« La vérité est si obscurcie en ces temps et le mensonge si établi qu'à moins d'aimer la vérité on ne saurait la reconnaître. » Blaise Pascal.
Dans mes conversations récentes avec des amis, s’étonnant même, au passage, que je puisse adopter une posture de farouche défenseur du chef de l’Etat, je les voyais surtout secouer la tête tristement et exprimer leur grande déception à l’égard du Président Macky Sall. Pourquoi ? Je pense qu’ils se laissent influencer, parfois sans même s’en rendre compte, par tout ce que les médias, les opposants, observateurs racontent.
Il faut dire qu’en ce moment, la plupart des commentaires que l’on voit sur la gouvernance du Président Macky Sall et la plupart des débats également se concentrent sur le négatif: le contraste entre le plein d’espoirs de 2012 et la réalité prosaïque de la persistance des difficultés tel le chômage des jeunes, les pénuries et ainsi de suite. Il semble que ce qui est admis, c’est de décrire Macky Sall comme incapable et sa présidence agitée quand elle n’est pas un échec. Tout simplement !
Tout ceci est faux et ne s’agit ni plus ni moins que d’un exercice d’amusement à des balivernes, de la part de leurs sournois auteurs. L’on devrait juger le Chef de l’Etat sur ce qu’il a déjà accompli, pas sur les articles qui lui sont consacrés par une certaine presse partisane, d’analyses biaisées émanant d’observateurs incapables de voir plus loin que le bout de leur nez ou encore moins sur le discours insipide et subjectif d’opposants revanchards et en mal de popularité.
Le prétexte de ma contribution est que je n'en peux plus de voir certains de mes compatriotes râler, hurler et tirer à hue et à dia, à propos de tout et de rien, alors qu'à les écouter ou à les lire, on n'est pas particulièrement impressionné par le niveau qu'ils étalent.
A titre d’exemple, je prends le cas de ce pompeux « professeur » et ex Ministre Conseiller du Président Macky Sall, jusqu’ici plus invisible qu'un fantôme, qui occupe l’espace médiatique malgré lui, avec son nouveau livre que j’appelle volontiers « machin », dont les textes sont foncièrement indigents, logorrhéiques, narcissiques. Juste pour préciser, que sa manière de voir les choses est plus comique que pertinente et avisée. D’ailleurs, ç’aurait été plus inspiré pour lui de titrer son « machin », Où va l’Université Sénégalaise ? Car avec des « professeurs » de sa veine, seule cette question mérite d’être posée. Amplement alors !
Mais l'autre hypocrisie de ce pédant « professeur », beaucoup plus grave, consiste à critiquer un système auquel il a appartenu et aussi beaucoup contribué en tant que membre de « Macky 2012 », coalition qui a soutenu et qui soutient encore le chef de l’Etat. Sa diatribe agressive à l’égard du Président de la République et de sa famille, semble s’inspirer d’un « prêt-à-écrire » motivé par un trop plein de frustrations. Peut-être même par une schizophrénie dysthymique ?
En tout état de cause, c’est délirant pour un « sociologue » intelligent et humaniste comme ce vantard aime à se définir de pondre un « machin » aussi pauvre et affligeant. Inutile de dire ici que je n’en ferai pas mon livre de chevet.
A s’y intéresser de plus près, ce « sociologue » suranné fait un peu pitié dans le fond. N’empêche, il peut bien gesticuler ou se starifier dans l’escalade verbale tant qu’il pourra pour se faire plaisir, mais à lui et à sa cohorte d’amis mécontents, je rappelle que taper sur des gamelles en braillant des kyrielles d'âneries n'en font pas pour autant des réalités. Tout le monde sait qu’en arrivant à l’Avenue Roume, Macky Sall a fait de l’émergence l’alpha et l’oméga de sa politique et cette vision est toujours de mise. Certes, beaucoup de choses restent à faire mais des acquis solides ont été obtenus. C’est indéniable.
Malheureusement au Sénégal et en toute affaire, tout le monde a visiblement son mot à dire et sa pièce, petite ou grande, à ajouter au puzzle. J’accuse en cela les intellectuels, observateurs, spécialistes de-ci, de-çà ... ce microcosme sénégalais dont le jeu favori est de casser chaque semaine du « Macky » en parlant au nom des Sénégalais... Mais qui sont-ils pour parler en mon nom ?
