Salif Sadio, qui se présente comme "chef d'Etat-major général, commandant en chef des forces combattantes du maquis" du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion) affirme que "le vrai MFDC dont le suis le chef de guerre reste encore disponible au dialogue".
Mais seulement, ajoute-t-il, "si le Sénégal fait preuve de sincérité tout en acceptant que les négociations se fassent en terrain neutre hors d'Afrique".
Le MFDC "a, depuis le début des évènements, prouvé sa disponibilité au dialogue pour le départ pacifique du Sénégal de notre pays".
L'ancien secrétaire général du mouvement, l'abbé Augustin Diamacoune, décédé en 2007, a-t-il rappelé, "souhaitait qu'après l'échec de la médiation conjointe de la Gambie et de la Guinée Bissau, la Communauté Sant'Egidio mette la sienne à la disposition" des parties.
Ce souhait "reste en nous" parce que le MFDC "espère que celle-ci fera preuve de neutralité dans sa médiation", a ajouté Salif Sadio.
Le 5 janvier, dans un entretien à la télévision France 24 et à Radio France Internationale (RFI), le président sénégalais Abdoulaye Wade avait révélé avoir demandé à la communauté Sant Egidio, proche du Vatican, de servir d'intermédiaire entre le gouvernement et la tendance du MFDC dirigée par Salif Sadio.
Selon les observateurs, c'est la première fois que le pouvoir sénégalais et la guérilla se déclarent tous deux, à un mois d'intervalle, disponibles pour une médiation hors d'Afrique. L'impasse de ce conflit a sans doute contribué à amener les parties à cette ouverture nouvelle.
Depuis le déclenchement de la rébellion en 1982, la Casamance a été le théâtre d'affrontements meutriers entre des militaires et des membres réels ou supposés du MFDC, dont les divisions rendent difficiles les négociations avec le gouvernement, annoncées et reportées plusieurs fois.
Les violences ont regagné en intensité ces dernières semaines.
© AFP
Mais seulement, ajoute-t-il, "si le Sénégal fait preuve de sincérité tout en acceptant que les négociations se fassent en terrain neutre hors d'Afrique".
Le MFDC "a, depuis le début des évènements, prouvé sa disponibilité au dialogue pour le départ pacifique du Sénégal de notre pays".
L'ancien secrétaire général du mouvement, l'abbé Augustin Diamacoune, décédé en 2007, a-t-il rappelé, "souhaitait qu'après l'échec de la médiation conjointe de la Gambie et de la Guinée Bissau, la Communauté Sant'Egidio mette la sienne à la disposition" des parties.
Ce souhait "reste en nous" parce que le MFDC "espère que celle-ci fera preuve de neutralité dans sa médiation", a ajouté Salif Sadio.
Le 5 janvier, dans un entretien à la télévision France 24 et à Radio France Internationale (RFI), le président sénégalais Abdoulaye Wade avait révélé avoir demandé à la communauté Sant Egidio, proche du Vatican, de servir d'intermédiaire entre le gouvernement et la tendance du MFDC dirigée par Salif Sadio.
Selon les observateurs, c'est la première fois que le pouvoir sénégalais et la guérilla se déclarent tous deux, à un mois d'intervalle, disponibles pour une médiation hors d'Afrique. L'impasse de ce conflit a sans doute contribué à amener les parties à cette ouverture nouvelle.
Depuis le déclenchement de la rébellion en 1982, la Casamance a été le théâtre d'affrontements meutriers entre des militaires et des membres réels ou supposés du MFDC, dont les divisions rendent difficiles les négociations avec le gouvernement, annoncées et reportées plusieurs fois.
Les violences ont regagné en intensité ces dernières semaines.
© AFP
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