Certains connaissant mon appartenance politique en lisant ce papier vont me dire certainement de quoi je mêle, ou bien se diront pourquoi dois- je prendre partie dans ce conflit politique qui oppose des leaders de ce régime moribond des Wade ?
Mais qu’ils me permettent tout juste pour la vérité des fait et en ma qualité de citoyen de la région de Diourbel que je partage avec elles de faire ce témoignage dans les lignes qui suivent.
N’en déplaise à la transhumante de Bambey, le courage lucide de Aminata TALL continue de faire des émules auprès de pans entiers d’anciens militants du PDS dont les aspirations légitimes au changement ont été dévoyées par Abdoulaye WADE et son parti. L’argumentaire de Madame Aminata TALL force le respect d’autant qu’Abdoulaye WADE a recyclé tous les déchets du PS qui l’ont toujours combattu sans concessions et qui ont fini par retourner casaque après l’alternance survenue le 19 Mars 2000, à leur corps défendant.
En récompensant ainsi le parjure et en sanctionnant négativement la fidélité, Abdoulaye WADE a porté un premier coup assassin à l’alternance qui devrait être également porteuse d’une alternative au plan des valeurs fondatrices de notre société. Le nouveau régime a ainsi fait la promotion d’anti valeurs incarnées par des contre modèles de l’acabit de Aida MBODJ et consorts qui ont adoré aujourd’hui ce qu’ils ont, hier, abhorré.
Aida MBODJ a proclamé urbi, et orbi et même au cours de l’union régionale PS, tenue à Bambey, que « Fantomas » ne sera jamais le Président de la république du Sénégal. Mais, fidèle à sa réputation de véritable pique assiette de la politique, elle a bu le calice de la honte jusqu’à la lie en opérant un virage à 100° pour rallier le nouveau maître des lieux qu’elle pourfendait il n’y a guère longtemps et qu’elle défend aujourd’hui avec l’ardeur du néophyte.
D’ailleurs, la duplicité de Madame le Maire n’a d’égale que sa conception réductrice et opportuniste selon laquelle « En politique, il n’y a ni amis éternels ni ennemis éternels, il n’y a que les intérêts du moment ».
Cette philosophie de très courte vue fonde le comportement à géométrie variable qui fait de Madame le Maire une girouette qui prend toujours la direction du vent. Madame Aida MBODJ , fut d’abord la porteuse de valise du tout puissant ministre d’état de l’époque, Idrissa SECK dont elle fut, au vu et au su de tout le monde, la négresse de service de l’épouse dont elle ne cessait de louer les qualités à n’importe quelle occasion.
Tombé en disgrâce, l’ancien premier Ministre a été lâché sans état d’âme, abandonné à quai et vilipendé par Aida MBODJ qui a installé ses pénates chez le nouveau chouchou, Macky SALL, porté au pinacle par le maître des céans.
On sait, par la suite, ce qui est advenu de leurs rapports devenus exécrables quand Macky SALL fut à son tour, broyé par le Deus Ex Machina que d’aucuns comparent à ce monstre de la mythologie grecque qui mange tous les petits qu’il met au monde.
C’est parce que, nous vivons sous un régime de « médiocratie » qu’Aida MBODJ émerge du lot dans un Parti qui n’est ni plus ni moins, qu’un conglomérat d’incompétents et de courtisans. Dans un contexte autre, Aida MBODJ ne franchirait même pas le seuil de son modeste statut d’éducatrice préscolaire qui a débuté une carrière qui a connu des fortunes diverses à l’école sénégalaise de Banjul avec des états de services très peu reluisants.
C’est même un truisme de dire que la plus haute fonction occupée par Aida MBODJ, sous le régime PS, ne dépassa guère le poste de 1ere secrétaire élue du conseil régional de Diourbel en 1998.
Quand elle est allée à Canossa, après l’alternance, elle a été récompensée, dans un premier temps, par un strapontin de 2eme secrétaire élue au conseil régional de Diourbel sous la présidence de Oumar SARR.
Au royaume des aveugles, les borgnes étant rois, la carrière politique de Aida MBODJ a été mêlée, à tort ou à raison, à l’assassinat du militant PS de Gade, Djibril THIAM, mort tragiquement au cours d’opérations de renouvellement des instances de base de son Parti.