Autre sujet et autre polémique fortuite, l’Affaire Karim Wade ! Une certaine idée a toujours été véhiculée et savamment entretenue, pour faire croire à l’opinion que des relents politiques sont à la base de son arrestation et de son déferrement devant la CREI. Beaucoup d’inexactitudes ont été écrites et dites. Pardi !
Mais fort heureusement, aujourd'hui, en voyant le procès du fils de l’ancien chef de l’Etat se dérouler sans anicroches, si ce n’est les « oppositions » passionnantes entre juges et avocats sur des questions préjudicielles, je jubile, je suis heureux de voir que dans mon pays, la justice est encore le fondement de la démocratie.
L’absence du « politique » dans le procès de Wade fils constitue une autre manifestation de l’indépendance de notre vaillante justice et des juges, et aussi une victoire du régime du Président Macky Sall qui a longtemps plaidé la réalité de la séparation des pouvoirs. N’en déplaisent aux contempteurs. Gageons maintenant pour que la tranquillité et la responsabilité, que toutes les parties prenantes ont fait preuve depuis le début, continueront de guider les esprits et les cœurs.
A ceux qui poussent des cris d’orfraie, je dis : Quand il s'agit d'un lambda, vous le condamnez avant les juges et lorsqu'il s'agit de vos amis politiques, alors là, il s'agit d'un complot...
En définitive, je conclus pour dire que toutes les choses qui sont écrites ou dites sur la gouvernance de Macky Sall ne sont ni avérées et encore moins prouvées. Tout est fortuit. C’est juste l’œuvre des loups aux langues bien pendues qui cultivent l’obscurantisme pour tromper le peuple, aussi qui se complaisent dans le « ôte-toi que je m’y mette ». A les suivre, j’ai de plus en plus l'impression que le pays est dans un mouvement de balancier, marche sur la tête et je me demande chaque jour quelle prochaine malice va sortir de la boîte de Pandores. What else ?
Je suppose qu’il y a des gens qui sont déçus, comme mes amis, que Macky Sall n’ait pas réussi à faire de notre vie politique quelque chose de moins théâtrale et folklorique. Mais cela n’a jamais été gagné. La vraie question, c’est de savoir si lui et son équipe pourront nous faire progresser sur de vraies questions importantes. Et je suis heureux d’apporter la réponse : OUI !
badaraniangjunior@gmail.com
Dans mes conversations récentes avec des amis, s’étonnant même, au passage, que je puisse adopter une posture de farouche défenseur du chef de l’Etat, je les voyais surtout secouer la tête tristement et exprimer leur grande déception à l’égard du Président Macky Sall. Pourquoi ? Je pense qu’ils se laissent influencer, parfois sans même s’en rendre compte, par tout ce que les médias, les opposants, observateurs racontent.
Il faut dire qu’en ce moment, la plupart des commentaires que l’on voit sur la gouvernance du Président Macky Sall et la plupart des débats également se concentrent sur le négatif: le contraste entre le plein d’espoirs de 2012 et la réalité prosaïque de la persistance des difficultés tel le chômage des jeunes, les pénuries et ainsi de suite. Il semble que ce qui est admis, c’est de décrire Macky Sall comme incapable et sa présidence agitée quand elle n’est pas un échec. Tout simplement !
Tout ceci est faux et ne s’agit ni plus ni moins que d’un exercice d’amusement à des balivernes, de la part de leurs sournois auteurs. L’on devrait juger le Chef de l’Etat sur ce qu’il a déjà accompli, pas sur les articles qui lui sont consacrés par une certaine presse partisane, d’analyses biaisées émanant d’observateurs incapables de voir plus loin que le bout de leur nez ou encore moins sur le discours insipide et subjectif d’opposants revanchards et en mal de popularité.
Le prétexte de ma contribution est que je n'en peux plus de voir certains de mes compatriotes râler, hurler et tirer à hue et à dia, à propos de tout et de rien, alors qu'à les écouter ou à les lire, on n'est pas particulièrement impressionné par le niveau qu'ils étalent.
A titre d’exemple, je prends le cas de ce pompeux « professeur » et ex Ministre Conseiller du Président Macky Sall, jusqu’ici plus invisible qu'un fantôme, qui occupe l’espace médiatique malgré lui, avec son nouveau livre que j’appelle volontiers « machin », dont les textes sont foncièrement indigents, logorrhéiques, narcissiques. Juste pour préciser, que sa manière de voir les choses est plus comique que pertinente et avisée. D’ailleurs, ç’aurait été plus inspiré pour lui de titrer son « machin », Où va l’Université Sénégalaise ? Car avec des « professeurs » de sa veine, seule cette question mérite d’être posée. Amplement alors !
