Vendredi 25 décembre 2009 à 10 h, les fidèles layennes avaient déjà fini de regagner le village de Cambérène, où a lieu, comme chaque année, la célébration de la naissance de Jésus, plus connue sous le nom de l'appel de la jeunesse. Cette manifestation est importante pour les Layènes, car, selon eux, le fils du fondateur de leur confrérie, Seydina Issa Rohou Laye, est venu perpétuer le legs de Jésus-Christ dont il est l’incarnation. C'est feu Chérif Ousseynou Laye, qui le premier, avait initié cette rencontre. Celle-ci était une occasion pour lui de communier et d'échanger avec la jeunesse ; mais aussi de la guider vers la bonne direction, de la rappeler à la religion.
Noël 2009 marque la première année de cette célébration, sans l’initiateur de ce rendez-vous annuel. Et c'est Cheikh Mbacké Laye, le fils du khalife Serigne Abdoulaye Thiaw Laye, qui a présidé la rencontre. Il a notamment rappelé l’importance que ce dernier accordé à ce jour. ‘Chérif, de son vivant, respectait et préparait avec ferveur ce jour et il avait ordonné son respect lorsqu'il ne serait plus. C'est pour cela que nous avons fait tout pour l'honorer’, argue-t-il.
Comme à l'accoutumée Cambérène a vibré au rythme du Zikr ; ces chants religieux que Seydina Limamou Laye leur ordonna pour toujours. Beaucoup de jeunes ont tenu à faire le déplacement pour s’acquitter de la tradition. C’est le cas de Issa Souaré, rencontré sur les lieux, âgé d’une vingtaine d’années. Exprimant son attachement à cet événement, il lance : ‘J’habite ici à Cambérène, mais chaque année, je prends part à cet appel de la jeunesse. Tout ce qui touche à la confrérie me concerne’. L’ombre de Chérif Ousseynou Laye a fortement plané sur la cérémonie de ce 25 décembre. C’est ce qui explique la ruée des fidèles vers son mausolée pour y effectuer des prières. ‘Je viens loin d’ici, notamment de Niacourab, mais je ne pouvais pas rentrer sans pour autant venir prier sur la tombe de Chérif. Il était notre médecin, nous la jeunesse. Il nous guidait toujours vers la bonne direction. Et à chaque appel de la jeunesse, il était présent. Cette année, il nous a beaucoup manqués, car nous sommes sevrés de ses paroles éducatrices’, soutient ce fidèle.
Après la manifestation religieuse, les fidèles ont eu droit à une exposition, organisée pour la circonstance sur la vie et l’œuvre des grands hommes qui ont eu à marquer la communauté layène.
Houssaynatou SOW (Stagiaire)
Source Walfadjri
Noël 2009 marque la première année de cette célébration, sans l’initiateur de ce rendez-vous annuel. Et c'est Cheikh Mbacké Laye, le fils du khalife Serigne Abdoulaye Thiaw Laye, qui a présidé la rencontre. Il a notamment rappelé l’importance que ce dernier accordé à ce jour. ‘Chérif, de son vivant, respectait et préparait avec ferveur ce jour et il avait ordonné son respect lorsqu'il ne serait plus. C'est pour cela que nous avons fait tout pour l'honorer’, argue-t-il.
Comme à l'accoutumée Cambérène a vibré au rythme du Zikr ; ces chants religieux que Seydina Limamou Laye leur ordonna pour toujours. Beaucoup de jeunes ont tenu à faire le déplacement pour s’acquitter de la tradition. C’est le cas de Issa Souaré, rencontré sur les lieux, âgé d’une vingtaine d’années. Exprimant son attachement à cet événement, il lance : ‘J’habite ici à Cambérène, mais chaque année, je prends part à cet appel de la jeunesse. Tout ce qui touche à la confrérie me concerne’. L’ombre de Chérif Ousseynou Laye a fortement plané sur la cérémonie de ce 25 décembre. C’est ce qui explique la ruée des fidèles vers son mausolée pour y effectuer des prières. ‘Je viens loin d’ici, notamment de Niacourab, mais je ne pouvais pas rentrer sans pour autant venir prier sur la tombe de Chérif. Il était notre médecin, nous la jeunesse. Il nous guidait toujours vers la bonne direction. Et à chaque appel de la jeunesse, il était présent. Cette année, il nous a beaucoup manqués, car nous sommes sevrés de ses paroles éducatrices’, soutient ce fidèle.
Après la manifestation religieuse, les fidèles ont eu droit à une exposition, organisée pour la circonstance sur la vie et l’œuvre des grands hommes qui ont eu à marquer la communauté layène.
Houssaynatou SOW (Stagiaire)
Source Walfadjri