En tout état de cause, un de ses lieutenants, Madiop MBOUP, qui serait identifié comme le chef du commando qui aurait attenté à la vie de Djibril THIAM , occupe actuellement une posture envieuse de délégué de quartier à la faveur de sa proximité avec le maire libéralo- socialiste de Bambey.
Au rendez-vous des bilans et de tous les bilans, la postérité retiendra que l’itinéraire glorieux de Aminata TALL est sans commune mesure avec la trajectoire politique tortueuse et peu honorable de Aida MBODJ qui doit sa fulgurante ascension à ses capacités manœuvrières de moucharde et de traîtresse de premier rang. (Rappelez – vous ce mémorable dossier intitulé les dessous de Aida Mbodji que le magazine weekend end lui avait réservé)
Elle avait lamentablement à la suite de la publication de ce dossier intenté un procès qui malheureusement n’avait fait que la ridiculiser davantage aux yeux de l’opinion.
Madame le Maire, plutôt que de passer tout votre temps à plastronner et à revendiquer votre proximité avec la respectable famille des « MBODJ », vous feriez mieux de porter, dans votre pratique de tous les jours, les valeurs d’honneur et de dignité qui caractérisent la prestigieuse lignée de la reine Djembet MBODJ dont vous vous réclamez de la descendance.
Mais hélas votre soif de pouvoir vous pousse encore et encore à livrer des combats de bas étage, juste pour plaire au prince et récolter des dividendes.
Dans un pays comme le Sénégal ou le flambeau du leadership féminin a été hissé à un niveau aussi élevé par d’éminentes figures comme Mmes Hennette Mbaye Derneville, Carroline DIOP, Mentoulaye Diène et bien d’autres encore, c’est regrettable que Mme Aida Mbodji se livre à ce genre de spectacle à l’heure de la parité.
Pour clore mon propos, je voudrai dire que je ne nourris aucune haine en l’endroit de cette dame, loin de là puis que ceux qui me connaissent savent que je suis un militant engagé de la cause des femmes.
De l’autre coté aussi politiquement rien ne me lie à Mme Aminata Tall mais je pense que Aida Mbodji doit savoir raison garder et savoir que le silence est une arme précieuse dans certaine situations et les sénégalais ne sont pas amnésiques, certes ils peuvent pardonner mais ils n’oublient point.
Bara Gaye
Responsable Afp Mbacké
Conseiller Municipal
Email : laminebaragaye@gmail.com
Mais qu’ils me permettent tout juste pour la vérité des fait et en ma qualité de citoyen de la région de Diourbel que je partage avec elles de faire ce témoignage dans les lignes qui suivent.
N’en déplaise à la transhumante de Bambey, le courage lucide de Aminata TALL continue de faire des émules auprès de pans entiers d’anciens militants du PDS dont les aspirations légitimes au changement ont été dévoyées par Abdoulaye WADE et son parti. L’argumentaire de Madame Aminata TALL force le respect d’autant qu’Abdoulaye WADE a recyclé tous les déchets du PS qui l’ont toujours combattu sans concessions et qui ont fini par retourner casaque après l’alternance survenue le 19 Mars 2000, à leur corps défendant.
En récompensant ainsi le parjure et en sanctionnant négativement la fidélité, Abdoulaye WADE a porté un premier coup assassin à l’alternance qui devrait être également porteuse d’une alternative au plan des valeurs fondatrices de notre société. Le nouveau régime a ainsi fait la promotion d’anti valeurs incarnées par des contre modèles de l’acabit de Aida MBODJ et consorts qui ont adoré aujourd’hui ce qu’ils ont, hier, abhorré.
Aida MBODJ a proclamé urbi, et orbi et même au cours de l’union régionale PS, tenue à Bambey, que « Fantomas » ne sera jamais le Président de la république du Sénégal. Mais, fidèle à sa réputation de véritable pique assiette de la politique, elle a bu le calice de la honte jusqu’à la lie en opérant un virage à 100° pour rallier le nouveau maître des lieux qu’elle pourfendait il n’y a guère longtemps et qu’elle défend aujourd’hui avec l’ardeur du néophyte.
D’ailleurs, la duplicité de Madame le Maire n’a d’égale que sa conception réductrice et opportuniste selon laquelle « En politique, il n’y a ni amis éternels ni ennemis éternels, il n’y a que les intérêts du moment ».