Mais l'autre hypocrisie de ce pédant « professeur », beaucoup plus grave, consiste à critiquer un système auquel il a appartenu et aussi beaucoup contribué en tant que membre de « Macky 2012 », coalition qui a soutenu et qui soutient encore le chef de l’Etat. Sa diatribe agressive à l’égard du Président de la République et de sa famille, semble s’inspirer d’un « prêt-à-écrire » motivé par un trop plein de frustrations. Peut-être même par une schizophrénie dysthymique ?
En tout état de cause, c’est délirant pour un « sociologue » intelligent et humaniste comme ce vantard aime à se définir de pondre un « machin » aussi pauvre et affligeant. Inutile de dire ici que je n’en ferai pas mon livre de chevet.
A s’y intéresser de plus près, ce « sociologue » suranné fait un peu pitié dans le fond. N’empêche, il peut bien gesticuler ou se starifier dans l’escalade verbale tant qu’il pourra pour se faire plaisir, mais à lui et à sa cohorte d’amis mécontents, je rappelle que taper sur des gamelles en braillant des kyrielles d'âneries n'en font pas pour autant des réalités. Tout le monde sait qu’en arrivant à l’Avenue Roume, Macky Sall a fait de l’émergence l’alpha et l’oméga de sa politique et cette vision est toujours de mise. Certes, beaucoup de choses restent à faire mais des acquis solides ont été obtenus. C’est indéniable.
Malheureusement au Sénégal et en toute affaire, tout le monde a visiblement son mot à dire et sa pièce, petite ou grande, à ajouter au puzzle. J’accuse en cela les intellectuels, observateurs, spécialistes de-ci, de-çà ... ce microcosme sénégalais dont le jeu favori est de casser chaque semaine du « Macky » en parlant au nom des Sénégalais... Mais qui sont-ils pour parler en mon nom ?
Autre sujet et autre polémique fortuite, l’Affaire Karim Wade ! Une certaine idée a toujours été véhiculée et savamment entretenue, pour faire croire à l’opinion que des relents politiques sont à la base de son arrestation et de son déferrement devant la CREI. Beaucoup d’inexactitudes ont été écrites et dites. Pardi !
Mais fort heureusement, aujourd'hui, en voyant le procès du fils de l’ancien chef de l’Etat se dérouler sans anicroches, si ce n’est les « oppositions » passionnantes entre juges et avocats sur des questions préjudicielles, je jubile, je suis heureux de voir que dans mon pays, la justice est encore le fondement de la démocratie.
L’absence du « politique » dans le procès de Wade fils constitue une autre manifestation de l’indépendance de notre vaillante justice et des juges, et aussi une victoire du régime du Président Macky Sall qui a longtemps plaidé la réalité de la séparation des pouvoirs. N’en déplaisent aux contempteurs. Gageons maintenant pour que la tranquillité et la responsabilité, que toutes les parties prenantes ont fait preuve depuis le début, continueront de guider les esprits et les cœurs.
A ceux qui poussent des cris d’orfraie, je dis : Quand il s'agit d'un lambda, vous le condamnez avant les juges et lorsqu'il s'agit de vos amis politiques, alors là, il s'agit d'un complot...
En définitive, je conclus pour dire que toutes les choses qui sont écrites ou dites sur la gouvernance de Macky Sall ne sont ni avérées et encore moins prouvées. Tout est fortuit. C’est juste l’œuvre des loups aux langues bien pendues qui cultivent l’obscurantisme pour tromper le peuple, aussi qui se complaisent dans le « ôte-toi que je m’y mette ». A les suivre, j’ai de plus en plus l'impression que le pays est dans un mouvement de balancier, marche sur la tête et je me demande chaque jour quelle prochaine malice va sortir de la boîte de Pandores. What else ?
Je suppose qu’il y a des gens qui sont déçus, comme mes amis, que Macky Sall n’ait pas réussi à faire de notre vie politique quelque chose de moins théâtrale et folklorique. Mais cela n’a jamais été gagné. La vraie question, c’est de savoir si lui et son équipe pourront nous faire progresser sur de vraies questions importantes. Et je suis heureux d’apporter la réponse : OUI !
badaraniangjunior@gmail.com