
La démission de l’ancien Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) de son poste de ministre Conseiller personnel du président de la République, a suscité moult commentaires. Notamment par rapport aux raisons profondes qui ont dû pousser Jacques Diouf à jeter l’éponge.
Toujours est-il que la démission de ce dernier est officielle depuis le 17 septembre dernier, date à laquelle celui qui a eu trois mandats de Directeur général de la Fao a saisi le chef de l’Etat d’une correspondance pour lui annoncer son départ, non sans lui donner les raisons. «A la suite de votre élévation à la magistrature suprême, il vous a plu de me nommer ministre Conseiller personnel du président de la République. Je voudrais, de nouveau, vous remercier de ce témoignage de confiance. J’ai dû, de ce fait, surseoir à la réalisation de mon programme privé», lit-on dans la lettre de démission de Jacques Diouf, dont nous avons eu copie.
L’ancien homme fort de la Fao de renchérir : «Lors de l’audience que vous avez bien voulu m’accorder à Addis Abeba, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’Oua/Ua, le 25 mai 2013, je vous ai informé de mon intention de reprendre la mise en œuvre de mes projets initiaux. A la suite de votre accord, je vous ai fait parvenir, dès mon retour à Dakar, la lettre de confirmation N°0098/MCP/PR du 30 mai 2013, transmise sous couvert de Monsieur le ministre Directeur de Cabinet, par correspondance N°0099 MCPP/PR de la même date».
Selon M Diouf, c’est en effectuant les formalités administratives pour «la création de structures nécessaires», que son conseiller juridique a attiré son attention sur «l’incompatibilité» de telles tâches avec les fonctions de ministre Conseiller personnel du président de la République. Et d’en déduire : «Il faut donc que je quitte mes responsabilités actuelles».
Mais, Jacques Diouf, se voulant courtois, indique à l’endroit du président de la République : «Si vous le souhaitiez, je pourrais cependant effectuer, dans un cadre non rémunéré, plus approprié, les missions spécifiques que vous jugerez opportun de me confier, tout en me consacrant à la réalisation de mes projets personnels. Je voudrais que le changement de statut soit effectif pour mon retour de congé».
Le Populaire
Toujours est-il que la démission de ce dernier est officielle depuis le 17 septembre dernier, date à laquelle celui qui a eu trois mandats de Directeur général de la Fao a saisi le chef de l’Etat d’une correspondance pour lui annoncer son départ, non sans lui donner les raisons. «A la suite de votre élévation à la magistrature suprême, il vous a plu de me nommer ministre Conseiller personnel du président de la République. Je voudrais, de nouveau, vous remercier de ce témoignage de confiance. J’ai dû, de ce fait, surseoir à la réalisation de mon programme privé», lit-on dans la lettre de démission de Jacques Diouf, dont nous avons eu copie.
L’ancien homme fort de la Fao de renchérir : «Lors de l’audience que vous avez bien voulu m’accorder à Addis Abeba, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’Oua/Ua, le 25 mai 2013, je vous ai informé de mon intention de reprendre la mise en œuvre de mes projets initiaux. A la suite de votre accord, je vous ai fait parvenir, dès mon retour à Dakar, la lettre de confirmation N°0098/MCP/PR du 30 mai 2013, transmise sous couvert de Monsieur le ministre Directeur de Cabinet, par correspondance N°0099 MCPP/PR de la même date».
Selon M Diouf, c’est en effectuant les formalités administratives pour «la création de structures nécessaires», que son conseiller juridique a attiré son attention sur «l’incompatibilité» de telles tâches avec les fonctions de ministre Conseiller personnel du président de la République. Et d’en déduire : «Il faut donc que je quitte mes responsabilités actuelles».
Mais, Jacques Diouf, se voulant courtois, indique à l’endroit du président de la République : «Si vous le souhaitiez, je pourrais cependant effectuer, dans un cadre non rémunéré, plus approprié, les missions spécifiques que vous jugerez opportun de me confier, tout en me consacrant à la réalisation de mes projets personnels. Je voudrais que le changement de statut soit effectif pour mon retour de congé».
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