La raréfaction du poulet et des clients auprès des commerçants des grands marchés de la capitale n'épargne pas Castors. Ici les vendeurs restent encore sur leur faim. Dans l'attente de potentiels clients, ces derniers sont alignés avec quelques poulets seulement sur des étals bien alignés. Face à cette expression éloquente de la rareté des poulets attendus sur le marché à la veille de la fête de Korité, Khalil Diallo, vendeur de volaille, la soixantaine, cheveux gris, arborant un pantalon kaki et un tee-shirt de couleur blanche, fait le point sur leur commerce. «Il n'y a pas encore beaucoup de clients. Ils ne viennent que petit à petit. Les prix n'ont pas changé pour le moment. Ils varient entre 2500 F Cfa et 3500 F Cfa», dit Khalil Diallo.
Son voisin Gora Diouf, taille moyenne, teint noir, habillé en boubou traditionnel, renchérit sur le même sujet pour dire : «nous n'avons pas encore beaucoup de clients. Ils préfèrent attendre la veille de la Korité. Certains ont des problèmes de conservation des produits qu'ils achètent. Les poulets ne sont pas nombreux à cause de la saison des pluies où il est difficile de les élever».
C'est le même son de cloche chez Cheikh Diop, teint clair, forte corpulence. Il confie n'avoir pas encore beaucoup de poulets. Soutenant qu'il les achète à des prix chers, en plus, avec l'hivernage, renseigne-t-il, leur élevage n'est pas chose aisée. «Les clients viennent en masse à la veille de la fête de Korité. Mais pour ma part, je n'ai pas augmenté mes prix. Ils varient entre 2500 F Cfa et 3000 F Cfa», indique M. Diop. Si le poulet tant convoité par les consommateurs n'est pas encore au rendez-vous au marché Castors, il n'y a pas encore péril en la demeure pour les habitués qui n'en font pas pour l'instant leur priorité.
En témoigne Astou Mbaye, enseignante de 34 ans à la peau fortement dépigmentée : «Pour l'instant, je n'achète pas de poulet. Je suis venu pour acheter du poisson. Je vais attendre jusqu'à deux jours avant la fête pour en acheter. Ils seront plus frais. Et il y en aura plus, je pourrai mieux choisir et ça sera moins cher». Abondant dans le même sens, Modou Faye, menuisier de son état, avance : «je suis plus préoccupé par la confection des habits que je dois acheter pour mes deux enfants et la dépense que je dois donner à ma femme. Je vais patienter jusqu'à la veille de la fête pour plancher sur la question des poulets».
Awa DABO (Stagiaire) le populaire
Son voisin Gora Diouf, taille moyenne, teint noir, habillé en boubou traditionnel, renchérit sur le même sujet pour dire : «nous n'avons pas encore beaucoup de clients. Ils préfèrent attendre la veille de la Korité. Certains ont des problèmes de conservation des produits qu'ils achètent. Les poulets ne sont pas nombreux à cause de la saison des pluies où il est difficile de les élever».
C'est le même son de cloche chez Cheikh Diop, teint clair, forte corpulence. Il confie n'avoir pas encore beaucoup de poulets. Soutenant qu'il les achète à des prix chers, en plus, avec l'hivernage, renseigne-t-il, leur élevage n'est pas chose aisée. «Les clients viennent en masse à la veille de la fête de Korité. Mais pour ma part, je n'ai pas augmenté mes prix. Ils varient entre 2500 F Cfa et 3000 F Cfa», indique M. Diop. Si le poulet tant convoité par les consommateurs n'est pas encore au rendez-vous au marché Castors, il n'y a pas encore péril en la demeure pour les habitués qui n'en font pas pour l'instant leur priorité.
En témoigne Astou Mbaye, enseignante de 34 ans à la peau fortement dépigmentée : «Pour l'instant, je n'achète pas de poulet. Je suis venu pour acheter du poisson. Je vais attendre jusqu'à deux jours avant la fête pour en acheter. Ils seront plus frais. Et il y en aura plus, je pourrai mieux choisir et ça sera moins cher». Abondant dans le même sens, Modou Faye, menuisier de son état, avance : «je suis plus préoccupé par la confection des habits que je dois acheter pour mes deux enfants et la dépense que je dois donner à ma femme. Je vais patienter jusqu'à la veille de la fête pour plancher sur la question des poulets».
Awa DABO (Stagiaire) le populaire