Pour nous, à l’Union Nationale Patriotique, il existe deux types de situation politique : celle où les tenants du régime pourraient être tentés de tirer un profit partisan et donc forcement contestable et une autre situation où il ne peut être possible de soupçonner le camp présidentiel de visions égoïstes. Dans le premier cas, le président se comporte comme un chef de parti et dans le second cas il est une institution incarnant l’état dans sa plus grande plénitude.
De notre point de vue, le démantèlement ou la redéfinition de la présence sur notre territoire des bases françaises, le conflit armé dans le sud du pays et le dialogue politique ne doivent pas faire l’objet de divergences entre les acteurs politiques, car leur résolution bénéficie à tous mais, pour ce faire, il convient de créer une vaste communauté de vue entre les différentes forces vives de la nation.
Au demeurant, en ce cinquantenaire de notre indépendance nationale, il faut rendre grâce et hommage au Président Abdoulaye Wade d’avoir eu le courage de déclarer, solennellement, la souveraineté nationale sur les espaces occupés par les bases françaises.
L’Union Nationale Patriotique tient à affirmer, ici, sans ambages, son total soutien à la démarche du Président de la République.
Oui les bases françaises devraient partir de chez nous et nous voyons à cette exigence deux raisons fondamentales :
· La présence des bases françaises est un facteur de suspicion envers notre pays pour toutes les forces de progrès qui aspirent, légitimement, à conquérir plus de dignité pour leur peuple. C’est, en effet, un secret de polichinelle que les français ont toujours utilisé leur position dans notre pays pour défaire des régimes africains qui leur sont hostiles ou qui choisissent de se démarquer de leur hégémonie destructrice. Il nous est donc difficile d’appeler à l’unité africaine tout en continuant d’héberger sur notre sol sans aucun droits de regards sur leurs agissements des forces soupçonnées d’être hostiles à un pareil projet.
· En outre, la présence des forces françaises sur le sol Sénégalais fait courir des risques graves à notre peuple. La France peut-elle certifier qu’elle n’utilise pas notre pays pour stocker des armes de destruction massives avec tous les risques que cela comporte ? Et pourquoi notre peuple doit-il continuer à s’exposer à d’éventuelles représailles d’ennemis potentiels de la France dans le cas d’un conflit ouvert ou larvé, sans que nos forces de sécurité ne puissent avoir une capacité d’anticipation ou de riposte autonome ?
Mais compte tenu de l’entêtement des dirigeants français à n’envisager aucune autre forme de coopération avec notre pays que celle fondée sur le mépris et l’exploitation éhontée de nos ressources, nous savons qu’il faut s’attendre, comme toujours, à des manipulations de toutes sortes qui iront du dénigrement à la déstabilisation pernicieuse en passant par des pressions grossières et à du chantage. C’est pourquoi, conscients tout à la fois de ce que la France soit une puissance incontournable dans le concert des nations civilisées et de ce qu’elle a, pour cette raison, besoin de positions stratégiques pour sa défense et le maintien de sa position de superpuissance, nous, dirigeants de l’Union Nationale Patriotique, invitons la France à jouer franc jeu avec notre gouvernement, à reconnaitre ses torts et à prendre en compte les intérêts du Sénégal dans le cadre de discussions sérieuses et responsables.
C’est pour cela que nous lançons un appel sincère et patriotique à toutes les forces vives de la nation pour une union sacrée autour du Président de la République et de son gouvernement pour leur permettre de se consacrer, sereinement, à des négociations fermes et approfondies avec la France.
Sur un autre plan, notre parti constate, avec amertume, que les armes continuent de cracher du feu, dans le sud de notre pays, contre, de part et d’autre, les enfants d’une même nation. Tout en nous inclinant devant les soldats tombés sur le champ d’honneur et en présentant nos condoléances les plus vives à leurs camarades de combat ou de corps et aux familles éplorées, nous lançons un vibrant appel aux combattants du MFDC pour qu’ils déposent les armes, qu’ils quittent le maquis et reviennent dans leur famille, auprès des êtres qui leur sont chers et dont ils contribuent, pourtant et si fortement à travers un entêtement insensé et sans aucun espoir de succès, à construire la misère et la désespérance. Tout en continuant à exhorter le gouvernement à rester ferme sur le terrain et ouvert au Dialogue avec ceux qui reconnaitront la primauté de l’état en déposant les armes, nous disons notre totale opposition à dialoguer avec des personnes qui réclament le saucissonnage de notre pays.
Pour terminer, nous voudrions dire l’importance de pacifier les relations entre les sénégalais dans, il est vrai, le respect mutuel et réciproque. Car, pour l’Union Nationale Patriotique, ce sont les travailleurs des villes et des campagnes qui créent les richesses nationales et c’est par eux qu’il faudra passer pour sortir ce pays de la pauvreté. Mais comment arriver à un travail créateur et innovant dans un pays où les uns et les autres essaient de s’humilier ou de se diaboliser quotidiennement ? Comment le gouvernement peut-il croire, un seul instant, qu’il pourra construire, avec les forces qu’elle a, ce pays sans créer les conditions minimales de confiance avec les opposants ? Comment l’opposition peut-elle s’imaginer mobiliser la majorité silencieuse en faisant du champ politique une arène de gladiateurs ?
C’est pourquoi, nous lançons un appel au Président de la République à prendre des mesures idoines pour rassurer l’opposition et nous invitons celle-ci à mettre fin à la chasse à l’homme et à comprendre où se trouve l’intérêt du peuple au nom duquel elle a la prétention de se battre.
