Les militaires sénégalais, déployés au nord de Ziguinchor, entendaient souvent des détonations dans cette zone. Certains d’entre eux croyaient, comme à l’accoutumée, que ce sont des exercices militaires de l’armée gambienne. Après vérification, révèle une source militaire, l’Armée sénégalaise s’est rendue compte que ce sont les rebelles du Mfdc qui pratiquaient des essais avec leurs nouvelles armes et munitions près de la frontière gambienne. Des soldats présents en Casamance nous confient qu’ils n’ont jamais pensé une seule fois que la rébellion détenait de telles armes aussi performantes.
L’acquisition de nouveaux matériels de guerre par le Mfdc coïncide avec la recrudescence de la violence dans cette partie septentrionale de la Casamance. L’armée sénégalaise y a perdu vingt de ses hommes entre décembre 2010 et février 2011. Des pertes qui ont poussé les autorités étatiques sénégalaises à rompre leurs relations diplomatiques avec la République Islamique d’Iran. D’aucuns estiment que les nouvelles armes du Mfdc seraient d’origine iranienne. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’Iran vend aussi des armes à la Gambie comme l’a affirmé récemment le ministre gambien des Affaires étrangères. Il est impensable que des armes destinées aux rebelles transitent par le Sénégal. L’autre voie pour atteindre le nord de la Casamance, outre le Sénégal, c’est la Gambie. Mais comment est-il possible que des armes iraniennes soient livrées au Mfdc à l’insu des autorités gambiennes ? Trouver une réponse à cette question, c’est le début d’une solution à la crise casamançaise vieille de trente ans.
Thiedo
L’acquisition de nouveaux matériels de guerre par le Mfdc coïncide avec la recrudescence de la violence dans cette partie septentrionale de la Casamance. L’armée sénégalaise y a perdu vingt de ses hommes entre décembre 2010 et février 2011. Des pertes qui ont poussé les autorités étatiques sénégalaises à rompre leurs relations diplomatiques avec la République Islamique d’Iran. D’aucuns estiment que les nouvelles armes du Mfdc seraient d’origine iranienne. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’Iran vend aussi des armes à la Gambie comme l’a affirmé récemment le ministre gambien des Affaires étrangères. Il est impensable que des armes destinées aux rebelles transitent par le Sénégal. L’autre voie pour atteindre le nord de la Casamance, outre le Sénégal, c’est la Gambie. Mais comment est-il possible que des armes iraniennes soient livrées au Mfdc à l’insu des autorités gambiennes ? Trouver une réponse à cette question, c’est le début d’une solution à la crise casamançaise vieille de trente ans.
Thiedo