Cette annonce intervient dans un contexte où l'accès à des infrastructures sanitaires de qualité reste un enjeu majeur pour de nombreuses régions du Sénégal. À Fatick en particulier, la question de l’assainissement est cruciale. Le ministre a expliqué que, malgré les efforts de l'État, certaines entreprises n'ont pas respecté les délais et les engagements pris dans le cadre des projets d’assainissement individuel.
"Il m'est arrivé d'ailleurs de demander à mes services la résiliation pure et simple de contrats qui ont été confiés à des entreprises mais qui se sont révélés défaillantes à réaliser les projets de construction de toilettes au regard de certaines lenteurs inacceptables que je ne saurais cautionner compte tenu, comme je viens de le dire, de l'importance que j'accorde à l'accès à ces toilettes", a déclaré Cheikh Tidiane Dièye.
Malgré ces obstacles, M. Dièye a tenu à souligner les nombreux progrès réalisés dans le secteur de l’assainissement, notamment à Colobane, où plusieurs ouvrages d’assainissement individuel ont été mis en place pour améliorer la qualité de vie des habitants. Cependant, il a insisté sur la nécessité de dépasser les initiatives ponctuelles en faveur de solutions durables.
"Cette ambition affichée par le gouvernement se justifie par le fait qu'il reste encore beaucoup à faire en matière d'accès à l'assainissement, même s'il faut le reconnaître, des progrès ont été réalisés dans notre pays", a expliqué le ministre.
Aujourd’hui, environ 15 % de la population de la région de Fatick pratique encore la défécation à l’air libre, un chiffre supérieur à la moyenne nationale. C’est pourquoi le ministre a annoncé de grands projets gouvernementaux pour renforcer les efforts en cours et améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement.
"Vous conviendrez avec moi, mesdames et messieurs, que l'enjeu lié à l'accès à des toilettes gérées en toute sécurité nous interpelle tous et nous rappelle l'urgence de renforcer nos efforts en vue de la réalisation de l'objectif de développement durable 6.2 qui vise d'ici 2030 à assurer l'accès à tous, dans des conditions équitables, à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats afin de mettre fin à la défécation à l'air libre, en accordant une attention toute particulière aux besoins des femmes, des jeunes filles et des personnes vivant avec un handicap", a-t-il assuré.
"Pour matérialiser cette grande ambition, le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement a envisagé de réaliser, à travers des projets mis en œuvre par la direction de l'Assainissement et l'Office national de l'Assainissement du Sénégal (ONAS), plus de 150 000 latrines et plus de 700 édicules sensibles aux genres et à l'hygiène menstruelle d'ici 2029", a-t-il ajouté.
Lors de cette cérémonie, le maire de Colobane, M. Dame Ndiaye, a pris la parole pour rassurer le ministre et la population sur l'engagement des autorités locales à accompagner les projets d’assainissement. "Au nom du Conseil municipal de Colobane, je vous adresse toute notre gratitude et magnifie votre ouverture, votre leadership et votre forte abnégation à relever les défis du département ministériel", a affirmé le maire.
Il a également souligné la nécessité de sensibiliser la population à l’importance de l’assainissement et à la responsabilité collective dans le maintien de la propreté et de l’hygiène publique. "J'en profite pour rappeler aux bénéficiaires l'impératif de bien les entretenir, d'autant plus que votre mairie s'engage déjà à vous accompagner avec ses partenaires pour la production locale de détergents mais aussi de désinfectants. En réalité, pour un bilan bien récent depuis 2018, les écoles de la commune de Colobane, en matière d’assainissement, ont été bien soutenues par les programmes de l'État, que ce soit l’assainissement rural", a-t-il déclaré.
M. Cheikh Tidiane Dièye, pour sa part, a insisté sur le fait que l'État ne ménagera aucun effort pour mettre en place des solutions durables. "C'est pourquoi, d'ailleurs, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui ont bien compris l'importance de cette problématique, ont bien voulu inscrire l'assainissement au rang des priorités suprêmes, conformément à l'agenda national de transformation Sénégal 2050", a-t-il conclu.
Au-delà des projets d’infrastructure, le ministre a aussi mis l’accent sur la formation et la sensibilisation des populations, en particulier dans les zones rurales, afin de garantir que ces nouvelles infrastructures soient non seulement installées, mais également utilisées de manière optimale. Le défi, selon lui, réside aussi dans le changement des comportements et dans la promotion de l'hygiène à tous les niveaux.
Selon les rapports de l’OMS et de l’UNICEF en 2023, deux (2) milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à des services d'hygiène de base, et parmi elles, 653 millions sont totalement dépourvues de services sanitaires.
Au Sénégal, bien que des progrès aient été réalisés, notamment avec un taux d'accès à l’assainissement de 71 % en milieu urbain et de 52,6 % en milieu rural en 2022, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre une couverture totale. Le taux d'accès global dans le pays s’élève à 61,2 %, mais il reste encore de nombreuses régions, comme Fatick, où l’assainissement demeure un défi majeur. La sensibilisation et l'amélioration des infrastructures sanitaires sont essentielles pour garantir à chaque citoyen un environnement sain et digne.