Tout en disant notre totale disponibilité à agir pour soutenir tous les facilitateurs du dialogue politique et à aider les uns et les autres à rapprocher leurs points de vue, nous osons compter, avec grand espoir, sur le sens de dépassement de chacun pour la défense résolue des intérêts matériels et moraux de notre peuple
Semou fall
Président UNP
Email : unpleparti@yahoo.fr
De notre point de vue, le démantèlement ou la redéfinition de la présence sur notre territoire des bases françaises, le conflit armé dans le sud du pays et le dialogue politique ne doivent pas faire l’objet de divergences entre les acteurs politiques, car leur résolution bénéficie à tous mais, pour ce faire, il convient de créer une vaste communauté de vue entre les différentes forces vives de la nation.
Au demeurant, en ce cinquantenaire de notre indépendance nationale, il faut rendre grâce et hommage au Président Abdoulaye Wade d’avoir eu le courage de déclarer, solennellement, la souveraineté nationale sur les espaces occupés par les bases françaises.
L’Union Nationale Patriotique tient à affirmer, ici, sans ambages, son total soutien à la démarche du Président de la République.
Oui les bases françaises devraient partir de chez nous et nous voyons à cette exigence deux raisons fondamentales :
· La présence des bases françaises est un facteur de suspicion envers notre pays pour toutes les forces de progrès qui aspirent, légitimement, à conquérir plus de dignité pour leur peuple. C’est, en effet, un secret de polichinelle que les français ont toujours utilisé leur position dans notre pays pour défaire des régimes africains qui leur sont hostiles ou qui choisissent de se démarquer de leur hégémonie destructrice. Il nous est donc difficile d’appeler à l’unité africaine tout en continuant d’héberger sur notre sol sans aucun droits de regards sur leurs agissements des forces soupçonnées d’être hostiles à un pareil projet.
· En outre, la présence des forces françaises sur le sol Sénégalais fait courir des risques graves à notre peuple. La France peut-elle certifier qu’elle n’utilise pas notre pays pour stocker des armes de destruction massives avec tous les risques que cela comporte ? Et pourquoi notre peuple doit-il continuer à s’exposer à d’éventuelles représailles d’ennemis potentiels de la France dans le cas d’un conflit ouvert ou larvé, sans que nos forces de sécurité ne puissent avoir une capacité d’anticipation ou de riposte autonome ?
Mais compte tenu de l’entêtement des dirigeants français à n’envisager aucune autre forme de coopération avec notre pays que celle fondée sur le mépris et l’exploitation éhontée de nos ressources, nous savons qu’il faut s’attendre, comme toujours, à des manipulations de toutes sortes qui iront du dénigrement à la déstabilisation pernicieuse en passant par des pressions grossières et à du chantage. C’est pourquoi, conscients tout à la fois de ce que la France soit une puissance incontournable dans le concert des nations civilisées et de ce qu’elle a, pour cette raison, besoin de positions stratégiques pour sa défense et le maintien de sa position de superpuissance, nous, dirigeants de l’Union Nationale Patriotique, invitons la France à jouer franc jeu avec notre gouvernement, à reconnaitre ses torts et à prendre en compte les intérêts du Sénégal dans le cadre de discussions sérieuses et responsables.
C’est pour cela que nous lançons un appel sincère et patriotique à toutes les forces vives de la nation pour une union sacrée autour du Président de la République et de son gouvernement pour leur permettre de se consacrer, sereinement, à des négociations fermes et approfondies avec la France.
Sur un autre plan, notre parti constate, avec amertume, que les armes continuent de cracher du feu, dans le sud de notre pays, contre, de part et d’autre, les enfants d’une même nation. Tout en nous inclinant devant les soldats tombés sur le champ d’honneur et en présentant nos condoléances les plus vives à leurs camarades de combat ou de corps et aux familles éplorées, nous lançons un vibrant appel aux combattants du MFDC pour qu’ils déposent les armes, qu’ils quittent le maquis et reviennent dans leur famille, auprès des êtres qui leur sont chers et dont ils contribuent, pourtant et si fortement à travers un entêtement insensé et sans aucun espoir de succès, à construire la misère et la désespérance. Tout en continuant à exhorter le gouvernement à rester ferme sur le terrain et ouvert au Dialogue avec ceux qui reconnaitront la primauté de l’état en déposant les armes, nous disons notre totale opposition à dialoguer avec des personnes qui réclament le saucissonnage de notre pays.
Pour terminer, nous voudrions dire l’importance de pacifier les relations entre les sénégalais dans, il est vrai, le respect mutuel et réciproque. Car, pour l’Union Nationale Patriotique, ce sont les travailleurs des villes et des campagnes qui créent les richesses nationales et c’est par eux qu’il faudra passer pour sortir ce pays de la pauvreté. Mais comment arriver à un travail créateur et innovant dans un pays où les uns et les autres essaient de s’humilier ou de se diaboliser quotidiennement ? Comment le gouvernement peut-il croire, un seul instant, qu’il pourra construire, avec les forces qu’elle a, ce pays sans créer les conditions minimales de confiance avec les opposants ? Comment l’opposition peut-elle s’imaginer mobiliser la majorité silencieuse en faisant du champ politique une arène de gladiateurs ?
C’est pourquoi, nous lançons un appel au Président de la République à prendre des mesures idoines pour rassurer l’opposition et nous invitons celle-ci à mettre fin à la chasse à l’homme et à comprendre où se trouve l’intérêt du peuple au nom duquel elle a la prétention de se battre.
Tout en disant notre totale disponibilité à agir pour soutenir tous les facilitateurs du dialogue politique et à aider les uns et les autres à rapprocher leurs points de vue, nous osons compter, avec grand espoir, sur le sens de dépassement de chacun pour la défense résolue des intérêts matériels et moraux de notre peuple
Semou fall
Président UNP
Email : unpleparti@yahoo.fr