Cette philosophie de très courte vue fonde le comportement à géométrie variable qui fait de Madame le Maire une girouette qui prend toujours la direction du vent. Madame Aida MBODJ , fut d’abord la porteuse de valise du tout puissant ministre d’état de l’époque, Idrissa SECK dont elle fut, au vu et au su de tout le monde, la négresse de service de l’épouse dont elle ne cessait de louer les qualités à n’importe quelle occasion.
Tombé en disgrâce, l’ancien premier Ministre a été lâché sans état d’âme, abandonné à quai et vilipendé par Aida MBODJ qui a installé ses pénates chez le nouveau chouchou, Macky SALL, porté au pinacle par le maître des céans.
On sait, par la suite, ce qui est advenu de leurs rapports devenus exécrables quand Macky SALL fut à son tour, broyé par le Deus Ex Machina que d’aucuns comparent à ce monstre de la mythologie grecque qui mange tous les petits qu’il met au monde.
C’est parce que, nous vivons sous un régime de « médiocratie » qu’Aida MBODJ émerge du lot dans un Parti qui n’est ni plus ni moins, qu’un conglomérat d’incompétents et de courtisans. Dans un contexte autre, Aida MBODJ ne franchirait même pas le seuil de son modeste statut d’éducatrice préscolaire qui a débuté une carrière qui a connu des fortunes diverses à l’école sénégalaise de Banjul avec des états de services très peu reluisants.
C’est même un truisme de dire que la plus haute fonction occupée par Aida MBODJ, sous le régime PS, ne dépassa guère le poste de 1ere secrétaire élue du conseil régional de Diourbel en 1998.
Quand elle est allée à Canossa, après l’alternance, elle a été récompensée, dans un premier temps, par un strapontin de 2eme secrétaire élue au conseil régional de Diourbel sous la présidence de Oumar SARR.
Au royaume des aveugles, les borgnes étant rois, la carrière politique de Aida MBODJ a été mêlée, à tort ou à raison, à l’assassinat du militant PS de Gade, Djibril THIAM, mort tragiquement au cours d’opérations de renouvellement des instances de base de son Parti.
En tout état de cause, un de ses lieutenants, Madiop MBOUP, qui serait identifié comme le chef du commando qui aurait attenté à la vie de Djibril THIAM , occupe actuellement une posture envieuse de délégué de quartier à la faveur de sa proximité avec le maire libéralo- socialiste de Bambey.
Au rendez-vous des bilans et de tous les bilans, la postérité retiendra que l’itinéraire glorieux de Aminata TALL est sans commune mesure avec la trajectoire politique tortueuse et peu honorable de Aida MBODJ qui doit sa fulgurante ascension à ses capacités manœuvrières de moucharde et de traîtresse de premier rang. (Rappelez – vous ce mémorable dossier intitulé les dessous de Aida Mbodji que le magazine weekend end lui avait réservé)
Elle avait lamentablement à la suite de la publication de ce dossier intenté un procès qui malheureusement n’avait fait que la ridiculiser davantage aux yeux de l’opinion.
Madame le Maire, plutôt que de passer tout votre temps à plastronner et à revendiquer votre proximité avec la respectable famille des « MBODJ », vous feriez mieux de porter, dans votre pratique de tous les jours, les valeurs d’honneur et de dignité qui caractérisent la prestigieuse lignée de la reine Djembet MBODJ dont vous vous réclamez de la descendance.
Mais hélas votre soif de pouvoir vous pousse encore et encore à livrer des combats de bas étage, juste pour plaire au prince et récolter des dividendes.
Dans un pays comme le Sénégal ou le flambeau du leadership féminin a été hissé à un niveau aussi élevé par d’éminentes figures comme Mmes Hennette Mbaye Derneville, Carroline DIOP, Mentoulaye Diène et bien d’autres encore, c’est regrettable que Mme Aida Mbodji se livre à ce genre de spectacle à l’heure de la parité.
Pour clore mon propos, je voudrai dire que je ne nourris aucune haine en l’endroit de cette dame, loin de là puis que ceux qui me connaissent savent que je suis un militant engagé de la cause des femmes.
De l’autre coté aussi politiquement rien ne me lie à Mme Aminata Tall mais je pense que Aida Mbodji doit savoir raison garder et savoir que le silence est une arme précieuse dans certaine situations et les sénégalais ne sont pas amnésiques, certes ils peuvent pardonner mais ils n’oublient point.
Bara Gaye
Responsable Afp Mbacké
Conseiller Municipal
Email : laminebaragaye@gmail.com