La boîte aux lettres du président sénégalais ne désemplie pas ces derniers temps. Après Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis, Johnny Carson, sous secrétaire d’Etat Américain aux affaires africaines, des sénateurs américains, voilà que la Grande Bretagne entre dans la danse avec une lettre signée du ’Angleterre sa mêle avec une lettre du député David Steel. Ces missives ont la particularité d’avoir un objet presque identique : inviter Abdoulaye Wade à préserver la démocratie sénégalaise en renonçant à présenter sa candidature à la présidentielle de 2012.
Conscient que sa candidature constitue un danger potentiel pour le Sénégal, les Sénateurs américains Donald Payne, Christopher A. Coons, Johnny Isakson et Chris Smith l’ont invité à faire en sorte que la vitrine démocratique qu’est le Sénégal ne craquèle.
« Ce n’est pas sérieux de priver la moitié des Sénégalais de leur candidat »
Ces mises en garde semblent être tombées dans l’oreille d’un sourd. Abdoulaye Wade accuse son opposition d’être à l’origine de ces lettres explosives. Le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 15 décembre est à cet égard illustratif de l’état d’esprit présidentiel. Il indique que des manœuvres ayant été orchestrés depuis l’Etranger par l’opposition pour discréditer le régime libéral.
Abdoulaye Wade a renchérit en ces termes :
« Si, par extraordinaire, les pressions faisaient que je renonce à ma candidature et que je ne me présente pas en février 2012, à deux mois des élections, pensez-vous que ce serait sérieux de priver plus de la moitié des Sénégalais de candidat ? Est-il sérieux de laisser le pays entre les mains de gens inconstants et impopulaires qui ont prouvé leur inexistence »
Au cours d’une rencontre avec les maires noirs la même semaine, Abdoulaye Wade déclare : « Au début, les opposants disaient que nous allons gagner les élections parce que Wade est impopulaire. Alors, ils ont demandé l’organisation d’élections transparentes, mais sachant qu’ils ne les gagneraient pas, ils se sont mis à inventer des choses, disant que je ne peux pas briguer un troisième mandat, que j’avais une fois dit que je ne pouvais plus me représenter à la prochaine élection. Et comme je n’ai pas cédé, les opposants ont essayé de me prendre par les sentiments pour que je renonce à ma candidature en disant : Vous êtes le grand père de la Nation, vous êtes notre Mandela et vous méritez le prix Nobel »
Pour lui, le débat sur sa candidature est dépassé. Reste à savoir si la pression de la rue, des opposants, le diktat de l’horloge biologique et les pressions extérieures auront raison de sa détermination à aller jusqu’au bout quoiqu’il en coûte.
Slateafrique.com
Conscient que sa candidature constitue un danger potentiel pour le Sénégal, les Sénateurs américains Donald Payne, Christopher A. Coons, Johnny Isakson et Chris Smith l’ont invité à faire en sorte que la vitrine démocratique qu’est le Sénégal ne craquèle.
« Ce n’est pas sérieux de priver la moitié des Sénégalais de leur candidat »
Ces mises en garde semblent être tombées dans l’oreille d’un sourd. Abdoulaye Wade accuse son opposition d’être à l’origine de ces lettres explosives. Le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 15 décembre est à cet égard illustratif de l’état d’esprit présidentiel. Il indique que des manœuvres ayant été orchestrés depuis l’Etranger par l’opposition pour discréditer le régime libéral.
Abdoulaye Wade a renchérit en ces termes :
« Si, par extraordinaire, les pressions faisaient que je renonce à ma candidature et que je ne me présente pas en février 2012, à deux mois des élections, pensez-vous que ce serait sérieux de priver plus de la moitié des Sénégalais de candidat ? Est-il sérieux de laisser le pays entre les mains de gens inconstants et impopulaires qui ont prouvé leur inexistence »
Au cours d’une rencontre avec les maires noirs la même semaine, Abdoulaye Wade déclare : « Au début, les opposants disaient que nous allons gagner les élections parce que Wade est impopulaire. Alors, ils ont demandé l’organisation d’élections transparentes, mais sachant qu’ils ne les gagneraient pas, ils se sont mis à inventer des choses, disant que je ne peux pas briguer un troisième mandat, que j’avais une fois dit que je ne pouvais plus me représenter à la prochaine élection. Et comme je n’ai pas cédé, les opposants ont essayé de me prendre par les sentiments pour que je renonce à ma candidature en disant : Vous êtes le grand père de la Nation, vous êtes notre Mandela et vous méritez le prix Nobel »
Pour lui, le débat sur sa candidature est dépassé. Reste à savoir si la pression de la rue, des opposants, le diktat de l’horloge biologique et les pressions extérieures auront raison de sa détermination à aller jusqu’au bout quoiqu’il en coûte.
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