Six mois de Goana, ça se fête, selon Abdoulaye Wade. Hier la Place de l’Indépendance a refusé du monde pour célébrer l’an 1 de la Goana. Cette idée lancée par le président de la République en avril dernier a été le point de convergence d’agriculteurs venus avec leurs récoltes. Selon les estimations du ministre de l’Agriculture, les céréales pourraient atteindre 10 818 000 tonnes, soit un accroissement de 1 366 000 tonnes par rapport à l’année dernière.
Quant aux surfaces cultivées, elles ont connu une augmentation estimée à 41%. Les spéculations, elles, se porteraient très bien selon M. Sall avec une nette tendance à la hausse par rapport à l’année passée : 121 000 tonnes pour le mil, 500 000 pour le maïs, 378 000 tonnes pour le riz… Suffisant pour que Hamath Sall rassure les sénégalais en ces termes : «Nous marchons vers l’autosuffisance alimentaire.»
Selon le président Abdoulaye Wade, la Goana visait à relever trois défis : la mobilisation générale, une grande récolte et l’abondance, pour mettre fin à la dépendance alimentaire du Sénégal. Aujourd’hui, il estime ces défis relevés grâce à l’engagement des Sénégalais. «Je l’ai fait parce que je vous connais et sur les combats futurs je continuerai à compter sur votre capacité», a-t-il lancé à l’endroit de la foule.
Du côté des impairs de la manifestation, on peut noter cette sortie de la député Aïda Mbodj qui reste persuadée «qu’il y a de la triche quelque part. Il y a des gens dans cette exposition qui sont allés prendre les récoltes d’autres agriculteurs juste pour venir les montrer ici afin de leurrer le chef de l’Etat». D’ailleurs, plusieurs personnes ont exposé des fruits artificiels comme le piment, comme ceux que l’on retrouve dans les décorations de salons.
Des promesses, il y en a eu de la part de Me Wade. Pour la prochaine campagne, du matériel sera mis à la disposition des agriculteurs sous formes de prêt quinquennal. Ensuite, il y a le lancement de cultures de contre-saison. En fait, précise-t-il, ce sont des cultures de décrue qui seront développées pour des quantités deux ou trois fois supérieures. Dans la foulée, des efforts seront faits afin que les spéculateurs ne ruinent pas les paysans.
Deux pays ont été particulièrement remerciés : le Maroc, pour l’aide apportée à la maîtrise des pluies artificielles, et l’Inde, fournisseur principal du matériel agricole recyclé.
Abdou Aziz Gaye
Quant aux surfaces cultivées, elles ont connu une augmentation estimée à 41%. Les spéculations, elles, se porteraient très bien selon M. Sall avec une nette tendance à la hausse par rapport à l’année passée : 121 000 tonnes pour le mil, 500 000 pour le maïs, 378 000 tonnes pour le riz… Suffisant pour que Hamath Sall rassure les sénégalais en ces termes : «Nous marchons vers l’autosuffisance alimentaire.»
Selon le président Abdoulaye Wade, la Goana visait à relever trois défis : la mobilisation générale, une grande récolte et l’abondance, pour mettre fin à la dépendance alimentaire du Sénégal. Aujourd’hui, il estime ces défis relevés grâce à l’engagement des Sénégalais. «Je l’ai fait parce que je vous connais et sur les combats futurs je continuerai à compter sur votre capacité», a-t-il lancé à l’endroit de la foule.
Du côté des impairs de la manifestation, on peut noter cette sortie de la député Aïda Mbodj qui reste persuadée «qu’il y a de la triche quelque part. Il y a des gens dans cette exposition qui sont allés prendre les récoltes d’autres agriculteurs juste pour venir les montrer ici afin de leurrer le chef de l’Etat». D’ailleurs, plusieurs personnes ont exposé des fruits artificiels comme le piment, comme ceux que l’on retrouve dans les décorations de salons.
Des promesses, il y en a eu de la part de Me Wade. Pour la prochaine campagne, du matériel sera mis à la disposition des agriculteurs sous formes de prêt quinquennal. Ensuite, il y a le lancement de cultures de contre-saison. En fait, précise-t-il, ce sont des cultures de décrue qui seront développées pour des quantités deux ou trois fois supérieures. Dans la foulée, des efforts seront faits afin que les spéculateurs ne ruinent pas les paysans.
Deux pays ont été particulièrement remerciés : le Maroc, pour l’aide apportée à la maîtrise des pluies artificielles, et l’Inde, fournisseur principal du matériel agricole recyclé.
Abdou Aziz Gaye
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