Birame Khary Ndaw
"Il m'est arrivé d'ailleurs de demander à mes services la résiliation pure et simple de contrats qui ont été confiés à des entreprises mais qui se sont révélés défaillantes à réaliser les projets de construction de toilettes au regard de certaines lenteurs inacceptables que je ne saurais cautionner compte tenu, comme je viens de le dire, de l'importance que j'accorde à l'accès à ces toilettes", a déclaré Cheikh Tidiane Dièye.
Malgré ces obstacles, M. Dièye a tenu à souligner les nombreux progrès réalisés dans le secteur de l’assainissement, notamment à Colobane, où plusieurs ouvrages d’assainissement individuel ont été mis en place pour améliorer la qualité de vie des habitants. Cependant, il a insisté sur la nécessité de dépasser les initiatives ponctuelles en faveur de solutions durables.
"Cette ambition affichée par le gouvernement se justifie par le fait qu'il reste encore beaucoup à faire en matière d'accès à l'assainissement, même s'il faut le reconnaître, des progrès ont été réalisés dans notre pays", a expliqué le ministre.
Aujourd’hui, environ 15 % de la population de la région de Fatick pratique encore la défécation à l’air libre, un chiffre supérieur à la moyenne nationale. C’est pourquoi le ministre a annoncé de grands projets gouvernementaux pour renforcer les efforts en cours et améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement.
"Vous conviendrez avec moi, mesdames et messieurs, que l'enjeu lié à l'accès à des toilettes gérées en toute sécurité nous interpelle tous et nous rappelle l'urgence de renforcer nos efforts en vue de la réalisation de l'objectif de développement durable 6.2 qui vise d'ici 2030 à assurer l'accès à tous, dans des conditions équitables, à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats afin de mettre fin à la défécation à l'air libre, en accordant une attention toute particulière aux besoins des femmes, des jeunes filles et des personnes vivant avec un handicap", a-t-il assuré.
"Pour matérialiser cette grande ambition, le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement a envisagé de réaliser, à travers des projets mis en œuvre par la direction de l'Assainissement et l'Office national de l'Assainissement du Sénégal (ONAS), plus de 150 000 latrines et plus de 700 édicules sensibles aux genres et à l'hygiène menstruelle d'ici 2029", a-t-il ajouté.
Lors de cette cérémonie, le maire de Colobane, M. Dame Ndiaye, a pris la parole pour rassurer le ministre et la population sur l'engagement des autorités locales à accompagner les projets d’assainissement. "Au nom du Conseil municipal de Colobane, je vous adresse toute notre gratitude et magnifie votre ouverture, votre leadership et votre forte abnégation à relever les défis du département ministériel", a affirmé le maire.
Il a également souligné la nécessité de sensibiliser la population à l’importance de l’assainissement et à la responsabilité collective dans le maintien de la propreté et de l’hygiène publique. "J'en profite pour rappeler aux bénéficiaires l'impératif de bien les entretenir, d'autant plus que votre mairie s'engage déjà à vous accompagner avec ses partenaires pour la production locale de détergents mais aussi de désinfectants. En réalité, pour un bilan bien récent depuis 2018, les écoles de la commune de Colobane, en matière d’assainissement, ont été bien soutenues par les programmes de l'État, que ce soit l’assainissement rural", a-t-il déclaré.
M. Cheikh Tidiane Dièye, pour sa part, a insisté sur le fait que l'État ne ménagera aucun effort pour mettre en place des solutions durables. "C'est pourquoi, d'ailleurs, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui ont bien compris l'importance de cette problématique, ont bien voulu inscrire l'assainissement au rang des priorités suprêmes, conformément à l'agenda national de transformation Sénégal 2050", a-t-il conclu.
Au-delà des projets d’infrastructure, le ministre a aussi mis l’accent sur la formation et la sensibilisation des populations, en particulier dans les zones rurales, afin de garantir que ces nouvelles infrastructures soient non seulement installées, mais également utilisées de manière optimale. Le défi, selon lui, réside aussi dans le changement des comportements et dans la promotion de l'hygiène à tous les niveaux.
Selon les rapports de l’OMS et de l’UNICEF en 2023, deux (2) milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à des services d'hygiène de base, et parmi elles, 653 millions sont totalement dépourvues de services sanitaires.
Au Sénégal, bien que des progrès aient été réalisés, notamment avec un taux d'accès à l’assainissement de 71 % en milieu urbain et de 52,6 % en milieu rural en 2022, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre une couverture totale. Le taux d'accès global dans le pays s’élève à 61,2 %, mais il reste encore de nombreuses régions, comme Fatick, où l’assainissement demeure un défi majeur. La sensibilisation et l'amélioration des infrastructures sanitaires sont essentielles pour garantir à chaque citoyen un environnement sain et digne.
Birame Khary Ndaw