Youba Samba a lancé son appel, vendredi, depuis le village de Mahamouda 2, non loin de la frontière avec la Gambie, où il était le parrain des journées de réflexion organisées par le Cadre de concertation du village.
‘’Nous devons nous pardonner. Il y a eu des blessures fratricides. Mais, ayons le courage de nous donner la main’’, a dit l’ancien ministre des Forces armées. ‘’Nous pouvons le faire’’, a-t-il estimé.
Pour le député Sambou, il faut confier ‘’le dossier (de la Casamance) à quelqu’un qui peut le conduire’’. ‘’Nous connaissons et savons qui peut faire quoi’’, a-t-il avancé.
S’adressant aux ‘’frères’’ du MFDC, Youba Sambou a déclaré : ‘’Trop de sang a coulé et le développement de la Casamance est hypothéqué’’.
La Casamance, région Sud du Sénégal, est en proie à conflit indépendantiste depuis 1982 sous la houlette du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance. Plus de vingt ans après le déclenchement du conflit, la zone vit dans une situation de ni guerre ni paix.
Des accords de cessez-le-feu ont été signés entre le Sénégal et le MFDC en 1991 à Cacheu (Guinée-Bissau), en 1993 à Ziguinchor.
L’accalmie consécutive aux accords de paix de décembre 2004 entre les deux parties a commencé à chanceler en 2009 avec des attaques répétées attribuées aux séparatistes dans des villages, sur les voyageurs et sur des positions militaires.
‘’Nous devons nous pardonner. Il y a eu des blessures fratricides. Mais, ayons le courage de nous donner la main’’, a dit l’ancien ministre des Forces armées. ‘’Nous pouvons le faire’’, a-t-il estimé.
Pour le député Sambou, il faut confier ‘’le dossier (de la Casamance) à quelqu’un qui peut le conduire’’. ‘’Nous connaissons et savons qui peut faire quoi’’, a-t-il avancé.
S’adressant aux ‘’frères’’ du MFDC, Youba Sambou a déclaré : ‘’Trop de sang a coulé et le développement de la Casamance est hypothéqué’’.
La Casamance, région Sud du Sénégal, est en proie à conflit indépendantiste depuis 1982 sous la houlette du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance. Plus de vingt ans après le déclenchement du conflit, la zone vit dans une situation de ni guerre ni paix.
Des accords de cessez-le-feu ont été signés entre le Sénégal et le MFDC en 1991 à Cacheu (Guinée-Bissau), en 1993 à Ziguinchor.
L’accalmie consécutive aux accords de paix de décembre 2004 entre les deux parties a commencé à chanceler en 2009 avec des attaques répétées attribuées aux séparatistes dans des villages, sur les voyageurs et sur des positions militaires.