à la candidature de BBY ont été reçus au palais de la République. Il s’agit en plus du binôme Bâ-Diallo, de Mahammad Boun Abdallah Dionne, d’Abdoulaye Diouf Sarr, de Mamadou Mame Boye Diao, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Amadou Mame Diop. Ce dernier, président de l’assemblée nationale, aurait l’onction de la belle- famille du chef de l’Etat. Moustapha Niasse de l’Afp et Aminata Mbengue Ndiaye du Ps, partis alliés, ont également pris part à la rencontre.
A l’issue du conclave, l’Apr a publié un communiqué, qui laisse pantois. Dans le texte, les apéristes font état d’un ordre du jour inédit. « Les candidats à la présidentielle pour l’élection présidentielle de 2024, se sont retrouvés autour du président de la coalition BBY. A l’issue de cette rencontre, le projet de charte a été enrichi et amendé », peut-on lire dans le laconique communiqué.
D'après "Point Actu", une première dans le processus de désignation du candidat de la coalition présidentielle. Jusque-là, il a été toujours question de donner carte blanche au Président Macky Sall. Des leaders d’entités et autres structures locales se sont relayés sur les médias, pour affirmer avoir confié leur destin à Macky Sall. « Nous nous plierons au choix du chef de l’Etat », est la litanie en vogue un peu partout. Il en a été ainsi, d’ailleurs il y a bientôt un an, en décembre dernier.
En conclave dans un hôtel de la place où l’opinion croyait que l’énigme de la candidature de Macky Sall allait être levée, les leaders de BBY qui avaient alors servi une résolution, où ils s’en remettaient à la volonté du chef de l’Etat, seul à bord, pour répandre, « le moment venu », la fumée blanche, lui ont donné carte blanche. Tout, depuis lors, était entre les mains de Macky Sall. D’où vient alors cette idée de charte ? La question ne manque guère d’intérêt. Et l’option de faire signer une charte aux candidats est tout à fait nouvelle.
C’est presque clair, on semble redouter des fissures dans l’union sacrée affichée jusque-là à BBY. Chercherait-on à lier les futurs perdants par la signature d’un engagement, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La charte dont on a encore aucune idée, va sûrement inviter les candidats à renoncer à toute initiative individuelle, au cas où le choix du président de la coalition se porterait sur une autre personnalité.
Le communiqué publié par l’Apr semble annoncer la couleur, en faisant savoir que « le processus de choix du candidat est en cours et débouchera très prochainement sur une candidature consensuelle ». Souhait ou certitude ? Une chose est sûre : le Président tient à réfréner les ardeurs, une fois qu’il aura fait son choix. Une question qui relève quasiment du domaine de Dieu. Personne, en effet, ne peut avancer avec certitude, qu’un candidat comme Amadou Mame Diop, par exemple, ferait l’unanimité.
C’est d’ailleurs à croire que le retard accusé dans le choix du candidat, procède de cette grosse incertitude sur l’attitude des perdants. Juste après son discours du 3 juillet, où il annonçait avoir décidé de ne pas se présenter à la présidentielle, Macky Sall avait laissé croire que l’identité du candidat allait bientôt être connue. A la place, il introduit une nouveauté : l’audition des candidats. Une étape qui n’avait jamais été annoncée. Juste après les auditions, Macky Sall multiplie les voyages. Il reçoit mardi dernier quelques leaders de Bby et leur explique vouloir éviter de faire une erreur de casting. Si le choix du candidat ne fait pas l’unanimité, la majorité va, à coup sûr, vers des moments incertains. Car dans la liste des candidats s’est allongée, avec la candidature d’Amadou Mame Diop, les candidats sont invités à apposer leur signature sur la charte aux allures de « Charte de la soumission ».
Ce jeudi, les différents candidats à la candidature de BBY ont été reçus au palais de la République. Il s’agit en plus du binôme Bâ-Diallo, de Mahammad Boun Abdallah Dionne, d’Abdoulaye Diouf Sarr, de Mamadou Mame Boye Diao, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Amadou Mame Diop. Ce dernier, président de l’assemblée nationale, aurait l’onction de la belle- famille du chef de l’Etat. Moustapha Niasse de l’Afp et Aminata Mbengue Ndiaye du Ps, partis alliés, ont également pris part à la rencontre.
A l’issue du conclave, l’Apr a publié un communiqué, qui laisse pantois. Dans le texte, les apéristes font état d’un ordre du jour inédit. « Les candidats à la présidentielle pour l’élection présidentielle de 2024, se sont retrouvés autour du président de la coalition BBY. A l’issue de cette rencontre, le projet de charte a été enrichi et amendé », peut-on lire dans le laconique communiqué.
D'après "Point Actu", une première dans le processus de désignation du candidat de la coalition présidentielle. Jusque-là, il a été toujours question de donner carte blanche au Président Macky Sall. Des leaders d’entités et autres structures locales se sont relayés sur les médias, pour affirmer avoir confié leur destin à Macky Sall. « Nous nous plierons au choix du chef de l’Etat », est la litanie en vogue un peu partout. Il en a été ainsi, d’ailleurs il y a bientôt un an, en décembre dernier.
En conclave dans un hôtel de la place où l’opinion croyait que l’énigme de la candidature de Macky Sall allait être levée, les leaders de BBY qui avaient alors servi une résolution, où ils s’en remettaient à la volonté du chef de l’Etat, seul à bord, pour répandre, « le moment venu », la fumée blanche, lui ont donné carte blanche. Tout, depuis lors, était entre les mains de Macky Sall. D’où vient alors cette idée de charte ? La question ne manque guère d’intérêt. Et l’option de faire signer une charte aux candidats est tout à fait nouvelle.
C’est presque clair, on semble redouter des fissures dans l’union sacrée affichée jusque-là à BBY. Chercherait-on à lier les futurs perdants par la signature d’un engagement, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La charte dont on a encore aucune idée, va sûrement inviter les candidats à renoncer à toute initiative individuelle, au cas où le choix du président de la coalition se porterait sur une autre personnalité.
Le communiqué publié par l’Apr semble annoncer la couleur, en faisant savoir que « le processus de choix du candidat est en cours et débouchera très prochainement sur une candidature consensuelle ». Souhait ou certitude ? Une chose est sûre : le Président tient à réfréner les ardeurs, une fois qu’il aura fait son choix. Une question qui relève quasiment du domaine de Dieu. Personne, en effet, ne peut avancer avec certitude, qu’un candidat comme Amadou Mame Diop, par exemple, ferait l’unanimité.
C’est d’ailleurs à croire que le retard accusé dans le choix du candidat, procède de cette grosse incertitude sur l’attitude des perdants. Juste après son discours du 3 juillet, où il annonçait avoir décidé de ne pas se présenter à la présidentielle, Macky Sall avait laissé croire que l’identité du candidat allait bientôt être connue. A la place, il introduit une nouveauté : l’audition des candidats. Une étape qui n’avait jamais été annoncée. Juste après les auditions, Macky Sall multiplie les voyages. Il reçoit mardi dernier quelques leaders de Bby et leur explique vouloir éviter de faire une erreur de casting. Si le choix du candidat ne fait pas l’unanimité, la majorité va, à coup sûr, vers des moments incertains. Car dans la liste des candidats s’est allongée, avec la candidature d’Amadou Mame Diop, les candidats sont invités à apposer leur signature sur la charte aux allures de « Charte de la soumission ».